HISTOIRE
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"TEST NATIONAL"

Le mot est lâché. Aussi bien du côté gauche avec Ségolène ROYAL en campagne de soutien à Saint-Brieuc, que de celui de Nicolas SARKOZY, lors du "super Conseil National" de la Porte de Versailles, en présence de Tony BLAIR. D'un côté l'ouverture que le leader travailliste anglais symbolise, de l'autre la fermeture et le repli sur soi, dans la division. Mais TEST national ils veulent, donc test il y aura !

La gauche veut un test national pour se refaire une santé à bon compte en pensant surfer sur la sorte de désenchantement qui semble se manifester. Les vacances, la nouvelle compagne, la "pseudo baisse" du pouvoir d'achat, sont autant de sujets que la gauche compte utiliser et mettre en avant pour faire oublier son absence criante de propositions et de projet. Ségolène dénonce le "SARKOZY exhibitionniste". Est-ce la femme délaissée qui fantasme ou veut-elle faire allusion à l'attitude ostentatoire du Président ? Elle rêve d'une sanction populaire, mais pour quoi faire ? Empêcher la France de se réformer ? C'est vrai que puisqu'ils n'aiment pas l'argent et les riches, ils sont servis ! Au moins on ne parle plus du chômage, c'est toujours ça.

Vaccinée par la douche de 2004, qui avait vu la gauche faire une campagne nationale démentielle sur le thème du "KO social", pour dénoncer les timides réformes de Jean-Pierre RAFFARIN, la majorité ne veut pas cette fois-ci s'y faire prendre à nouveau. On se souvient que l'absence de prise en compte nationale, en refusant de répondre sur le même terrain lui avait fait perdre toutes les régions. Cette fois-ci, on aura donc droit à un nouveau SARKO-SHOW et à une campagne active sur le thème de "la politique de civilisation". Il faut s'attendre à bien des surprises. A commencer par l'ouverture des listes UMP à un millier de candidats issus de la gauche et de la diversité de la société civile. Les élections municipales seront donc l'occasion d'un grand débat.

Un débat local, parce qu'on élit un maire et des Conseillers Municipaux, ET un débat national, parce que le choix qu'on fait, au moins dans les villes de plus de 10 000 habitants,  est en relation avec les choix et la politique mise en oeuvre par le gouvernement, dont certaines des décisions peuvent se révéler des points d'appuis essentiels pour les candidats. Par exemple en matière d'attitude à avoir avec les "sans-papiers", ou encore sur l'application de la loi SRU (rénovation urbaine)... Et suivant sa couleur, ce bulletin sera comptabilisé au niveau national en faveur de l'un ou l'autre camp. Ne pas l'oublier ! Vous voulez que les réformes continuent et soutenir SARKOZY : vous savez ce qui vous reste à faire.

Le printemps sera show, show, show.....

j'avais peur de m'ennuyer. Maintenant je sais que je vais avoir du pain sur... "le clavier". Yé !

                                                                                       


HARO SUR L'ETAT

"L'Etat providence", dispensateur de financements généreux est en faillite. La dette monumentale ne suffit pas à en convaincre ceux qui ont pour habitude de "faire" avec l'argent des autres. Oubliant les millions d'Euros que l'Etat a tout de même attribué à sa ville -j'aurai l'occasion d'y revenir, parce que c'est vraiment trop facile-, le Maire d'Angers  stigmatise le Gouvernement qui accentue le désengagement de l'Etat, citant au passage l'attente de la subvention attribuée pour "la boite à chaussure posée au bord de la Maine et qui fait office de salle de spectacles". Minable TOUTANKOM qui voudrait nous faire croire qu'il protège le pouvoir d'achat en oubliant que c'est au prix d'une pression fiscale écrasante pour les propriétaires fonciers. Dommage que Laurent GERAULT ait cru bon d'en rajouter en s'alignant sur un discours aussi démagogique.

Les caisses sont vides. Et le désengagement de l'Etat ne fait que commencer. Il y a gros à parier que les réformes déboucheront sur une vraie répartition des recettes et des dépenses, et ce sera à chaque collectivité d'assumer ses choix. Les aides de l'Etat devant être réservées à celles qui en ont le plus besoin, quitte à mettre fin à un système qui permet aux petits malins de cumuler les "financements croisés". Au demeurant, la ville est victime des mécanismes financiers mis en place par la loi.... Chevènement, si je ne m'abuse !

