HISTOIRE
Previous month:
mai 2024
Next month:
juillet 2024

POUR QUI VOTE-T-ON ?

Assemblée nationale

 

A cette question, posée verbalement, on pourrait croire qu’on s’adresse à une candidate. Et dans le Maine-et-Loire, on est plutôt gâté. Plus sérieusement, y a comme un malaise. Nos amis sympathisants des Républicains sont perdus : je m’en aperçois au questionnement auquel j’ai droit ou à l’engueulade, c’est selon, quand j’en rencontre.

Il y a ceux qui d’entrée reprochent de faire partie de la « droite la plus bête du monde » en refusant de faire l’union avec le RN. Ceux-là ont acquis une certitude :  ils savent pour qui ils vont voter. Et ils n’en démordront pas, l’exemple de Ciotti à la clé. Merci Président !

Et puis il y a les autres : ceux-là hésitent entre voter en restant fidèle à leurs idées puisqu’il y a des candidats LR dans chaque circonscription et voter pour le député sortant Renaissance ou Horizon pour lui permettre d’être au second tour si c’est possible, afin d’avoir une échappatoire à l’affrontement Front populaire/RN.

Et je peux comprendre ces derniers : quel score nos candidat(e)s sont-ils en mesure de réaliser ? Si l’on en croit les sondages et si l’on tient compte des démêlés de nos instances avec la justice sur le cas Ciotti, l’optimisme n’est pas de rigueur. Voilà une équation cornélienne !

J’avoue qu’il m’est bien difficile de les conseiller. Pas plus qu’eux je n’ai la réponse. En temps normal, il suffisait de se pencher sur les résultats électoraux des consultations précédentes et de les actualiser en fonction de l’offre proposée. Les pronostics étaient faciles.  Mais cette fois-ci, même avec des candidats parachutés et inconnus, bien malin celui qui peut dire quel score fera le RN au premier tour dans chacune de nos circonscriptions, d’autant plus que les députés sortants n’ont eu que deux ans pour s’implanter, ce qui est peu, et qu’aucun candidat n’a eu sérieusement le temps de faire campagne. Les scores des européennes donnent une tendance, mais qui reste peu fiable.  Le mode de scrutin des législatives et le taux de participation peuvent changer la donne considérablement.  

A noter, aucun ne fait le reproche aux LR de ne pas avoir rejoint la majorité présidentielle pour lui donner une majorité absolue à l’Assemblée.  

Chacun votera donc en son âme et conscience. Première réponse dimanche soir.

Alea jacta est !

 


DESOLANT !

Cedric demande à ton père

Lecteurs fidèles du calepin, vous pensez certainement que je manque d’assiduité. Pourtant les sujets ne manquent pas, mais que dire face à une situation désolante quel que soit le côté vers lequel on se tourne. Et je ne sais pas pourquoi je suis de mauvaise humeur, en tout cas pas d’humeur à écrire ce que je pense vraiment parce que ce serait probablement excessif. Il suffit de reprendre quelques titres à travers la presse.

Tiens, la première priorité des Français est le pouvoir d’achat. C’est ce que disent les instituts de sondage. Pourtant les prix ont augmenté de 0% en mai indique l’Insee et sur un an la hausse est de  2,3% et 1,3%  pour  l’alimentation. Pendant ce temps le Ministère du Travail nous annonce que les salaires ont grimpé de 3,3% dont 3,9% pour les ouvriers. Les Français seraient-ils victimes d’une « impression » de hause ? Je crois plus au conditionnement par les médias. Désolant, non ?

Ciotti a fini de tuer les LR. Je passe sur la tragi-comédie du siège transformé en fort Chabrol et les BP désavoués par la justice. Le procédé de Ciotti est innommable :  cracher à la figure des copains, dont le Président du Sénat, ça ne se fait pas quand on est un homme honnête. Mais le cadavre bouge encore puisque Pradier, l’indiscipliné, à jugé de son intérêt de claquer la porte.  Un de plus, vous me direz… oubliant que c’est encore le plus gros parti de France par le nombre de ses élus locaux, et majoritaire au Sénat. Désolant, non ?

