HISTOIRE

LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN (2)


Carnet présidentielle

Fin février, dans le camp socialiste on commençait à trembler devant le resserrement des courbes d’intentions de vote avec son principal rival. Le premier réflexe a été la défensive par une surenchère sociale : AC le feu, Arcelor… et multiplication des sorties de ses lieutenants. Le summum de l’agression verbale a été celle de Najat Vallaud Belkacem : « Chez Nicolas Sarkozy une seule stratégie de campagne s’impose : mentir et tricher. Le vrai modèle de Nicolas Sarkozy n’est pas Angela Merkel, mais un mélange de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine, avec le vide idéologique de l’un et la brutalité des méthodes de l’autre. » On s’étonne après que Nadine Morano se fâche, mais elle est loin de ce (bas) niveau d’insultes. Par contre, on peut imaginer, à entendre de tels discours de proches du candidat socialiste, ce que sera « l’épuration » à leur arrivée au pouvoir, comme ils l’ont fait dans toutes les régions et départements où ils se sont installés, avec l’omerta complice des médias. Ce qui est à craindre, ce n’est pas l’état UMP (une foutaise) mais bien le « tout PS ».  Mais comme cela n’a pas suffi, il a fallu faire un « coup politique ».  Ce sera l’imposition à 75%, c’est-à-dire en fait 95% avec les prélèvements sociaux, des revenus qui dépassent un million d’euros. Cela ne rapportera rien, mais les Français ont gobé le morceau. Cependant, comme il n’y aura rien à « tondre », c’est la grande majorité d’entre eux qui sera « plumée ». J’y consacrerai un article, car je trouve cette affaire très grave au regard de ses conséquences économiques. Je comprends que la campagne cède à la démagogie, mais à ce point, on frôle l’irresponsabilité. D’ailleurs, il suffit de voir la réaction des autres socialistes européens. Quant aux chefs de gouvernement qui refusent pour l’instant de le rencontrer, cela tient plus aux positions de François Hollande sur le traité budgétaire et à l’abstention du groupe PS dans le vote du Mécanisme européen de stabilité (MES)  qu’aux prétendues pressions de Nicolas Sarkozy, victime expiatoire à l’origine de tous nos maux. Peer Steinbrück, candidat social-démocrate à la chancellerie, juge « naïf » l’espoir  de renégocier le prochain traité européen après le 6 mai. J’ajouterai, là encore : attitude irresponsable.

Nicolas Sarkozy va-t-il enfin s’évader au-delà de son socle de 25%, solide, mais insuffisant. Quelques espoirs étaient nés fin février, mais la polémique généralisée et le brouhaha des candidats ne lui ont pas permis de faire émerger correctement les idées qu’il met en avant. Elles sont pourtant intéressantes, mais les médias continuent de privilégier la forme sur le fond. Cela vaut pour tous les candidats, mais c’est Sarkozy que ça dessert le plus. Il est attaqué de toutes parts, il est seul contre tous, mais c’est lui l’agresseur ! Il a reçu le renfort de Nihous pour Chasse, Nature Pêche et Traditions. Petit à petit le pôle se reconstitue. Désormais la campagne doit avoir une stratégie claire : ne rien lâcher à droite et ouvrir sur le centre. Et aller à l’essentiel : des économies pour lutter contre la dette avant toute dépense supplémentaire. Les dépenses publiques doivent maigrir avant d’imposer les Français. Mais il est urgent aussi, comme il l’a rappelé à Bordeaux, de résister à l’inertie du conformisme imposé par l’intelligentsia de gauche qui conduit, sous l’effet d’une subversion intellectuelle, à abandonner la République à la loi des communautés, surtout quand la gauche n’ose défendre la laïcité et les valeurs fondamentales de peur de se froisser avec les minorités. Seul Sarkozy peut sortir la France des blocages que trente ans de décisions en vase clos pour acheter la paix sociale ont  amenés au gouffre de la dette. Les brèches ouvertes pendant ces cinq dernières années doivent être amplifiées : 80% des Français disent souhaiter une réduction des dépenses publiques, issue inévitable qui s’imposera à tous. Comme le compte de la gauche n’y est pas puisqu’elle atteint à peine 40%, les marges de manœuvre existent pour l’emporter. Se consacrer à l’essentiel et foncer ! Rien à perdre !

 


LA PREVISION QUI DONNE SARKOZY VAINQUEUR !

Coeur NS

Le président sortant devrait l'emporter si le chômage ne flambe pas d'ici le mois de mai, selon l'organisme Electionscope

50,3 % pour Sarkozy au second tour!

C'est le résultat que donne Electionscope, un modèle statistique de prévision électorale, qui avait annoncé, avec deux mois d'avance, les résultats exacts des trois dernières présidentielles françaises et de leurs équivalentes américaines.  Yé !