Oui, les dotations de l'Etat diminueront encore : François FILLON a la mission d'assainir nos finances publiques, il ne peut pas distribuer ce qu'il n'a pas, sauf à gonfler la dette et à la reporter sur nos enfants et petits enfants. Et que l'on ne vienne pas me seriner la "scie" du "bouclier fiscal-cadeau aux riches". C'est 14 milliards d'Euros distribués pour le pouvoir d'achat des classes moyennes qui en avaient bien besoin.

ils n'ont pas fini de pleurnicher ! Mais au fait, elle aurait fait quoi, Ségolène, et il aurait fait quoi le Gascon ?

Tout cela n'est qu'un jeu politicien....

                                                                        


A CHAUD

OGM : Organismes de la discorde. 12 des 15 membres de la haute autorité contestent les termes de "doutes sérieux" concernat le maïs Mon810.... Quand on sait que les fameux nouveaux éléments négatifs ont été fournis par la Confédération Paysanne..... On ne ne sait plus de qui ou de quoi on doit douter !

REVERSIBLE : L'Assemblée a voté aujourd'hui la possibilité de revenir à un abonnement EDF après avoir choisi un autre opérateur, contrairement au dispositif initialement mis en place. Sauf à être accusée de protéger l'ancienne société nationale, la France n'a pas d'autre solution que de laisser jouer la concurrence et l'ouverture du marché. Sinon, les condamnations pour abus de position dominante pourraient pleuvoir.

HOLLANDE : il veut faire du PS le 1er parti de France à l'occasion des "Municipales". Il fera campagne sur le thème du "pouvoir d'achat" et fera des propositions.... Un rapport évident avec l'élection de nos édiles locaux, n'est-ce pas ? Ces élections seront donc un test de politique nationale. Tout au moins c'est ce que voudrait en faire le leader du PS, histoire de se refaire une petite santé pour diriger sa boutique.

                                                                              


COMPRENNE QUI POURRA !

Les socialistes n'iront pas au Congrès de Versailles afin de modifier la constitution, procédure nécessaire à la ratification du traité. Parce qu'ils voulaient un referendum. Mais ils voteront le traité européen. Et c'est "par cohérence" qu'ils n'iront pas au congrès. Ah bon !  Pourtant, en y allant, ils auraient pu empêcher la ratification par voie parlementaire et contraindre à recourir au referendum... Oui, mais la démagogie aidant, ce serait prendre le risque d'un nouvel échec, ce que la majorité d'entre eux ne souhaite pas. Au moins en n'y allant pas, le succès de la procédure est garanti. Quel courage tout de même ! Et ça donne des leçons aux autres ! Dans le même ordre d'idées ils ont rejeté l'hypothèse d'une candidature de Tony BLAIR à la future présidence de l'Union . "Y sont sympa entre eux, pas vrai ?" 

Où est la logique dans tout ça ? 

Ne cherchez pas. A défaut d'être lisibles, ils ont de graves préoccupations qui s'appellent "rénovation du parti" et "qui prendra la suite...", ce qui évidemment les oblige à dépenser beaucoup d'énergie en surveillance des copains. Etonnons nous ensuite qu'ils manquent de lucidité.

                                                                                        

                                                                                                         


UN PRESIDENT ET UN PROJET

Sarkozy_conf_de_presseLe SARKOZYSME est-il en train de naître en tant que vision politique, comme le GAULLISME en fut une, ou n'est-il qu'un avatar de celui-ci, remis au goût du jour du XXIème siècle, avec une coloration vaguement libérale ? N'en déplaise aux éternels insatisfaits qui voudraient que le Président cache un magicien capable de régler tous les problèmes d'un coup de baguette magique, Nicolas SARKOZY a au moins le mérite de ne pas fuir ses responsabilités . Nous avons un "Président responsable" qui ne s'abrite pas derrière son Premier Ministre : il est au coeur du dispositif et il n'entend pas esquiver les difficultés.

