HISTOIRE
Previous month:
avril 2019
Next month:
juin 2019

C’EST LA DOUCHE FROIDE !

Elections-europeennes 2019

 

Aveu d’impuissance :  on ne peut rien faire contre le rouleau compresseur des  médias.

Mais que s’est-il  donc passé  entre le vendredi où les sondages situaient la liste Bellamy entre 12 et 14% et dimanche  à 8% ? Le  moins qu’on puisse dire c’est que le compte n’y est pas. Il y a un tel décalage  entre l’intensité de  la campagne, l’enthousiasme qu’elle a  suscité,  la  mobilisation qu’elle a entraînée et le résultat final, qu’on a peine à y croire. L’incompréhension domine : sommes-nous si marginaux ? Nos thèmes européens étaient-ils si déplacés ? On nous réclamait l’union : elle était réalisée avec des personnes de talent et nos représentants n’ont pas démérité dans la cacophonie des débats.  La  campagne active sur le  terrain n’a pas payé, c’est une leçon à retenir.

Nous nous sommes heurtés à  l’hostilité générale des médias et à l’efficacité logomachique d’un Bardella. Le  système Macron a fonctionné à plein et le « vote utile » qu’il  a suscité nous a pris en étau, reléguant au second plan le sujet du scrutin : l’Europe. Il  y a ceux qui ont voté Macron pour éviter  Le  Pen, et ceux qui ont voté Le Pen pour sanctionner Macron : *plumés des deux côtés  ! Un tel système démocratique fondé  sur le rejet, ne tiendra  pas longtemps.

Il y a  pourtant des choses positives à retenir de cette campagne.

D’abord  la candidature de  François-Xavier Bellamy a réhabilité la politique au sens noble du terme, en assumant ses convictions, y compris lorsqu’elles sont minoritaires  et   pour cette fois, nous tenions un candidat sincère capable d’incarner une ligne politique intellectuellement fondée.

Ensuite, cette élection a permis de réaliser le rassemblement de toutes nos sensibilités associées à celle du centre d’Hervé Morin, et ce n’est pas un mince acquis, si on sait le faire  perdurer, notamment pour les  prochaines échéances locales pour lesquelles nous aurons encore des cartes à jouer. Le nombre des élus locaux, départementaux et régionaux qui ont apporté leur soutien à la liste Bellamy montre que Les  Républicains ont une implantation que La  Rem n’a pas.

Enfin, il reste à espérer que la douche froide de ces résultats ne réduise pas à néant le sursaut militant et d’adhésions que nous avons observé.

On ne peut que regretter que nos concitoyens se soient laissés manipulés par des  médias de gauche,  leur montrant Les Républicains comme un parti inutile, et présentant un seul enjeu :   celui du match entre Macon et Le Pen. Résultat : les trois premiers, comme  par  hasard sont tous les trois de gauche. Car il faut bien se dire que la Marine a un  programme de gauche qui rejoint souvent celui de Mélenchon, que les écologistes sont des « pastèques », vertes à l'extérieur, rouges à l'intérieur,  et que Macron va continuer la politique dite de la « demande », typiquement de  gauche, distribuant sans compter, sans se préoccuper du déficit et de la dette et donc qu’avec LREM,  la  France marche (court, même) droit dans le mur.

De  quoi demain sera-t-il fait ?

Commençons déjà par un Grenelle de  la droite et du centre si on veut sauver l’essentiel ;  mais je crains que chacun ne se voie un destin présidentiel et  que ce soit compliquer à réaliser.  L’union est  un combat, ça, on le sait depuis très longtemps. Si nous avions fait un bon score, chacun s’attribuerait les lauriers,  mais comme  c’est un échec cuisant, le  fautif est tout désigné. Il y en a qui tire déjà sur le  pianiste.

Et l’Europe dans tout ça ?