 


LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN (1)

Carnet présidentielle

Retour sur les deux dernières semaines : la campagne s’est animée autour de deux pôles : le salon de l’agriculture et le « coup » de l’impôt sur les riches. La quête des 500 signatures continue pour les petits candidats. Beaucoup les obtiendront : il y a en effet 47426 élus habilités à parrainer. Il est impossible aux grands partis d’imposer des consignes à tous ces gens, d’autant plus que la grande majorité est « sans étiquette » ni affiliation. On mesure alors le degré de chantage de la candidate du FN et de Besancenot.

Les extrêmes nous ont produit un spectacle peu digne de l’enjeu. Entre Mélenchon et Le Pen, il y a une différence de style, mais le fond des discours concède plus à la doctrine qu’au traitement de la réalité. Il y aura pourtant des gogos suffisamment séduits pour céder à leurs promesses fumeuses et inapplicables. Mélenchon, avec un jeu de scène inimitable n’a pas son pareil pour vous annoncer qu’il coupera tout ce qui dépasse, dans la plus pure tradition bolchévique, version Groucho Marx, tandis que l’Héritière du FN, en femme plus rouée que compétente, donne tantôt dans la dédiabolisation –voyez mon joli sourire carnassier-, tantôt dans les fondamentaux racistes pour se garantir son socle électoral.

Le centre est toujours victime de la stratégie d’autonomie de François Bayrou. Elle a conduit pour l’instant dans une impasse. La bipolarisation est évidemment un piège dont il lui sera difficile de sortir, même si au gré des sondages, on peut apercevoir un jour une embellie, le lendemain un assombrissement. Ses conventions thématiques n’ont pas faire ressortir des idées fortes nouvelles et ont été surtout l’occasion de tirer des flèches sur les deux candidats qui caracolent en tête, alternant un coup Hollande, le lendemain Sarkozy. Il paie aussi l’éparpillement de la famille centriste dont il partage la responsabilité et dont les principaux chefs de file continuent de lui tourner le dos. Le Nouveau Centre est en difficulté avec le fiasco de la candidature Morin et s’est prononcé majoritairement pour Sarkozy. Jean-Louis Borloo qui chante dans les banlieues les mérites de la politique du président sortant devrait bientôt annoncer, lui aussi, son ralliement. François Bayrou aurait pu capter tous ceux qui veulent empêcher la victoire de la gauche tout en se démarquant du positionnement du chef de l’état. A cause de son opposition systématique pendant cinq ans, il ne peut plus en être le recours naturel. La réalité c’est qu’il faudrait qu’il choisisse son camp maintenant. D’autant plus que ses porte-paroles sur les plateaux télés apparaissent plus proches de ceux de l’UMP que de ceux du PS. Alors ?

La danse du ventre d’Eva va-t-elle bientôt se terminer ? La principale préoccupation des Français étant l’emploi, l’écologie passe au second plan. Le renfort ponctuel du germanofrançais Cohn Bendit et de José Bové en militant plus discipliné que convaincu, ne permettent pas à sa campagne de décoller.  Pire, elle donne d’elle une image enfermée dans ses certitudes qui en refoule plus d’un. Elle est victime aussi du vote utile des verts roses qui lui préfèrent Hollande dès le premier tour. Et comme l’accord d’EELV avec le PS garantit les sièges de députés souhaités, l’utilité de sa candidature et la nécessité d’un score ne sont plus d’une grande obligation. En gros, maintenant que leur avenir est garanti, ils ont plutôt envie de laisser tomber une candidate impopulaire qui dessert leur combat.

                                                   ...



CHERE EDUCATION

 

Notre éducation nationale coûte cher. C’est toujours le premier budget de la nation. Cette position flatteuse cache une réalité beaucoup moins séduisante. Si l’école a réussi la massification de ses effectifs, elle a largement raté sa démocratisation. Et ce n’est pas faute de moyens !

Nous vivons ainsi depuis des années sur un mensonge en croyant que la valeur du système se jugeait à sa capacité de maintenir dans la cadre scolaire le plus d’élèves possible le plus longtemps possible ; en cachant aux élèves et aux parents que 20% de ses élèves le quittent sans aucun diplôme et en acceptant que ceux délivrés aux autres n’attestent pas d’une formation intellectuelle solide. C’est le résultat d’un maquillage programmé  par l’abaissement du niveau d’exigence et d’une sélection masquée qui éjecte les plus faibles en bout de course. C’est le pire des systèmes !

François Hollande propose la continuité de la tromperie. Il y aurait beaucoup à dire sur les 60 000 postes qu’il veut créer en cinq ans. Il omet d’abord de préciser que cette « faveur » concerne tous les personnels de l’éducation nationale et il se garde de détailler le financement de ce qui apparaît comme une généreuse complaisance à l’égard d’une profession qu’il sait majoritairement acquise à sa cause. Les syndicats tout-puissants de la maison peuvent dormir tranquille : ils pourront continuer à dicter leur volonté aux élèves et aux parents en continuant l’abaissement égalitariste des niveaux de connaissance. Le « marché de dupes » c’est le sien, et les dupés sont en premier lieu les élèves.