Alors bien sûr, on aura beau jeu de dire :" Mais il ne tient pas ses promesses, notamment sur le pouvoir d'achat", ou encore "on vous l'avait bien dit, ce n'était pas tenable ".... C'est tellement facile de jouer les BAYROU-Cassandre. A cela, Nicolas SARKOZY oppose sa réactivité. Toujours à l'initiative, et dans le prolongement de ce que son discours de candidature avait préfiguré, il tisse méthodiquement la toile qui va nous faire prendre conscience que l'action qu'il mène s'inscrit dans la durée et que loin d'être une série d'à-coups médiatiques, les décisions qui sont prises font partie d'un ensemble qui dépasse le simple désir de réforme pour mettre notre pays dans le coup de la mondialisation, et tend à une dimension de civilisation. Il veut que la France soit le moteur d'une "nouvelle renaissance" de la civilisation européenne, par un réajustement de ses valeurs que sont l'accomplissement de soi par le travail, le respect, la morale... pour le mettre au diapason de la vie du nouveau siècle, de ses technologies, ses sciences, ses flux financiers, ses migrations humaines. Il s'agit de redonner du sens à notre monde, à la place de l'Europe, à la place de la France.

Sarkozy_conf_de_presse_2Evidemment, on ne peut pas s'étonner que le conjoncturel soit mis en avant. Mais il faudra s'habituer à l'idée que le Président a été élu sur un projet et qu'il l'assume. Il en rendra compte tout au long du quinquennat. Après les réformes, quel est le programme ? Encore les réformes ! Comme l'Etat Providence a été mis en faillite et qu'il ne peut plus financer l'assistance qu'au prix d'un gouffre de dettes, il faut bien réinventer un nouveau contrat social, plus en accord avec la mondialisation et ses répercussions sur nos modes de vie. Cela veut dire aussi qu'il faut "déconstruire" toutes les mesures qui ne coïncident pas avec la nouvelle donne. Les 35 heures en font partie, comme l'allongement inéluctable de la vie de travail.

On n'a pas fini d'entendre les jérémiades de la gauche et les cris de "sicaire" des BESANCENOT et BOVE. Leurs vieux schémas sont dépassés et ils sont incapables de les renouveler. Alors ils se contentent de "commenter" : "autosatisfaction", "escamotage", "régression"... Avec ça, on va avancer !

La vraie politique, c'est celle qui s'inscrit dans la durée. Le pari de Nicolas SARKOZY c'est de faire en sorte que les Français y croient à nouveau. On peut être sûr que "vingt fois sur le métier il remettra l'ouvrage" pour les en convaincre.

                                                                                                      

                                                                                                                                                      

                                                                                        


BREVE INTERRUPTION

                                                               

En raison d'impératifs familiaux, la prochaine note paraîtra pour le 10 janvier.

                                                       Daniel

                                                         


ATTENTION AU ZAPPING

On ne peut pas conditionner la mise en oeuvre des réformes à leur popularité. Même si cela a permis au gouvernement de faire passer la réforme des régimes spéciaux sans trop de difficultés et au prix d'une semaine de galère pour les Franciliens, cette attitude risquerait de conduire à abandonner des projets dont la France a pourtant besoin. Telle n'est pas forcément l'intention de nos gouvernants ; on le voit bien avec la mise en place des "franchises" médicales auxquelles les Français étaient hostiles et la réforme de la carte judiciaire menée courageusement par Rachida DATI en dépit des démonstrations tapageuses du monde judiciaire et d'élus en mal d'électeurs pour les municipales.

Sarko_europePourtant, le Président est très soucieux de sa popularité. Le moment va fatalement arriver où il faudra faire face à un décrochage de l'opinion en sa faveur. Sauf si les dividendes des mesures prises commencent à fleurir... avec le printemps. Ne nous cachons pas que la partie va être difficile. Comme le dit excellement Eric DUPIN :"l'opinion est parfois aussi myope que le marché. Indexer la décision publique sur ses peurs et ses rejets constitue une forme de démagogie. Des gouvernants dignes de ce nom sauront prendre le risque d'une impopularité, au moins temporaire. Nicolas SARKOZY arrive peut-être au moment d'y être confronté."  Le pire moment serait celui des élections municipales. Car on sait d'expérience que c'est l'occasion d'un défoulement si les électeurs le jugent nécessaire,et, bonne gestion ou pas, l'élu local du même bord en fait alors toujours les frais. De là, la prudence de sioux sur le sentier de la guerre que d'aucuns utilisent en mettant soigneusement leur drapeau dans leur poche. Je crains que ce soit peine perdue, car les électeurs ne prennent pas des vessies pour des lanternes et n'ont pas la mémoire si courte.