En France on a eu une participation élevée de près de 10 points de plus qu’à la dernière élection. Macron a perdu son pari mais sauvé  les meubles, car le Rassemblement National a devancé le parti de la majorité, sans véritable surprise. Qu’un parti extrémiste eurosceptique arrive en tête des élections européennes en France n’émeut plus personne...   Les Verts créent la surprise en prenant la troisième place. Pour Les Républicains,  c’est la désillusion, je n’y reviens pas, et aussi pour la France insoumise et ce dont on ne se plaindra pas. Quant au PS, il  est soulagé : il a dépassé les 3% pour rembourser sa campagne.

En Allemagne, les conservateurs d’Angela Merkel arrivent premier mais avec un score historiquement bas (28%). Les partis conservateurs gagnent également en Croatie, en Finlande, en Grèce, en Lettonie, en Lituanie et en Irlande. Les sociaux-démocrates sont en tête en Espagne, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas, au Portugal, en Slovaquie, en Roumanie et à Malte. Les libéraux (dont fait partie LREM) obtiennent le plus de sièges en Estonie, au Luxembourg, et en République Tchèque. Les partis nationalistes et souverainistes arrivent en tête en Italie, en Hongrie, en Belgique et en Pologne. Ils détiennent ensemble 22% des sièges, mais forment 3 groupes divisés.
S’ils ne gagnent nulle part, les verts avec 9.3% des sièges, font plusieurs percées comme en France, en Allemagne, en Belgique ou encore en Suède.

Les deux groupes traditionnels, les conservateurs de droite (23.8%) et les sociaux-démocrates de gauche (20%) conservent le plus de sièges au Parlement européen, mais ils ne représentent plus la majorité. Une défaite qu’ils doivent en grande partie au score en France des Républicains et du PS.
Au final, on se retrouve donc avec une Europe très divisée, sans groupe majoritaire, donc affaiblie.
Et la France sera sur la touche, peu représentée dans les deux principaux groupes politiques européens, avec les Républicains minoritaires chez les conservateurs et le PS inexistant chez les sociaux-démocrates.

Il reste à suivre les tractations pour la répartition des postes et la présidence de la Commission.

En guise de conclusion, je veux adresser à François-Xavier Bellamy un grand merci : il y a longtemps qu’un homme politique ne m’avait fait vibrer autant par ses discours. J’ai envie de lui adresser à mon tour cette belle  citation de Bernanos qu’il  avait utilisée au meeting de Paris : « Tenez bon, tenez ferme, soyez fidèle… » et  je voudrais ajouter mon admiration pour Agnès Evren et Arnaud Danjean qui ont porté si bien nos idéaux avec  le reste de  la  liste.

 

*Seulement 34% des électeurs de François Fillon il y a deux ans ont effectivement voté cette année pour la liste de François-Xavier Bellamy, Ils ont été 27% à voter pour La République en marche (LREM), 18% pour le Rassemblement national (RN), 9% pour l'UDI.

 


AMERICA GREAT AGAIN ? PAS SÛR !

Donald Trump

Une guerre commerciale aux effets contradictoires.