Au Royaume-Uni, Nigel Farage remet ça. Le responsable du Brexit dont on sait maintenant quel succès il a été pour les Anglais qui rêvent de revenir dans l’Union, a lancé sa « révolte politique » avec les mêmes procédés et les mêmes mensonges. Tenez-vous bien, il devancerait les Tories que les sondages annoncent écrasés par les travaillistes. Vous me direz, voilà un pays qui a besoin d’alternance. Mais le parti de Farage à près de 15%, ça laisse pantois surtout quand on lit son programme. Désolant, non ?

Poutine et le Coréen Kim scellent une « alliance » militaire face à l’Occident. Le néo stalinien en est rendu à quémander des obus au Nord Coréen qui affame son peuple pour pouvoir jouer avec ses missiles et envoyer des ballons d’immondices sur son voisin du sud. En voilà bien deux qu’il faudrait bien dézinguer. Le monde ne s’en porterait pas plus mal. Désolant, non ?

Aux Etats-Unis, la condamnation de Trump compte peu pour les électeurs. Pourtant l’affaire a démontré la solidité du système judiciaire. Rien n’y fait. L’ancien président continue sa campagne avec les mêmes outrances, les mêmes mensonges.  L’Amérique s’apprête à réélire un voyou assoiffé de vengeance.  Il devancerait de 4 points Biden. Désolant, non ?

Il faudrait aussi parler du nouveau Front populaire, véritable escroquerie électorale, de Glucksmann qui s’est fait rouler dans la farine, de l’éparpillement du centre avec les rats qui quittent le Titanic macronien, des faux-semblants rassurants du RN qui ne trompent que ceux qui le veulent bien ou qui ont la mémoire courte.  J’arrête là la litanie. 

Désolant, non ?

 

 


LES PROMESSES NE COUTENT RIEN PUISQUE C’EST DE L’ARGENT PUBLIC….

Bagarre_village_gaulois

 

La campagne est officiellement lancée.

Chaque camp y va de ses promesses les plus séduisantes.  La palme revient probablement au nouveau « Front Populaire » avec près de 300 milliards dé dépenses à la clé, tandis que le camp macroniste avec Attal est reparti battre le terrain, carnet de « chèques en bois » à la main. Les uns et les autres oublient tout simplement que les caisses sont vides et que les capacités d’emprunts de la France ont atteint leurs limites. La catastrophe n’arrivera pas tant que l’Europe, et surtout l’Allemagne, tiendront face au déferlement démagogique. Les résultats du 7 juillet décideront de la suite. Le Rassemblement national l’a très bien compris et surjoue la modération. Le voilà bientôt devenu le pôle rassurant, un comble, de ces élections législatives.  

Entre le Front populaire et le RN, c’est l’espace de la confusion où l’on peine à s’organiser. Il est bien difficile pour les électeurs modérés de s’y retrouver, qu’il soit de gauche, du centre ou de la droite.  L’un aura beaucoup de mal à voter pour la nouvelle coalition dans laquelle Mélenchon reste dominant et exerce ses talents staliniens, l’autre devra choisir entre deux ou trois candidats très voisins issus de l’UDI ou d’un parti macroniste, le dernier dérouté par l’explosion des Républicains aura parfois à trancher entre le candidat « institutionnel » et le dissident. Bien malin qui peut prédire ce qui sortira des urnes le soir du 30 juin.

Le  socle le plus homogène.

Il y a gros à parier que le « bloc » qui tirera son épingle du jeu est celui qui s’appuiera sur le socle le plus homogène.

Du côté du Front populaire, l’union n’est que de façade. C’est une stratégie défensive qui permet d’assurer l’unité de candidature, ce qui peut provoquer un avantage dans le cadre du scrutin majoritaire, mais « l’effet bloc » peut aussi avoir un effet dissuasif pour les électeurs qui ne votent pas LFI qui se taille la part du lion dans le partage des circonscriptions. Quel crédit apporter à un label qui réunit sous sa bannière François Hollande et Philippe Poutou !  L’électeur peut se poser la question, à juste titre, de ce qui se passerait en cas de victoire, tellement l’incapacité à gouverner ensemble est voyante.

Le Premier Ministre en campagne semble appeler de ses vœux la constitution d’un « bloc central » grâce à un sursaut des électeurs et que voudraient favoriser des accords de non agression passés ici et là.  Cette perspective repose sur des ralliements d’opposants résolus hier, de droite et de gauche et l’élargissement exigerait une cohérence programmatique qui n’existe pas, si tant est que la volonté politique de la réaliser soit là. Elle est d’autant plus difficile à imaginer que c’est la partie de l’échiquier électoral où l’équation personnelle des candidats est la plus présente, ceux-ci se moquant bien des « imprimatur » nationales.