Il est urgent d’assurer à tous les élèves la maîtrise des apprentissages fondamentaux, de construire un collège où l’orientation sera un vrai choix, de rétablir le prestige du baccalauréat pour une entrée correcte à l’université. Il faut donc qu’à chaque étage du cursus on soit capable d’identifier les difficultés spécifiques de chacun et qu’on mette en place un dispositif lui permettant de les surmonter. C’est le seul système qui puisse allier exigence et générosité.

C’est cet esprit qu’on retrouve dans les propositions de Nicolas Sarkozy. Adepte de la réforme continue, il ne renonce pas. Des avancées vers le soutien individualisé à l’école primaire sont déjà en place. Dans certains lycées, les chefs d’établissement peuvent choisir leurs prof… malgré la mauvaise volonté des personnels et les consignes de boycott des syndicats. Il faut aller plus loin. 

La revalorisation du travail des enseignants est une nécessité si on veut pouvoir recruter les « meilleurs ». Elle ne va pas sans une refonte des services devenus aujourd’hui illisibles avec, en plus des tâches d’enseignement, de nombreuses réunions imposées par des circulaires ou dans le cadre des « projets d’établissement ». Imposer 26 heures de présence qui permettent en plus des 18 heures  de cours d’assurer ces tâches et de généraliser des « études surveillées » pour aider les plus démunis socialement à faire leurs devoirs, c’est du bon sens d’autant plus que l’effort s’accompagne d’un salaire augmenté de 25% : une proposition honnête et indispensable si on veut rétablir l’autorité et la respectabilité de l’enseignant. Et qu’on ne me parle pas de la tarte à la crème des heures de préparation et de correction, à l’heure du numérique, ces tâches sont considérablement simplifiées et ne justifient pas autant d’heures qu’on veut bien le dire.

Il faut aussi donner plus d’autonomie aux établissements pour leur permettre de s’adapter à leur environnement tant sur le plan pédagogique que matériel, ce qui permettrait de passer notamment du « collège unique » en total échec à un « collège » pour tous, aux procédures plus diversifiées.  

Avec l’école des parents, véritable structure de dialogue et d’échange, et une place élargie à l’alternance pour ouvrir davantage sur les métiers et la vie professionnelle, le système éducatif pourrait retrouver des couleurs et renouer avec la réussite des élèves. A condition d’aborder les évolutions sans… dogmatisme. 

Alors, on pourra à nouveau parler "d' école républicaine".



EDUCATION

  Coeur NS

 
Mes 7 propositions pour l'éducation
Mes 7 propositions pour l'éducation
 
1
 
Revaloriser la condition enseignante
 
en permettant à tout enseignant qui veut travailler plus de faire 26h de présence par semaine au lieu de 18h, avec une augmentation de 25% de son traitement.
 
2
 
Rendre le pouvoir au terrain
 
en donnant plus d'autonomie aux établissements.
   
3
 
Passer du collège unique au collège pour tous
 
dans lequel chaque élève trouvera sa place grâce à des parcours diversifiés dès la 4ème.
   
4
 
Développer “l'école des parents”
 
pour qu'enseignants et parents se parlent davantage.
   
5
 
Généraliser les études dirigées après les cours
 
pour tous les élèves qui en ont besoin, du CP à la terminale.
 
6
 
Généraliser l'alternance en dernière année de Baccalauréat professionel et de CAP

7
 
Redonner au Baccalauréat ses lettres de noblesse
 
avec des épreuves de haute qualité répondant aux exigences de l'enseignement supérieur.  
 

 


BREVES DE CAMPAGNE

 

Regards sur les deux dernières semaines :

Hollande : sus aux riches à 100% ! La démagogie n’a pas de limites.

Le Pen – Mélenchon : un face à face qui tourne au cirque avec Jeanmarine en « auguste triste et acide » et Jean-Luc en « gus à nez rouge ». Paroles, paroles, paroles… Le cirque, ce n’est pas sérieux !

Eva Joly devient “Eva vulgaire”. Abandonnée par les Verts planqués à l’abri derrière leur pacte avec le PS, ils n’ont plus rien à faire de sa campagne. Elle les « emmerde » aussi ? . C’est plus je pédale moins vite, moins j’avance plus vite.

Bayrou : un flop d’audience sur TF1 pour le candidat du « rassemblement ». Byrou prêche-t-il dans le désert ?

Ces petits qui tentent d’exister : Arthaud a deux siècles de retard, Poutou est attendrissant mais inaudible et Villepin est pitoyable et dans le bus, il fait « Giscard dans le métro ».

Re Hollande : sa présence au salon de l’agriculture est aussi crédible que celle d’un veau qui brouterait sur la place de la Concorde.

Sarko : au four (Arcelor) et au moulin (salon de l’agriculture). Il est comme ça !