Trump s’agite  beaucoup et régente le monde à coups de tweets rageurs. Il a fait de la Chine le principal  adversaire des Etats-Unis avec un objectif : empêcher le pays d’Asie de lui passer devant. En apparence, tout semble lui réussir : l’économie américaine tourne à fond et le chômage n’a jamais été aussi bas. Mais ce n’est qu’une facette.  Selon Patrick Artus, les droits de douane imposés par Trump ont creusé le déficit commercial américain sans pour autant bénéficier à l'économie du pays. Il a d'abord mis en place des droits de douane sur l'acier, l'aluminium, le bois, les machines à laver, le lait, les panneaux solaires. Puis il a ajouté 10 % de droits de douane sur 200 milliards de produits chinois qui sont devenus 25 % le 10 mai. Entre temps il a négocié un accord avec les Chinois, puis ceux-ci ont rompu… On dispose de  suffisamment d'évaluations des mesures mises en place l'année dernière et elles montrent exactement ce qui était prévisible, à savoir qu’elles n'ont eu aucun effet positif sur l'économie américaine. Certes les recettes douanières ont permis de financer en partie des  baisses  d’impôts  monumentales qui ont bénéficié surtout aux entreprises, mais  elles renchérissent les  produits importés pour les consommateurs. Comme les Chinois n'achètent plus de produits énergétiques ni de produits agricoles aux États-Unis, le résultat ne s’est pas fait attendre : le déficit commercial des États-Unis vis-à-vis de la Chine est en train d'exploser. Autrement dit, les mesures ont surtout fait que les Américains payent plus cher ce qu'ils importent. Le protectionnisme produit deux effets qui s'annulent, d’un côté on taxe des produits importés qu’on paie plus cher mais comme c'est une taxe il faut la redistribuer. Donc ce qu'on vous prend dans une main en payant plus cher les importations on vous le rend de l'autre en rendant le produit de la taxe sur les importations. Voilà pourquoi l'effet sur l'économie américaine est quasi nul, donc ça peut durer.  Cette  économie de  Parkinson, Trump la pratique à des fins uniquement électoral, parce qu’elle lui donne l’apparence du beau rôle.

La  guerre commerciale  n’est qu’un aspect de l’affrontement entre les États-Unis et la Chine. C’est aussi une guerre technologique et même  une guerre économique totale. Il s’agit du leadership économique et technologique mondial. Trump tape là où ça fait mal, mais pour combien de temps ? L'affaire Huawei est un bon exemple de ce qui se passe, parce qu’elle est devenue une affaire mondiale  et constitue l’un des noeuds du conflit entre la Chine et les États-Unis. Huawei, créé en 1987 à Shenzhen, est un fournisseur de réseaux de télécommunication aux opérateurs. Trump en a fait une cible en l'accusant d'espionnage. Le Japon et la Grande-Bretagne, de peur des représailles américaines, ont donc décidé de ne plus partager de technologie avec Huawei. C'est un revers majeur pour le Chinois qui n'a plus accès aux puces de Qualcomm,  fabricant de composants électroniques américain, ou encore Intel et qui ne pourra plus intégrer Androïd. Est-ce ce conflit qui en est la cause ? Toujours est-il que Qualcomm s’est pris 12% de baisse : 10 milliards de dollars envolés. Et un juge vient de donner raison à la commission de la concurrence américaine, la FTC, qui accuse Qualcomm d'avoir verrouillé le marché des iPhone. Comme quoi, rien n’est facile   !

Il reste quand même la grande inquiétude : la  guerre qui fait rage bride inévitablement le commerce   mondial  et la  croissance va s’en ressentir.  Le FMI vient d’abaisser la prévision pour la deuxième fois à  3,3%  avec un coup de mou en Europe. Il semblerait que l’Allemagne rechute.  Heureusement pour la France tout va bien. Enfin,  on aimerait le croire !

En attendant les marchés plongent.

 

 


LA CAMPAGNE CONFISQUEE

Macron planté

Et maintenant l’omerta.

J’ai envie de vous dire que les médias nous prennent vraiment pour des imbéciles et se  moquent de nous.  Depuis que François-Xavier  Bellamy a atteint 15,5%  dans les sondages, il y a une dizaine de jours, tout a été fait pour occulter le succès de sa campagne. Voilà même qu’il régresserait alors qu’il  engrange chaque jour de nouveaux soutiens. Ceux qui sont les mieux placés pour percevoir le  mouvement de fond ce  sont les maires et plus de 800 d’entre eux ont décidé de signer,  chose rare,  une tribune de soutien à sa liste. On trouve  parmi   les signataires des maires capés,  des anciens macron-compatibles comme Estrosi, parmi  une foule d’élus de la France profonde. François-Xavier  Bellamy a réuni notre famille politique et a reçu le soutien de François Baroin, de Michel Barnier et de Nicolas Sarkozy… Jamais  les  salles de meetings n’ont été aussi pleines. A  Paris, le Palais  des  Congrès  a fait salle comble, plus de 4 000 personnes sans que le moindre média n’en fasse écho ni n’en publie la moindre image !  Ce qui se passe est gravissime : à bien des égards les institutions sont bafouées ou contournées à tel point que des quotidiens régionaux ont refusé de  publier une interview présidentielle parce qu’ils ont considéré que leur indépendance n’était pas respectée (relecture des articles avant publication). Et que dire de l’égalité du temps de parole … Face à l’omerta imposée et aux abus du macronisme en détresse, une seule réponse  s’impose : un « tsunami Bellamy » dans les urnes !