Finalement, c’est Marine Le Pen qui bénéficie de la situation la plus confortable. L’apport de Ciotti peut lui être utile, mais n’impose pas de réorienter son projet. Elle avance dans la clarté et sa formation est la seule qui peut afficher l’identité de son premier ministre. Et plus l’extrême-gauche agite le spectre du fascisme et multiplie les manifestations et les désordres, plus elle engrange le soutien des citoyens qui aspirent au calme et à la paix. Comme le souligne Sarkozy dans son interview, il faut tenir compte du travail que le RN a fait sur lui-même pour devenir respectable, sinon on se trompe de cible. Et de fait, le diable, aujourd’hui, c’est Mélenchon ! Le RN peut même se payer le luxe d’opérer chaque jour des infléchissements pour rendre compatible son coûteux programme avec la réalité financière du pays. Il peut même se revendiquer en « pôle de stabilité » face à l’inquiétant Front Populaire et à ses dépenses « plus de beurre que de pain », et à la majorité sortante déboussolée par la dissolution dont les soubresauts font penser à l’alpiniste qui a dévissé et cherche désespérément ses points d’appui.

En ce 18 juin, je me demande bien quel appel pourrait être lancé, susceptible de sauver la France, et par qui… S’il nous regarde de là-haut, j’imagine le Général bien triste devant le spectacle que notre classe politique lui offre, ceux qui se réclament de lui en tête !

 


LES PROMESSES NE COUTENT RIEN PUISQUE C’EST DE L’ARGENT PUBLIC….

Bagarre_village_gaulois

 

La campagne est officiellement lancée.

Chaque camp y va de ses promesses les plus séduisantes.  La palme revient probablement au nouveau « Front Populaire » avec près de 300 milliards dé dépenses à la clé, tandis que le camp macroniste avec Attal est reparti battre le terrain, carnet de « chèques en bois » à la main. Les uns et les autres oublient tout simplement que les caisses sont vides et que les capacités d’emprunts de la France ont atteint leurs limites. La catastrophe n’arrivera pas tant que l’Europe, et surtout l’Allemagne, tiendront face au déferlement démagogique. Les résultats du 7 juillet décideront de la suite. Le Rassemblement national l’a très bien compris et surjoue la modération. Le voilà bientôt devenu le pôle rassurant, un comble, de ces élections législatives.  

Entre le Front populaire et le RN, c’est l’espace de la confusion où l’on peine à s’organiser. Il est bien difficile pour les électeurs modérés de s’y retrouver, qu’il soit de gauche, du centre ou de la droite.  L’un aura beaucoup de mal à voter pour la nouvelle coalition dans laquelle Mélenchon reste dominant et exerce ses talents staliniens, l’autre devra choisir entre deux ou trois candidats très voisins issus de l’UDI ou d’un parti macroniste, le dernier dérouté par l’explosion des Républicains aura parfois à trancher entre le candidat « institutionnel » et le dissident. Bien malin qui peut prédire ce qui sortira des urnes le soir du 30 juin.

Le  socle le plus homogène.

Il y a gros à parier que le « bloc » qui tirera son épingle du jeu est celui qui s’appuiera sur le socle le plus homogène.

Du côté du Front populaire, l’union n’est que de façade. C’est une stratégie défensive qui permet d’assurer l’unité de candidature, ce qui peut provoque un avantage dans le cadre du scrutin majoritaire, mais « l’effet bloc » peut aussi avoir un effet dissuasif pour les électeurs qui ne votent pas LFI qui se taille la part du lion dans le partage des circonscriptions. Quel crédit apporter à un label qui réunit sous sa bannière François Hollande et Philippe Poutou !  L’électeur peut se poser la question, à juste titre, de ce qui se passerait en cas de victoire, tellement l’incapacité à gouverner ensemble est voyante.