Fillon Faut-il en rajouter ? On se demande bien ce que cherche François FILLON à évoquer la remise en cause de la durée légale du travail. Qu'on mette un trait sur les 35H, on peut le comprendre -mais alors à quoi servent toutes les dispositions prises pour les assouplir ?-, qu'on supprime toute référence générale à un horaire hebdomadaire en laissant à chaque entreprise le soin de fixer sa durée du travail, c'est faire peur à tous les salariés, toutes tendances confondues. Ce serait vécu à juste titre comme une régression sociale.

"L'état providence" est à bout de souffle. Faute de croissance suffisante sur un temps long, il a financé sans en avoir les moyens, depuis 1981, des acquis sociaux qui se révèlent désastreux aujourd'hui et se traduisent par une dette colossale. Il faut donc en sortir. Cela passera forcément par une dérèglementation de l'existant pour recréer un contrat social réaliste. Le travail est forcément au centre des réformes à mener. Il conditionne la production des richesses à partager. Mais la productivité des Français est déjà l'une des plus fortes. Difficile d'en rajouter sur ce point, sauf à mieux organiser le temps de travail dans le déroulement de la vie et dans sa répartition hebdomadaire.  Reste aussi à augmenter le taux d'activité de travail des jeunes, des femmes et des séniors. Et parallèlement sécuriser les parcours professionnels. Les pistes ne manquent pas.... Mais faire des économies sur les lois qui viennent d'être votées en changeant la donne en cours de route, ça passera difficilement. Et c'est de nature à alimenter le désenchantement !

Les Français ont pris l'habitude du zapping avec les médias et ont déjà démontré qu'il savait en faire autant en politique....

                                                                                                                                                


B C H = C F B (Cousu de Fil Blanc)

Gros comme une maison. Il n'y avait même pas de suspense. Que ne ferait-on pas pour une place en vue.... Bernadette a donc, comme il fallait s'y attendre, sauté le pas et signé avec TOUTANKOM. Celui-ci voudra nous faire croire que c'est là son ouverture au centre. Sauf que comme centriste, La mère BCH n'a pas encore eu le temps de valider son brevet tout neuf. On l'a connue comme écologiste de Cap 21, le groupuscule de l'avocate spécialisée en procès verts. Elle pensait se faire sa place dans le MoDem, mais voilà, la place qu'elle convoitait a été donnée à une autre.... alors, virement de bord. Va voir en face si c'est pas mieux ! Justement, en face on est en manque, "à cause que des défections pas prévues étaient intervenues".

Tapis rouge donc. Orange devrais-je dire, mais je ne veux pas insulter les vrais MoDem. D'ailleurs orange plus rose, essayez le mélange : pas terrible, hein ? Quels Angevins sont prêts à se laisser berner par une trajectoire entièrement commandée par l'ambition personnelle. La belle va se parer des plumes du paon pour l'occasion. Elle n'a pas son pareil pour s'attribuer les résultats acquis par les autres. S'il y a des places de crêches, c'est grâce à elle, si l'agglo a renoncé à l'incinérateur, c'est grâce à elle... On se demande bien par quelle opération du Saint-Esprit.

Concernant l'incinérateur de la Roseraie, la question avait été soulevée il y a belle lurette par Laurent GERAULT et le dossier pris en main par Dominique RICHARD. On ne l'a vue qu'une fois ou deux aux réunions du collectif Incinératort et jamais à une manifestation... On pourra toujours lui attribuer le rôle de la mouche du coche. En attendant, je me demande s'il ne faut pas plaindre le Maire d'Angers... Après tout, s'il en est réduit là !

                                                                              


J'ai choisi l'avenir ...

         Ne manquez pas ce rendez-vous important !

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                         cliquez sur l'un des cartons, vous serez renseignés !