Macron-le-pathétique.

Macron s’implique dans la campagne en appelant à faire barrage au populisme. Mais ce n’est pas du tout l’enjeu. Que Marine Le Pen envoie 24 ou 25 députés  à Strasbourg,  soit autant que de sortants, cela ne changera  pas la face de l’assemblée européenne. La volonté présidentielle de réduire le débat à son affrontement avec l’extrême-droite est une escroquerie de plus et son engagement dans la campagne à un niveau qui n’est pas celui d’un Président de la République est pathétique. Arguer que ne pas voter Loiseau et mettre le RN en tête, « ce serait affaiblir la voix de la France », n’a pas beaucoup de sens puisque c’est déjà fait : plus personne ne suit Macron en Europe. En réalité, il veut surtout sauver sa peau. Il n’échappera pas, quoi qu’il fasse, au vote sanction, et le RN n’a pas besoin des électeurs de droite pour cela : ceux de la France insoumise ne manqueront pas de faire l’appoint. Surtout, il y a une deuxième manière de sanctionner Macron, c’est de circonvenir son projet d’élimination de  la droite du paysage  politique en confortant la liste de l’alliance « Les Républicains, Les Centristes et  CPNT », de façon à constituer, le moment venu, une possibilité d’alternance républicaine crédible.  Voilà pourquoi il est important que la liste Bellamy, derrière laquelle toutes les sensibilités des Républicains se sont rassemblées, fasse dimanche prochain le meilleur score possible.

L’avenir est en jeu.

Je me répète, mais je tiens à le redire : cette élection, si elle devait se résumer à un referendum pour ou contre Macron, serait catastrophique. Ce serait faire l’impasse sur l’essentiel. Ce qui est en jeu c’est à la fois l’avenir de l’Europe et celui de la France. En s’accrochant au slogan « Une France forte dans une Europe solide », Edouard Philippe a le sens de l’euphémisme.  Sous son gouvernement jamais la  France n’a été aussi faible,  plombée par un déficit toujours croissant et une dette abyssale.  L’amélioration que l’on connaît ne sera  que passagère parce qu’elle est le fruit d’une relance artificielle à coups de milliards d’argent public, non financés. 28ème sur 28 dans l’Union : voilà la réalité ! Quant à l’Europe, le  projet du Président n’est qu’une fable à laquelle aucun de nos partenaires n’adhère.

Voilà pourquoi Les Républicains et leurs alliés représentent une chance qu’il faut saisir.

Pour Rétablir la France : il faut préparer l’alternance qui permettra de rétablir la France en mettant en œuvre les réformes qui n’ont pas été engagées, en priorité diminuer la dépense publique, afin de redonner les marges de manœuvre à nos entreprises et baisser les impôts.

Pour Refonder l’Europe : il faut envoyer  au parlement européen des députés  utiles qui soient en situation de se faire entendre et de promouvoir les 75 propositions du projet qu’ils portent. Aucune autre liste ne peut prétendre à cette capacité.

Le 26 mai, plus que jamais voter « utile » c’est voter « Bellamy » !