Le Premier Ministre en campagne semble appeler de ses vœux la constitution d’un « bloc central » grâce à un sursaut des électeurs et que voudraient favoriser des accords de non agression passés ici et là.  Cette perspective repose sur des ralliements d’opposants résolus hier, de droite et de gauche et l’élargissement exigerait une cohérence programmatique qui n’existe pas, si tant est que la volonté politique de la réaliser existe. Elle est d’autant plus difficile à imaginer que c’est la partie de l’échiquier électoral où l’équation personnelle des candidats est la plus présente, ceux-ci se moquant bien des « imprimatur » nationales.

Finalement, c’est Marine Le Pen qui bénéficie de la situation la plus confortable. L’apport de Ciotti peut lui être utile, mais n’impose pas de réorienter son projet. Elle avance dans la clarté et sa formation est la seule qui peut afficher l’identité de son premier ministre. Et plus l’extrême-gauche agite le spectre du fascisme et multiplie les manifestations et les désordres, plus elle engrange le soutien des citoyens qui aspirent au calme et à la paix. Comme le souligne Sarkozy dans son interview, il faut tenir compte du travail que le RN a fait sur lui-même pour devenir respectable, sinon on se trompe de cible. Et de fait, le diable, aujourd’hui, c’est Mélenchon ! Le RN peut même se payer le luxe d’opérer chaque jour des infléchissements pour rendre compatible son coûteux programme avec la réalité financière du pays. Il peut même se revendiquer en « pôle de stabilité » face à l’inquiétant Front Populaire et à ses dépenses « plus de beurre que de pain », et à la majorité sortante déboussolée par la dissolution dont les soubresauts font penser à l’alpiniste qui a dévissé et cherche désespérément ses points d’appui.

En ce 18 juin, je me demande bien quel appel pourrait être lancé, susceptible de sauver la France, et par qui… S’il nous regarde de là-haut, j’imagine le Général bien triste devant le spectacle que notre classe politique lui offre, ceux qui se réclament de lui en tête !

 


RIEN N’EST JOUE !?

Assemblée nationale

Il ne sert à tien d’épiloguer sur la décision inepte du Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, sous le coup de ce qu’il faut bien appeler une gifle électorale, pourtant annoncée avec constance depuis des semaines par les sondages. S’il avait un peu de culture électorale historique, il aurait dû savoir que chercher à désavouer le suffrage universel par une autre consultation dans des délais aussi rapprochés a toujours conduit à une confirmation, voire une amplification, du premier verdict. C’est donc s’exposer à la probabilité d’une catastrophe pour son camp et à une nouvelle victoire du Rassemblement national.

Pourtant rien n’est joué.

Quelques politologues s’aventurent à l’affirmer. De fait la démonstration repose sur de nombreux arguments largement gommés par le tam-tam médiatique.  D’abord, rappelons-nous qu’il faut toujours comparer ce qui est comparable. Ainsi, les projections réalisées   par Le Figaro à partir du scrutin des européennes, s’appuient sur un scrutin particulier : national avec des listes à la proportionnelle quasi intégrale. Le vote se fait largement sur l’étiquette partisane. Or, le scrutin des législatives est un scrutin uninominal à deux tours, qui se joue dans 577 circonscriptions qui sont autant de particularismes où l’implantation des candidats peut jouer autant sinon plus que l’étiquette, surtout s’ils sont sortants.

Un autre paramètre sera le taux de la participation. Les élections législatives drainent généralement plus d’électeurs que les Européennes. Compte tenu de l’enjeu, on peut même envisager un sursaut civique. La confrontation entre un Front populaire, véritable « front de la honte » avec la présence dominante de LFI, et le Rassemblement national qui reste une droite plus ou moins extrême, n’est pas banale et peut sortir de sa somnolence un électorat désabusé mais pas prêt à l’aventure. C’est alors que 60 à 65% de votants peuvent changer la physionomie du scrutin.

Le  mode de scrutin peut changer les choses. La proportionnelle pour laquelle il suffit d’arriver en tête pour gagner provoque toujours un « effet loupe » qui fausse la perception. Avec le scrutin majoritaire, on ne gagne pas avec 30%, il faut passer la barre des 50% et c’est une autre affaire. Au soir du 30 juin, il ne serait pas surprenant d’avoir des triangulaires, voire des quadrangulaires pour départager les candidats au 2nd tour. Voilà pourquoi chaque camp s’attache à constituer des coalitions les plus larges possibles, l’éparpillement étant rédhibitoire avec la règle de la barre des 12,5% des inscrits pour être qualifié.  Une barrière bien infranchissable pour nos LR isolés s’ils ne sont pas implantés.