 

 


L'AMATEURISME HOLLANDAIS

 

S’il y a bien un poste qui ne supporte pas l’amateurisme, c’est celui de Président de la République. Non seulement avec le quinquennat, le titulaire est encore plus en première ligne bien que la réforme constitutionnelle ait amputé quelque peu ses pouvoirs, mais le contexte actuel nécessite clarté des objectifs et fermeté sur les caps à tenir. La démagogie n’a plus sa place et les promesses intenables encore moins.

Depuis que la campagne a commencé au PS, nous avons vu un François Hollande d’abord affublé de tous les défauts par ses « amis » concurrents, puis lui-même varier sur ses propositions et l’interprétation du programme concocté par sa consoeur Martine. C’est déjà un handicap : composer avec un programme dont on peut penser qu’il prévaudrait avec une majorité socialiste élue aux législatives avec des investitures soigneusement choisies par la 1ère Secrétaire.

La faiblesse est surtout apparue à l’occasion des négociations entre le PS et les Verts et surtout l’accord signé entre les deux partis sans que le candidat investi ait eu son mot à dire. On en a retenu principalement un marchandage douteux de centrales nucléaires contre des postes de députés et la valse hésitation en forme de vaudeville  sur un paragraphe effacé-rétabli »… C’est avec incrédulité qu’on a pu voir le candidat accepter la disparition programmée de l’industrie nucléaire, même au ralenti, et avec stupéfaction qu’on a vu le PS céder aux Verts et rétablir une clause que François Hollande avait supprimée.

Le candidat du PS n’a pas encore compris que la campagne électorale ne permettra pas cette fois-ci un comportement qui fait primer la forme sur le contenu. On peut surfer sur l’antisarkozysme . Mais la France est affectée par une crise internationale sans précédent et il faut être en mesure, tous les jours de réagir. Or, ce que nous avons pu observer depuis l’épisode du nucléaire n’est pas plus rassurant : mises au point successives sur les 60 000 postes d’enseignants, atermoiements sur le quotient familial, … un jour on propose, le lendemain on recule si c’est nécessaire. Finalement sur beaucoup de sujets, nous ne connaissons pas les choix exacts du candidat.

On nous dit que depuis le discours du Bourget, il s’est imposé. Rien n’est moins certain.L’autorité qu’on lui découvre ressemble plus à un rôle joué par un comédien qu’à la réalité du personnage : trop théâtral, trop mis en scène. Aujourd’hui, on voit un François Hollande sombrer à nouveau dans la facilité du coup pour coup, la tentation de remplacer ses réponses par l’envie de surfer sur l’antisarkozysme savamment entretenu par ses comparses. 

La méthode hollandaise consiste à contenter tout le monde, c’est-à-dire personne. Ce n’est pas de cela que nous avons besoin. Derrière le discours de « faux dur » qu’il nous sert en singeant Mitterrand se cache le « mou » et le « paresseux » décrit par Martine Aubry. Passe encore qu’il n’ait aucune expérience gouvernementale, c’est un handicap, mais il se corrigera rapidement au feu du pouvoir. Que nous ayons un indécis est beaucoup plus grave. L’habileté manœuvrière risque de faire « long feu » face aux dirigeants chinois, russes ou même européens. Une dernière interrogation, et non la moindre : qu’en sera-t-il de son vrai pouvoir de décision s’il n’a pas la maîtrise totale de sa majorité législative ?

Les temps ne s’accommoderont pas d’un « amateur » à l’Elysée sans que notre pays n’en paie lourdement les pots cassés !


LA VERITE SUR LE FOUQUET’S

 

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Il y a belle lurette que le « Fouquet’s » a perdu son statut de « brasserie pour friqués », sauf peut-être dans l’inconscient populaire. C’est un établissement de standing, sans plus. Il n’y a déjà pas de quoi en « faire tout un plat ». En fait, il y a deux Fouquet’s sur les Champs Elysées : le restaurant et l’hôtel Barrière qui a son propre restaurant à l’étage. C’est là que Nicolas Sarkozy a fêté sa victoire. Voilà comment s’est passé l’événement, rapporté dans le journal Le Monde, il y a quelques jours :

« Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a commencé au Fouquet's, avec ses amis, ceux du CAC 40 et quelques autres. Caviar à la louche, champagne à gogo ? Rien de tout cela qui aurait laissé un souvenir impérissable chez ses hôtes. Non, la soirée fut mondaine et pour tout dire passablement convenue. Il y avait certes suffisamment de champagne pour que Johnny soit modifié en fin de soirée, mais aucun millésime rare. Le plat de résistance était un risotto aux artichauts et aux crevettes. Aux crevettes, pas aux langoustines, ni aux gambas, comme le classique de la maison, le fameux risotto "Robert Hossein", qui aurait fait explorer le « food cost », car le cocktail était offert par la maison. On peut recevoir dignement ses amis sans jeter l'argent par les fenêtres !