 

 


REFLEXIONS DOMINICALES SUR L’EUROPE

Bellamy Jacques Brel

 

Je viens de regarder le  Grand Jury RTL, LCI, Le Figaro, avec  François-Xavier Bellamy.  De quoi a-t-on parlé ? Pendant 25 mn de commentaires sur l’actualité du jour et pendant 5 mn du projet européen à coups de questions à réponses binaires : pour ou contre ! Après  on s’étonne que nos concitoyens ne s’intéressent pas au scrutin de dimanche prochain ! Ce sont les  médias qui tuent l’Europe ! Car de leur côté,  les candidats font de leur mieux, à commencer par Bellamy qui a été impiégeable comme  à son habitude.

Quelques clés pour voter.

On est de  droite, ou on est de gauche.  Les deux années qui viennent de s’écouler nous ont suffisamment démontré que « en même temps »  ça n’est pas  possible et ça penche furieusement à gauche. D’ailleurs la liste  Loiseau ressemble de  plus en plus à  une liste de la gauche plurielle à tel  point qu’on se  demande ce que peut bien y faire un Raffarin parmi  les soutiens, aux côtés de Royal,  sa meilleure ennemie, Cohn-Bendit, Hue, Le Guen, Guigou … sinon se ridiculiser. Donc si vous êtes de droite ou de centre-droit, ça n’est certainement pas la liste qu’il vous faut, sauf à aimer se retrouver cocu. Et ne cédez pas aux imprécations du piètre Edouard Philippe qui se réfugie dans l’invective  qu’il voudrait réductrice  de « droite Trocadéro » à notre adresse,  qualificatif complètement hors sujet quand il s’agit de l’Europe. Quel étrange Premier ministre que celui-ci, qui donne des leçons à tout le monde, lui qui a rejoint Macron caché avec une couverture sur la tête, à l'arrière d'une voiture conduite par Alexandre Benalla ! 

L’Europe de Giscard est morte.

Je sais  bien que certains de nos amis ont envie  de voter  pour le projet porté par LRem, parce qu’il  est, au moins dans les mots, dans le prolongement du rêve giscardien. Ce rêve que Giscard promouvait avec Helmut Schmidt, fut poursuivi ensuite par le tandem Mitterrand-Kohl. Il nous a valu l’Euro et le traité de  Maestricht transformant la CEE (marché commun)  en une Union européenne plus politique.  Mais voilà, cette Europe-là a connu un AVC en 2005 avec le refus de la Constitution européenne,  sous le double coup d’un élargissement trop rapide et des assauts de la démagogie. Chirac et son referendum en est en partie responsable mais c’était déjà le désamour. Nicolas Sarkozy a bien tenté de relancer la  machine, mais le traité de Lisbonne n’a pas pu remplacer la  Constitution et a montré ses limites : le déficit politique d’un système qui conduit trop souvent à l’absence de leadership, a été comblé par les technocrates avec les dérives qui sont reprochées aujourd’hui.

Réconcilier les peuples avec l’Europe.

L’urgence, et c’est l’enjeu du scrutin de dimanche prochain, c’est de réconcilier les peuples  avec  l’Europe en lui permettant d’être utile là où nous avons besoin d’elle. Car nous avons besoin d’un Europe forte et d’une  « Europe puissance » pour rééquilibrer la mondialisation, relever le défi migratoire, lutter contre le réchauffement climatique, participer à la course à  l’intelligence artificielle ou lutter contre la cybercriminalité. Nous avons besoin d’une Europe « projets » pour faire avancer la science, par exemple pour trouver les remèdes aux maladies neurodégénératives  qui concernent tant les peuples européens vieillissants. Nous pouvons le faire, nous avons bien Airbus et une agence spatiale… Et unis, nous avons les moyens de nous faire respecter : avec un PIB de 28 800 milliards d’euros,  l’UE domine l’économie mondiale devant les USA avec 19 225 milliards d’euros et la  Chine avec 12723  milliards d’euros.  Il suffit donc de vouloir ! (On comprend mieux pourquoi Trump ne veut pas d’une Europe unie)

Le vote Républicain est la solution.