Il faudra donc être indulgent avec ceux qui connaissent la musique et qui passent des accords locaux pour se partager un territoire avec des concurrents qui défendent des idées voisines.

Néanmoins, il faut compter avec l’effet spectaculaire du score du Rassemblement national qui cherche à infuser l’idée d’une « convergence des droites » face à une gauche qui rêve de prendre le pouvoir en jouant sur le réflexe éculé de la menace fasciste. La partie n’est pas facile pour les tenants du « bloc central », tant le rejet de Macron est fort dans le pays.

Il ne reste plus qu’à bien voter, autant que possible, pour conjurer le mauvais sort. Il y aura bien des dilemmes…. 40% des électeurs sont restés chez eux le 9 juin. Ils détiennent, probablement sans le savoir, les clés du destin de la France.

 

 


UNE BELLE CAMPAGNE QUI MERITE RECOMPENSE !

Bellamy Canet

 

Cet homme est vraiment étonnant et dénote par les temps qui courent.  Dans les débats, François-Xavier Bellamy est poli, bien élevé et respecte la parole des autres, il a des convictions, et cerise sur le gâteau, du tempérament. Non seulement il a réussi à accroître sa notoriété, mais il a démontré en plus qu’il avait de l’endurance.  Bref, il a réussi sa campagne électorale.  Reste plus qu’à transformer l’essai dans les urnes dimanche prochain.

Les électrices et électeurs de droite et des Républicains ne sont plus orphelins.  Ils auraient tort de faire la fine bouche. Pour une fois qu’on a un candidat qui a du coffre, qui est honnête et qui a démontré sa fidélité à nos convictions, ce serait dommage de ne pas lui donner la chance d’offrir  à la France une autre perspective que Le Pen ou Zemmour.

Quelques arguments qui plaident pour un vote Bellamy :

Les élections européennes doivent permettre de bâtir un « vrai contre-pouvoir ». Il y a une relève à droite qui a la détermination nécessaire pour redresser le pays. Pour le défendre en Europe, d’abord : dans quelques jours, le parti de la droite européenne (PPE) auquel les LR appartiennent deviendra la première force politique en Europe. Ce sont les élus Républicains qui auront les leviers pour agir, pour que l’Europe retrouve un cap clair. 

L’autre enjeu de cette élection, c’est bien sûr de sortir la France de la crise. L’élection du 9 juin est l’occasion de tourner une page. Avec Bellamy, on peut repartir pour écrire l’avenir d’une droite renouvelée, sérieuse, cohérente. Votre vote peut donner l’élan dont la droite a besoin pour reconstruire.

Le moment est venu pour électeurs de droite de reconstruire leur maison. Ils n’ont aucune raison de taire leurs convictions, de renoncer à défendre leurs idées. C’est le moment de refonder cette famille politique qui peut seule répondre aux aspirations du pays.

Au Parlement européen, le clivage oppose les deux forces politiques majeures que sont les socialistes et la droite, le PPE, auquel LR appartient. Le vrai sujet est de savoir si nous parviendrons à sortir enfin de la majorité de gauche, à laquelle les élus macronistes et les écologistes ont participé pendant cinq ans. La France ne peut pas être condamnée à vivre ce perpétuel deuxième tour de l’élection présidentielle.

Oui, il faut un nouveau départ. Il y a une relève à droite, qui a refusé le cynisme des débauchages et des reniements, qui veut la clarté dont la France a besoin, et qui sait gagner des batailles. Nous ne pouvons plus vivre à l’ombre d’un bilan qui n’est pas le nôtre. 

La mission essentielle de l’Europe, c’est de montrer que la liberté est le seul choix qui soit à la fois fidèle à la dignité humaine et efficace sur le long terme. Nous sommes face à des modèles autoritaires, voire totalitaires, comme la Chine, ou l’islamisme international. Comme dans les années 1930, certains sont tentés de croire que l’efficacité est du côté de la centralisation autoritaire, de la suppression des droits de la personne et de la conscience. Notre défi est de montrer, une nouvelle fois dans notre histoire, que seule la liberté peut faire vivre une société.

Le 9  juin, confiance à la liste de FX Bellamy !