En l'occurrence, la fête - si l'on peut dire, tant selon certains elle fut morose car on attendait Cécilia, qui ne se montra pas - se passait sur la terrasse, au premier étage, sur l'avenue George-V. Le risotto avait bien été précédé de quelques amuse-bouche, parmi lesquels des toasts au foie gras, mais aucune de ces pièces raffinées que le chef Jean-Yves Leuranguer et sa brigade d'une centaine de cuisiniers, chef de partie, commis et pâtissiers savent envoyer dans les grandes occasions. Bref, un pot de routine, pris debout, et qui a fait couler beaucoup d'encre, comme l'ont raconté Ariane Chemin et Judith Perrignon dans La Nuit du Fouquet's (Fayard, 2007). »

On a envie de dire « Tout ça pour ça » ! Il n’y a même pas de quoi s’excuser. Chez nous on fait des fêtes bien plus relevées ! Voilà une belle mystification de la gauche, qui est muette au passage sur les habitudes de son mentor « François Mitterrand » qui avait « ses habitudes » au restaurant que tout le monde connaît au moins de façade, table n°38, pour être précis. Il avait lui aussi, ses « amis du Fouquet’s », mais à la différence de Nicolas Sarkozy qui n’y a jamais remis les pieds pendant 5 ans, il les y retrouvait souvent.

On ferait bien aussi de faire un peu plus de tintamarre sur les restaurants fréquentés par nos bobos de gauche , Hollande et ceux qui l’entourent, de la Maison de l’Amérique latine, aux luxueux salons sur le boulevard Saint-Germain, au restaurant Laurent, au bas des Champs-Elysées, autrement plus « classe » avec son chef étoilé, tout comme le « Pré Catelan »… et bien d’autres établissements, plus confidentiels, aux cartes classieuses et suffisamment onéreuses pour faire « le tri ». Mais rien de grave dans ces signes extérieurs de richesse, puisque leur job c’est de s’occuper des « pauvres qui souffrent », entre une coupe de Dom Pérignon et une assiette de ravioles au foie gras et à la truffe. 

 


LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN

 

Carnet présidentielle
L’entrée en campagne de Nicolas Sarkozy est l’événement de cette semaine. Avec un effet prévisible : la bipolarisation autour de sa candidature et celle de François Hollande.  Ce qui marque le paysage cependant, c’est la captation du débat sur tous les thèmes qu’il lance, qu’il s’agisse du recours au referendum pour la formation des chômeurs ou de l’introduction de la proportionnelle dans le mode d’élection des députés. Le ton aussi compte et ses accusations de mensonge concernant son concurrent direct n’ont pas manqué de secouer la classe politique. Une avalanche d’agressions verbales et d’insultes a apporté la réplique. Sauf que nous, on y est habitué depuis cinq ans.

A gauche, rien de nouveau. Et Valérie Pécresse n’a pas complètement tort quand elle souligne « la vacuité de la campagne de François Hollande ». A noter le lapsus révélateur –il n’a pas complètement faux- du candidat socialiste quand il affirme : « aujourd’hui, il n’y a plus de communistes en France » ce qui a aussitôt provoqué les protestations de Jean-Luc Mélenchon et de Marie-Georges Buffet (tiens, elle existe encore ?), sortie de son placard pour l’occasion. Cela a permis à « l’amère de Lille »  de jouer les « pompières de la gauche », son rôle favori. A noter aussi, la très grande discrétion des médias qui se sont bien gardés de reprendre les déclarations de M. Hollande sur les « camps de roms ». Il a beau avoir alambiqué son expression, c’est pourtant bien ce qu’il a proposé. Que n’aurait-on pas entendu si le propos avait été tenu par Claude Guéant … Chasserait-il lui aussi sur les voix du Front National ? On retiendra son passage par la Corrèze pour présider le Conseil Général qui est le plus endetté de France. Il y prône la rigueur douce… en demandant l’aide de l’Etat : vous avez dit bizarre ? Un exploit dont les socialistes ne se sont pas vanté, c’est le « Fiabusco », je veux dire le fiasco de Fabius en Chine : envoyé par son candidat, il n’a pu rencontrer aucun dirigeant important du pays. En sera-t-il moins arrogant ?   Pour faire bon poids on terminera sur cette affirmation très nuancée de Claude Bartolone : le quinquennat qui s’achève est « un quinquennat de faussaires ». Il parlait certainement pour lui, de l’affaire Guérini, des malversations du département de l’Hérault ou du financement du PS dans le Pas-de-Calais. Plus inquiétante est la campagne qui est lancée pour préparer les esprits à une purge stalinienne en cas de prise du pouvoir : la valse des hautes fonctionnaires catalogués qui seront remplacés par de « bons et vertueux » encartés au PS.

Du côté des Verts, il y a de quoi s’amuser. L’Eva n’en rate pas une. Elle a voulu nous faire croire qu’elle pouvait se faire élire « en allant se faire voir chez les Grecs » ! C’est bien ce qui lui pend au nez. En répondant sur TF1 à une mère de famille qui l’interrogeait sur son pouvoir d ‘achat, elle a cité notamment que les appareils ménagers devraient avoir une vie plus longue que deux ou trois ans : décidément, on n’a pas les mêmes engins. Chez nous ils durent une dizaine d’années en moyenne. C’est un détail. Pour le reste, elle rabâche les accusations éculées sur Nicolas Sarkozy, président des riches.