                                                               


LE NOUVEAU "BOVETHON"

Faire la grève de la fin pour obtenir un vrai moratoire sur toutes les cultures OGM, c'est tout ce qu'a trouvé José BOVE, qui devrait dormir en prison, pour ameuter l'opinion publique et faire sa propagande aveugle. Comme moi, beaucoup de nos concitoyens ont du mal à y voir clair sur le sujet. A tel point qu'à force de coups médiatiques, de fauchages sauvages et de "mac-démolition", ils finissent par avoir une quasi-psychose de la consommation de produits contenant des produits génétiquement modifiés. On sait bien que l'agitateur public est en la matière un véritable iconoclaste et que le but qu'il poursuit n'a rien à voir avec les OGM. Il n'empêche, bien peu de voix s'élèvent pour protestercontre son action, tant le sujet a atteint une conotation négative.

Et pourtant, elle est bien instructive l'interview publiée par l'Ouest-France d'aujourd'hui. Le journaliste Philippe RICHARD y interroge M. Philippe JOUDRIER, qui a fait toute sa carrière à l'INRA, qui a été directeur de recherche en biochimie et génie moléculaire et qui est président du groupe d'experts chargé de l'évaluation des OGM à l'Agence Française de Sécurité Sanitaire (AFSSA). Pas rien quand même ! Il a signé avec 300 autres scientifiques une pétition s'opposant au moratoire sur les OGM.

Et qu'apprend-on ?

Que les spécialistes n'ont pas été invités aux discussions sur le sujet des OGM au "Grenelle de l'environnement" (la commission de génie biomoléculaire et l'AFSSA étaient absentes). Or, ce sont nos instances d'évaluation des OGM ! A propos du moratoire, il souligne que le problème peut-être politique ou idéologique, mais qu'il n'est pas scientifique "aucune semence n'est mieux contrôlée qu'un OGM mis sur le marché". Sur la crainte de la "contamination", il n'hésite pas à affirmer, exemple à l'appui, que "penser que le gène modifié d'un OGM va justement être celui qui va nous contaminer c'est une aberration biologique, et quand Greenpeace insiste pour faire labelliser OGM des bêtes qui consomment des OGM, c'est parfaitement ridicule".... C'est un savant biologiste qui l'affirme, pas un charlatan. Sur le risque de contamination il est aussi explicite :" le terme de contamination donne  l'idée de souillure... On peut, par contre parler de dissémination. On sait la mesurer. Le pollen ne peut féconder qu'une espèce biologique très proche. Et là aussi des énormités sont dites. Un grain de pollen de maïs ne vit que deux heures. Même s'il est emporté en haute altitude et retombe beaucoup plus loin, il sera inactif...". Et quand on sait que depuis un demi siècle les maïs cultivés ne sont jamais resemés...

Quant au besoin des OGM, il ne manque pas d'arguments non plus, appuyés sur la connaissance scientifique et non sur des suppositions. Avec la rigueur du scientifique, il n'hésite pas à affirmer aussi : "On ne peut pas tout faire avec les OGM" tout en considérant que "la transgénèse reste la méthode la plus fiable de sélection des plantes".

Qui faut-il croire, le batteleur ou le savant ? Dans notre société d'hypermédiatisation, ce n'est pas le plus intelligent qui saura forcément le mieux convaincre. Puissent nos gouvernants avoir la sagesse  de ne pas céder à la pression d'un lobby très habile dans la manipulation de l'opinion publique.

Et prendre la bonne décision, celle que l'expertise scientifique commandera ! Après tout, José BOVE peut bien maigrir un peu, "ça lui f'ra pas d'mal !"

Il en va aussi de l'avenir de notre recherche en la matière et de la place qu'elle occupe sur la scène interantionale.  Cela n'est pas rien non plus ! Sauf à vouloir sa "délocalisation" ?

                                                                                                                                                    

                                                                           


2008, ANNEE CRUCIALE (bis)

Sarko_lysePour ses voeux, Nicolas SARKOZY a voulu la sobriété à peine teintée de solennité par la Marseillaise et le travelling de la cour de l'Elysée. C'est en langage direct et avec les accents de la sincérité qu'on lui connaît qu'il a répété comme une antienne qu'il "tiendrait toutes ses promesses, qu'il ne (nous) trahirait pas !". Au milieu de son rappel de la tâche accomplie depuis son élection, certains ont été surpris de trouver une référence à une "ambition de civilisation", à cette nouvelle "renaissance" que le Président veut inspirer et dont la France pourrait être l'âme.