Bellamy congrès 2C’est tout l’objet du projet porté par les  Républicains, travaillé pendant un an avec nos alliés au parlement européen.  Il  est clair, précis et peut s’accommoder des institutions actuelles tout en proposant des inflexions compatibles : abandonner ce qui ne marche pas, élargir ce qui marche,  compléter ce qui est nécessaire.  Voilà la démarche.  Ceux qui en France partagent les idées de la droite et du centre doivent se tourner vers la seule liste qui fait un choix clair pour l'Europe et qui le fait en défendant les valeurs de la droite et du centre. C’est évidemment la liste Bellamy. Ne nous laissons pas  prendre  par les bonnes nouvelles qui tombent en ce moment comme les obus à Gravelotte : tous les cadeaux ont un prix, surtout quand ils ne sont pas financés. Le peu de croissance dont le gouvernement se glorifie et qui fait reculer le chômage (tout doucettement), ce sont nos impôts de demain, car rien n’est financé. Ne nous laissons pas détourner de notre vote par cet anti- fascisme de théâtre qui voudrait que l’on vote utile en votant Emmanuel Macron : mais ce vote n’est utile qu’à une seule personne, Emmanuel Macron lui-même. Nous ne voulons pas avoir à choisir entre l’Europe et la France. Ni Macron dont personne ne suit le  projet, ni Le Pen qui veut déconstruire l’Europe, dimanche prochain, le seul vote utile, c’est le vote Bellamy : vous porterez la  voix de la France par un groupe le plus nombreux possible au sein du parti influent qu’est le PPE.  Rien n’est joué d'avance dans ce scrutin ! Transformons l'élan en victoire  !

Electrices, électeurs, de la  droite et du centre, c’est vous qui déciderez. Si la droite gagne son pari,  alors, un jour, peut-être, nous pourrons revenir au beau rêve giscardien !

 

 


ET L’EUROPE ALORS ?

Drapeau européen

Le match Macron-Le Pen.

Toute la stratégie de Macron vise à réduire le débat à un face-à-face avec Marine Le Pen.  Le  principal objectif : empêcher la droite de percer.  Ce faisant il  donne à la présidente du RN  une occasion de se refaire une santé et prend le risque inouï d’être battu. Car son impopularité est telle que bien des électrices et des électeurs sont capables de se détourner de leur vote habituel pour favoriser Marine Le Pen. J’en connais autour de moi. Le raisonnement est simple : c’est sans risque dans cette élection à la proportionnelle dont les résultats acquis avec une masse imposante d’abstentions restent sans grands  effets ensuite. Macron veut battre Le Pen, Le Pen veut battre  Macron : cet enjeu n’a aucun sens et ça n’est pas le sujet.

L’Europe mérite mieux.

Ce  débat franco-français n’est pas à la hauteur de  l’échéance électorale qui se présente, alors que l’Europe est à la croisée des chemins. Nous avons besoin de vrais députés qui portent la voix de la France au sein du Parlement européen. Les  mieux placés  pour le  faire, ce sont ceux de la liste de François-Xavier Bellamy qui conjugue le renouvellement et l’expérience. Ses élus siégeront au sein du groupe PPE, qui restera  l’un des groupes le plus nombreux et sans qui il sera difficile de constituer une majorité. Le projet qu’ils portent pour refonder l’Europe verra de nombreuses propositions se réaliser. Le vote  pour Les Républicains a un autre avantage : il met en échec la volonté de fragmentation du parlement européen entre progressistes et populistes à laquelle Emmanuel Macron œuvre depuis deux ans  sans être suivi par personne. Il se trouve que le projet des Républicains est aussi le plus réaliste. Les partisans de plus d’intégration européenne n’auront aucun moyen de l’imposer pas plus que les partisans du repli sur le national.  Nous avons besoin de l’Europe  pour rivaliser avec les  autres géants de la planète et nous pouvons le faire en fédérant nos capacités sur les projets qui le nécessitent, pour répondre aux  défis de l’intelligence artificielle, du climat ou encore de la cyber-sécurité. L’Europe a déjà cette expérience : l’agence spatiale, Airbus … Mieux, elle pourrait fédérer tous ses laboratoires de recherche sur les  maladies neurodégénératives pour tenter de trouver des remèdes aux maladies qui concernent une population vieillissante. Nul besoin de réformer les traités.