Le Béarnais se cramponne. Coincé autour de 10-12%, il multiplie les appels au regroupement des centristes, qui ne l’entendent pas et hurle contre la « sarhollandisation » du débat. Cela rappelle la caricature des Guignols, vous savez le « ben, heu… » pour essayer de mettre son grain de sel. Rien de nouveau. A la place de son âne, il devrait s’acheter un chameau : c’est plus pratique pour traverser le désert. Alors que s’il était un peu moins tourné vers son nombril, le plus beau du centre, il pourrait faire du bon boulot avec Nicolas et participer activement au redressement du pays.

Morin ; comme on s’y attendait, a jeté, lui aussi l’éponge et appelé à rejoindre le combat du Président sortant. Ce qui a fait dire à François Bayrou ce trait d’humour très gascon (prononcer gars con) : avec Christine Boutin « ça fait zéro + zéro = la tête à Toto ! ». Pas sûr !

La machine Sarkozy s’est mise en marche. On l’a bien vu avec le meeting de Marseille consacré à la France : la foule, l’état-major au grand complet, la musique et surtout des drapeaux tricolores et rien que du tricolore pour ce rendez-vous consacré à la France. Un discours d’anthologie qui a remué la sphère médiatique et la gauche bobo : c’était fait pour ça. Nicolas Sarkozy était samedi rue de la Convention pour inaugurer une permanence sobre à souhait. Il était ce matin aux halles de Rungis  (non, il n’a pas acheté un steack halal), puis chez Alsthom à Aytré et aux « Boucholeurs », ce village ravagé par la tempête Xynthia. On a droit aussi à une polémique fabriquée de toute pièce sur l’arrivée de Borloo chez Véolia – c’est faux- dans laquelle tous les candidats et surtout la gauche se sont engouffrés avec une violence suspecte. Sarkozy remonte : tout doit être fait pour l’empêcher. « TSS » : on connaît. Certains avaient déjà tenté ça pour l’UMP avec le succès que l’on sait. Ils peuvent cogner dur, Nicolas Sarkozy n’est jamais aussi bon que dans cette situation d’adversité.

Et Le Pen c’est La Panne. La pauvre Jeanmarine en est réduite à l’invective et à tenter de remobiliser même ses propres troupes. Elle reste encore troisième si l’on en croit les sondages, mais l’espoir d’être au deuxième tour s’amenuise de jour en jour, accréditant l’idée que voter Le Pen, c’est un vote perdu. Son programme n’est pas crédible et l’on sait, ce soir, qu’il lui faudra bien trouver ses cinq cent signatures.  Citer Brasillach dans un meeting, n’est pas la meilleure façon de rameuter les foules, même si peu de gens savent aujourd’hui qu’il était un collabo. Elle a trouvé un cheval de bataille avec l’abattage halal : son registre anti-immigration  en a été ragaillardi l’espace d’un week-end. Mais la manipulation était trop grosse, et surtout l’exploitation reposait sur une exagération qui a mis tout le discours (grotesque) par terre. Minable !

 

 

 


L’HYMNE A LA FRANCE FORTE

 

  Meeting Marseille 2 Meeting Marseille Meeting marseille 3


Que les médias sont réducteurs et rendent compte d’une réalité avec le prisme déformant que chacun veut bien utiliser. Ainsi du discours de Marseille prononcé par Nicolas Sarkozy, ce n’est pas que François Hollande n’aime pas la France, ce qui n’a pas été dit et résulte d’une interprétation d’un long passage dans lequel il demande si « on aime la France » quand on agit de telle ou telle façon. Ceux qui donnent la réponse montrent que la démonstration était suffisamment convaincante.

Ce que j’ai retenu du discours, moi, c’est la définition de la France qu’il aime : ça tombe bien, j’ai la même que lui. Nous aimons la même France !  Ce pays généreux qui est aussi la cinquième puissance du monde et qu’il a bien servie pendant ces presque cinq ans.

Il s’est appliqué à retracer les difficultés qu’il a rencontrées : qui peut nier que nous avons évité la catastrophe en 2008 avec la crise financière, qui peut nier que nous l’avons encore évitée en 2009 avec la crise économique et la récession, qui peut nier que l’Europe est passée près du gouffre au cours de l’été 2011. Dans chacune de ces crises, le Président Sarkozy s’est activé et a permis que le pire soit évité par ses initiatives. Ces crises ont-elles fait des dégâts : à l’évidence et ils se nomment chômage, stagnation du pouvoir d’achat et explosion de la dette. Lui sont-ils imputables ? Evidemment non : qui aurait fait mieux ? Certainement pas la gauche, avec ses idées rétrogrades et coûteuses.