Sarko_voeuxPour décrypter le message il faut se reporter au discours fondateur du 14 janvier 2007 où devant 100 000 personnes il avait pendant plus d'une heure égrené une à une toutes les exigences et toutes les ambitions qu'il avait en lui pour le destin de notre pays. Tout y était. La France exemple pour le Monde, la France réunie, la démocratie irréprochable, la valeur du "travail", une volonté pour l'Europe, une vision pour la Méditerranée, les Droits de l'Homme, le combat pour l'écologie,... Un président qui veut incarner l'audace, la création et l'intelligence... Tout cela, nous ne pouvons pas en douter, il continue de le porter en lui. Au fond, le seul moyen de redonner des raisons d'espérer aux Français, surtout aux jeunes, c'est d'être porteur d'une "politique de civilisation". Celle de la France du XXIème siècle, évidemment. Y voir un retour nostagique à la grandeur passée serait une grave erreur d'interprétation.

Ce discours fondateur avait été salué à l'époque par tous les médias unanimes et avait stupéfié (au sens propre du terme) l'opposition. Le relire est un bon moyen pour suivre le parcours de notre Président et pour comprendre pourquoi il va si vite.... partout. Il sait où il veut nous emmener !

Amusez-vous à refaire la trame de ses voyages et de ses décisions : vous verrez que tous les fils convergent. La France est appelée à jouer un rôle important en 2008 avec la Présidence de l'Europe qu'il annonce déjà "rock'n roll"... A cet égard aussi, l'année sera cruciale.  Comme pour le plan économique, il faudra des résultats. Pour un Président qui privilégie l'action et ne se contente pas de parler, c'est indispensable.

                                                                                                                                                                                          


TABAC EXIT !

Interdiction_de_fumerJe ne suis plus fumeur depuis longtemps. Je ne vais pas faire ici le procès du tabagisme au moment où la loi impose enfin sa rigueur. Simplement j'apprécie de pouvoir voyager en train, prendre un repas ou une boisson dans une brasserie, attendre devant un guichet, sans avoir à subir la fumée où l'odeur tenace du tabac. Je n'épiloguerai pas sur les bienfaits pour la santé, et espérons-le sur les compte de la sécurité sociale, de mesures qui auront au moins le mérite de limiter le tabagisme passif, celui que les fumeurs imposaient parfois avec sans-gêne aux non-fumeurs.

P1000950Tout cela a été rappelé, et même bien plus, avec brio par Roselyne BACHELOT sur RTL il y a quelques jours et encore ce soir sur Fance 2. Une occasion pour elle de montrer qu'elle connaît ses dossiers sur le bout des doigts et elle a eu vite fait de balayer les arguments éculés que quelques irréductibles exprimaient dans les reportages sur le sujet. Avec le sourire...

P1000953Cela lui a permis aussi de commenter la décision de mettre en oeuvre le principe de précaution pour l'utilisation intensive du téléphone portable notamment par les enfants. Sans faire de catastrophisme, cette mise en garde est bienvenue et doit être connue par les parents. Comme d'habitude, la Ministre de la Santé n'a pas pris sa décision à la légère. Elle s'est entourée de toutes les expertises nécessaires.

P1000956Notons au passage le parcours sans faute qu'elle effectue dans son double ministère "Santé-Sports". Pourtant pas une sinécure, avec des dossiers extrêmement lourds comme celui de la réforme du financement de notre santé publique. Je tiens d'une de ses confidences qu'elle ne dort que quatre heures par nuit. Nous lui souhaitons donc bon courage et surtout nos voeux de "bonne santé"... dans tous les sens de l'expression.