La dimension en plus.

C’est le  discours sur la civilisation européenne que développe François-Xavier Bellamy qui apporte au projet des Républicains une épaisseur peu commune qui le met largement au-dessus des autres. C’est le substrat qui permet  aux 75 propositions de prendre consistance et crédibilité. C’est la référence indispensable  qui permet d’aborder sereinement le thème de la crise  migratoire,  qui justifie les frontières, qui permet de définir les enjeux du marché et de la monnaie uniques … Et aussi qui donne un contenu à la notion d’appartenance.  Etre européen, c’est d’abord partager une civilisation commune. Chaque réunion publique permet de le constater : le discours de Bellamy déclenche une communion (le mot n’est pas trop fort) de son auditoire, et  le fait qu’il fasse salle comble à chaque foisn avec des participants toujours plus nombreux  n’est pas une surprise. Si selon une étude du CSA  « Bellamy plait aux français par son intelligence, son calme lors des débats auxquels il participe et surtout son attachement à l’objet du vote : l’Europe »,  c’est  que tout le monde le sait : « refaire le match de la présidentielle, c’est oublier l’objet du vote, donc l’Europe, et que LREM et le RN sont hors sujet … ». Forcément, cet engouement que l’on observe correspondait à une attente.  Il devrait, tout aussi logiquement se retrouver dans le résultat du 26 mai.

Mais déjà,  deux acquis ont été obtenus : l’union des sensibilités a été réalisée et fonctionne, la droite retrouve son socle qui lui permettra de repartir de l’avant dès le  27 mai, et l’ouverture au centre garantie par Hervé Morin, lui redonne un pouvoir de séduction qui ne pourra qu’affaiblir le dessein  macroniste. Et  cerise sur le gâteau, et pas des moindres, François-Xavier Bellamy a insufflé un nouvel enthousiasme très contagieux. Vous savez ce qu’il vous reste à faire : non seulement le 26 mai  vous avez le choix,  l’important n’est pas le match macron-Le Pen, mais vous pouvez voter utile, en optant pour la liste Bellamy.

 


UNE SOIREE AVEC BELLAMY.

Bellamy MJ 1

 

Il me fallait bien vingt-quatre heures  pour retomber sur Terre. C’est  vrai, je suis ressorti du meeting d’hier soir sur un petit nuage : la foule au rendez-vous, de vieux amis dans  la salle, des  adhérents qu’on ne voyait  plus depuis des lustres, bien sûr, mais surtout le discours de François-Xavier  Bellamy  a été d’une telle intensité qu’encore aujourd’hui  on en parle avec le même émerveillement, le mot n’est pas trop fort.  Et ceux qui me liront et qui y étaient ne me contrediront pas.

Je  ne vais  pas m’étendre sur les autres intervenants, chacun dans leur rôle  avec des exposés de bonne facture. Je me contenterai de relever quelques moments sortant de l’ordinaire dans le  propos de notre tête de liste. C’est avéré, quand il fait de la « civilisation européenne » un enjeu essentiel, il sait convaincre.  Edouard Philippe ne peut qu’ironiser, tant, à côté, sa vision de  l’Europe est technocratique et étriquée. Laissons-le à  son mépris, c’est celui des médiocres quand ils sont parvenus.