Il s’est appliqué aussi à rappeler toute l’action réformatrice qu’il a menée en parallèle et dont les résultats sont aujourd’hui masqués par les conséquences des crises. Ces réformes, il fallait les faire. Bien sûr qu’il serait pédant d’affirmer que toute a été réussi. Personnellement j’ai aimé cette forme d’humilité de Nicolas Sarkozy. Elle lui correspond plus qu’on ne croit. Qui peut le contredire quand il affirme « jamais autant de réformes n’ont été accomplies depuis le début de la Vème République. Ces décisions difficiles, je les assume. Si je ne les avais pas prises à temps, où serions-nous aujourd’hui ? ».  C’est une manière d’amener chacun à bien mesurer les enjeux du scrutin. Occulter toute cette action et ne pas reconnaître que par son action, le Président de la République nous a évité le pire, n’est-ce pas mentir aux Français ?

Oui, il brandit l’étendard du volontarisme et ça lui va bien : « la volonté ne peut pas tout, mais sans volonté on ne peut rien ! ». Mener les réformes avec courage, prendre les décisions difficiles, ne pas reculer devant les obstacles et tenir un discours de vérité, c’est sa manière d’aimer la France, et c’est aussi « refuser de sacrifier son avenir ». Nous partageons sa conviction que la « France sortira plus forte de cette épreuve ».

Mais dorénavant, la tâche sera plus difficile puisque le Sénat est passé à gauche, le passage par le « congrès » est condamné. Pour réformer quand les corps intermédiaires s’opposent, ce qui est à craindre avec la formation professionnelle, il reste le recours au referendum. On comprend pourquoi il se tourne vers le « peuple » et retrouve un chemin gaulliste qu’il a peu emprunté.

Oui, « quand on aime la France, on ne ment pas tous les jours aux uns pour faire plaisirs aux autres. On dit la vérité aux Français sur ce que l’on veut faire ! »

On retiendra aussi de ce meeting sa proposition d’introduire un peu de proportionnelle dans les élections législatives pour permettre à tous les courants d’être représentés mais aussi une concertation pour diminuer le nombre des députés.

Nicolas Sarkozy a été combattif, mais pas agressif comme se sont complus à le répéter les commentateurs. Il n’y a pas de violence, et si les mots font mal c’est qu’ils touchent les points sensibles de l’adversaire. On sait que les Français restent suspicieux à l’égard du candidat du PS notamment sur sa capacité à tenir ses promesses une fois au pouvoir. Ce n’est pas Nicolas Sarkozy qui en est responsable.

Quant à la violence teintée de mépris, il ne faut pas chercher bien loin dans les commentaires comme celui de Benoit Hamon : « candidat du peuple, c'est aussi crédible que si Mme (Laurence) Parisot se posait en représentante des ouvriers ou M. Madoff en représentant des petits épargnants », ou de Moscovici : « j'ai vu hier un président qui n'était vraiment pas à la hauteur de sa fonction et dont le meeting était de nature à dégrader le débat public ». Rien que ça. Je vous passe Montebourg et Bartolone…. Mais ça ne les empêche pas d’envisager de changer les « fonctionnaires du système » : cela porte un nom : la chasse aux sorcières. C’est digne des régimes totalitaires mais ça ne les dérange pas.

Décidément, comme le dit Nicolas Sarkozy : « Nous ne leur ressemblons pas, nous ne serons jamais comme eux, nous n’avons pas les mêmes méthodes… ».

 

 


UN FIASCO, LE QUINQUENNAT ?

Coeur NS

... Alors voilà l'inventaire (partiel) d'un bilan qui est un "fiasco" selon M. Hollande :

Des réformes qui vont marquer le pays en profondeur et qui sont un véritable progrès de notre démocratie (elles sont courageuses car les cinq premières réduisent son propre pouvoir de président) :

- La possibilité de recours individuel devant le conseil constitutionnel
- Modification de la constitution et Réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du Parlement et des citoyens
- La limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République
- Nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l'ordre du jour de l'Assemblée, leur permettant de mieux contrôler le gouvernement
- Réunion annuelle des deux chambres réunies à Versailles pour entendre le Chef de l’État
- La loi de représentativité syndicale qui les renforcera tout en favorisant le dialogue social.
- L'autonomie de l'Université réclamée depuis 1968 par P. Mendès-France, leader de la gauche. Même imparfaite, elle met à bas le tabou de l'égalitarisme et sera porteuse de fruits sur le long terme.
- Réforme des collectivités territoriales que depuis 20 ans aucun gouvernement n'avait réussi
- Réduction du nombre d’élus avec la création des conseillers territoriaux en lieu et place des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
- Redéfinition des cartes judiciaires qu'aucun gouvernement précédent n'osait faire
- Ouverture de la saisine du Conseil supérieur de la magistrature aux personnes qui veulent mettre en cause le fonctionnement de la justice jusqu’à même sanctionner des magistrats
- Redéfinition de la carte des villes de garnison que personne n'osait faire
- Redéfinition de la carte hospitalière
- Mise en chantier de la modernisation du Grand Paris
- Rapprochement des policiers et gendarmes sous la même autorité, d’où une amélioration de 50% d’élucidation des crimes et délits
- Création du service civique volontaire (15 000 jeunes engagés pour 45 000 demandes en 2011 et 75000 en objectif 2014) 