                                                                                                   


2008, ANNEE CRUCIALE

Les mouvements divers qui agitent notre bas monde, qu'il s'agisse de la capacité financière des pays émergents ou du prolongement de la crise née des "subprimes", n'annoncent rien de bon pour notre vieux continent. La conjoncture risque de s'assombrir progressivement : des clignotants sont passés à l'orange aux Etats-Unis où le renchérissement du crédit s'ajoute aux inquiétudes des consommateurs, les jeux de Pékin pourraient bien être pour la Chine le zénith d'une période éblouissante en laissant la place à un retournement brutal de tendance, alimentant une nouvelle crise mondiale de surendettement. Dans ce contexte les changements politiques aux Etats-Unis, s'ils se réalisaient,  pourraient être le point de départ d'une nouvelle ère de protectionnisme pour la superpuissance mondiale... avec toutes les conséquences pour notre commerce extérieur.

Et pour nous ? Comme en 29, la France est toujours décalée. Elle ressentira les effets  du ralentissement économique mondial un peu plus tard et sûrement avec moins d'ampleur, parce que notre économie barricadée dans sa complexité administrative est moins exposée que celles de l'Allemagne ou de l'Angleterre. La croissance ne serait pas aussi forte qu'attendue ou que souhaitée, malgré les efforts pour déverrouiller les blocages institutionnels sur le travail et le commerce. Le Président qui a su habilement jouer la carte de la consommation pour alimenter la demande, tout en instillant quelques initiatives en faveur des entreprises et de la concurrence, visant en cela à améliorer l'offre, devra faire des choix plus précis et pas forcément très populaires. Il reste tant de réformes à mener à bien qui nécessiteraient davantage de dividendes laissés par la croissance pour les financer. Le regain d'optimisme en Allemagne qui augure d'une croissance soutenue pour les prochains mois pourrait bien nous y aider.

La bonne surprise aura été le rebond de la production industrielle en octobre (+1,9%) qui survient après un recul de 1,4% en septembre. Et avec tous les secteurs orientés à la hausse, s'il vous plait, surtout l'automobile (+6,9%) et les biens intermédiaires. Le moral des industriels fait peuve d'un bel optimisme malgré la crise financière et les risques de resserrement du crédit, la fambée de l'€uro, du coût du baril et des matière premières.... Et on continue de dire qu'il n'y a pas de "choc de confiance" ! Le point noir du tableau reste notre commerce extérieur qui plonge de manière préoccupante, sans que la flambée du pétrole ni celle de l'€uro ne suffisent à l'expliquer. Il y a là un problème de fond du fonctionnement de notre économie qui veut que chaque relance par la consommation accroisse nos importations. D'où l'importance de trouver d'autres moteurs à la croissance.

Par contre le moral des Français n'est en accord ni avec l'embellie sur le front du chômage ni avec les statistiques du pouvoir d'achat : il a tout de même crû en 2007  de 3,2%, chiffre le plus élevé depuis 2002. Même si on pondère la statistique de l'INSEE de toutes ses variables sociales, le fait est là ! Mais l'augmentation du coût de l'énergie et celle plus conjoncturelle de certaines denrées alimentaires, associées à une relative stagnation des salaires, suffit pour créer un ressenti différent. Le challenge pour le gouvernement est de réussir à maintenir la consommation en attendant que des décisions plus structurelles comme le bouclier fiscal ou l'indexation des loyers sur le coût de la vie produisent leurs effets. On a au moins une chose à y gagner : la baisse continue du chômage. Cela n'est pas rien. Ce serait bien dans ce contexte que les médias nous parlent un peu plus des trains qui arrivent à l'heure. Je veux dire par là qu'ils contribuent à cette sinistrose en insistant quotidiennement sur le sort des mal lotis et des pauvres au point qu'on ne pense plus qu'à ça, alors qu'il y a d'autres réalités plus sereines à côté. Il suffit de regarder les foules qui se pressaient dans les supermarchés avant les fêtes et de constater de quoi étaient remplis les caddies. Bon, il y en a qui vont dire que je suis indifférent à la misère. Ce n'est pas le cas ; je refuse par contre de culpabiliser en versant comme tant d'autres donneurs de leçons des larmes de crocodiles sur les pauvres et les exclus.

On sait combien notre Président est déterminé à tenir parole. La foi peut faire bouger les montagnes, dit-on. En cette année 2008, la France aura besoin de toute sa foi. Au moins on peut être sûr que tout sera tenté pour sortir notre pays de l'ornière et améliorer le sort des Français, de tous les Français.