Des résultats innombrables, et parmi les plus importants (pour ne pas lister ses 931 réformes) :

- La réforme des retraites. Il fallait la faire. Nécessairement impopulaire, aucun des prédécesseurs n'avait eu le courage de l'affronter mais tous la disaient indispensable et urgente.
- Mise en place du service minimum lors de grèves de secteurs publics
- La suppression de la taxe professionnelle (impôt imbécile selon F. Mitterrand)
- Effort considérable et sans précédent en faveur de la recherche et de l'Université ; et aussi le triplement du crédit d'impôt qui soutient la recherche des entreprises et permet un afflux de capitaux privés vers l'enseignement supérieur
- La suppression de la publicité à la télévision publique : les Français gagnent 20 minutes par jour
- *Revalorisation du salaire des enseignants (équivalent à un 13° mois) en contrepartie de leur réduction en nombre
- Réduction de la délinquance –17% ; des homicides –40% ; des atteintes aux biens – 28% ; de la délinquance de proximité – 40% ; et aussi de la mortalité routière
- Hausse de 20% du budget justice avec 1300 postes supplémentaires – Création de 9400 places de prison – Plusieurs mesures pour éviter les récidives (peines planchers, rétention de sûreté, traitements préventifs…) – Recouvrement des avoirs illégalement acquis par des condamnés, etc.
- Meilleure maîtrise de l’immigration (32 000 reconduite aux frontières de clandestins, naturalisation en baisse de 30%, 300 000 contrats d’intégration signés depuis 2007, etc.)
Emploi
- *La relance de l'économie par l'investissement et non par l'assistanat comme dans le passé qui ne donnait que des apaisements à court terme mais des affaiblissements économiques graves à long terme
- *L'aide à l'industrie automobile, industrie capitale et vitale pour l'économie française
- *La réduction de 160 000 fonctionnaires dont la pléthore plombent notre économie. Contrairement aux apparences, cette mesure est la plus efficace pour l’emploi
- Création du statut d'auto entrepreneur qui s'avère un grand succès
- Création de 2,5 millions d’entreprises durant le quinquennat avec soutiens renforcés et simplifiés
- Amélioration de la flexibilité de l'emploi avec la rupture contractuelle
- Les demandeurs d’emploi ne peuvent plus refuser plus de deux offres d’emploi valables sans risquer de perdre leur indemnité
- *Développement de l’apprentissage au lieu de forcer des jeunes à suivre des études secondaires qui ne leur servent à rien
Agriculture
- *Quatre mesures phares en faveur de l’agriculture ont permis aux agriculteurs de dépasser la crise et d’envisager plus sereinement l’avenir et à 7000 jeunes par an de s’installer
- Maintien de la PAC au niveau européen
- *Allègement des charges sociales sur l’heure de travail agricole qui passe de 12,81€ de l’heure à 9,43 payé par la taxe sur les sodas de 0,02€ par canette.
- *Amélioration des retraites agricoles (création d’un minimum, revalorisation, extension au conjoint)
Logement
- Encouragement de la construction (loi Scellier, pass foncier, prêts à taux zéro doublés) 
- Construction au total sur le quinquennat de 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux contre la moitié seulement entre 1997 et 2001
- *Modération des loyers par la modification de l’indexation
- *Instauration du droit au logement opposable (34974 ménages ont pu être relogés après recours)
Assistance
- *Augmentation de 30% du budget de logement des Sans abri qui est passé à 1,13 milliards
- *Annoncés en mars 2010, onze établissements de réinsertion scolaire fonctionnent désormais (cent cinquante élèves de 13 à 16 ans ont rejoint ces structures, 9 autres sont prévus en 2011)
- *Forte augmentation des bourses et des logements pour étudiants
- *Création du RSA (1,9 millions de foyers aidés – mais surtout, il n’est plus aussi intéressant qu’avant de ne pas travailler
- *Revalorisation de 25% sur 5 ans l’allocation adulte handicapé et le minimum vieillesse
- *Création d’un prime pour les salariés des entreprises dont les dividendes augmentent
- *Assouplissement des accords d’intéressement des salariés aux fruits de leurs entreprises

Économie (chiffres selon l’Insee)
- Augmentation de 4% du pouvoir d’achat des Français durant le quinquennat
- Et diminution de 1 million du nombre de personnes qui gagnent moins de 15 000 € par an

J’ai repéré d’un * les mesures ci-dessus à fort impact social ou favorables aux chômeurs. On voit qu’elles sont nombreuses et contredisent radicalement l’idée d’un gouvernement pour les riches.

 Voilà pourquoi "la violence" ce sont les mensonges de la gauche, comme le dit très bien NKM !

C'est Hollande qui devrait présenter "ses excuses" !!!