Bellamy MJ 2Dans son exposé,  François-Xavier Bellamy a abordé un sujet d’importance,  celui de la  crise environnementale. Il en voit la principale cause dans la  mondialisation débridée qui a abouti,  en faisant de chacun de nous un consommateur qu’il faut satisfaire avec  le  meilleur produit au meilleur prix, à la mise en place d’une organisation mondiale « taylorisée » où les uns fabriquent tandis que les autres se contentent des activités de  services et de loisirs. Cette  organisation qui oublie le travail comme créateur de la  richesse a  conduit à des déséquilibres insupportables  pour les sociétés et pour la planète. Pour les sociétés parce que le consommateur doit pouvoir aussi travailler pour avoir un pouvoir d’achat, et c’est parce qu’on l’a oublié que la puissance publique  est  condamnée  à le lui garantir par l’argent public, grâce à   des prélèvements fiscaux toujours plus élevés, avec en corollaire le chômage… on connait la suite. Pour la planète, parce qu’au prix d’une concurrence  toujours plus exacerbée, on fait faire aux produits  des  parcours toujours plus incroyables  et en même temps désastreux pour l’empreinte carbone : un poisson pêché dans la mer  du Nord part en Chine pour être "fileté" et revient en Europe comme plat  cuisiné pour être consommé ; la Chine nous achète nos chênes qui partent chez elle pour  revenir chez nous en parquets prêts à poser ;  nous consommons de l’agneau de Nouvelle-Zélande qui a fait 18 000 km pour arriver dans nos assiettes …  Face  à ces phénomènes,  l’Europe en est restée à un code de la concurrence entre ses états :  cherchez l'erreur  ! Le  rééquilibrage mondial du  marché est nécessaire et  cela   passe  par une prise de conscience de l’Europe :  il nous faut réapprendre à  produire ce que nous consommons  et  par la  mise en place  d’une barrière écologique, imposer aux produits  qui veulent entrer  les mêmes règles et  les mêmes  contraintes  que celles que nous imposons à nos propres producteurs. Alors, un grand pas sera fait pour résoudre la crise environnementale.  Nul besoin d’une banque du climat dotée de 1 000 milliards  d’euros. Cette  mise en lumière de l’individu devenu d’abord un consommateur qui est dissocié de sa capacité de  travail éclaire d’un  jour cru  la  crise  que nous connaissons en France et  explique l’obsession pour ne pas dire  la tyrannie du pouvoir d’achat.

Un autre temps fort de son intervention a porté sur la notion de dignité de l’être humain. Bellamy MJ 4 C’est l’aventure chrétienne, après l’apport grec de  la raison et de la liberté  et celui de la res-publica romaine, qui donne le sens de la dignité humaine. Je ne peux m’empêcher alors de repenser à l’approche qui avait été  développée par  Jean Leonetti, le radical laïc et constater la grande proximité des deux analyses. N’est-ce pas là ce qui fait notre culture commune. Là encore,  la dimension européenne est nécessaire si l’on veut que l’humain soit respecté. Notre civilisation à quelque chose de singulier à dire au monde sur  le respect de la nature humaine, et le tire de son héritage judéo-chrétien.

Et puis, il y a eu ce moment poignant quand  François-Xavier Bellamy a évoqué nos deux soldats morts au Mali,  en proposant  une minute de silence en leur mémoire, les prenant en exemple pour  démontrer que nous sommes liés les uns aux autres, que nous sommes obligés par  ce qui nous précède, et c’est ce qui donne sens à leur sacrifice. Moment d’intense émotion quand il récite les paroles du chant des soldats qui portaient les cercueils de leur camarade,  en point d’orgue de la démonstration.

Le philosophe se fait diablement pédagogue avec son intelligence tranquille. Et l’auditoire est sous le charme, au sens propre du mot. Voilà un excellent avocat  pour défendre notre vision de l’Europe et nos propositions au sein du groupe PPE, tant il est  vrai que la politique se  mesure, comme il dit, au service qu’elle  rend. On en redemande !

 

 


CETTE DROITE QUI SE RENIE…

Raffarin europe 2

 

... Et qui fait tranquillement le lit de Marine Le Pen.

Le comédien Raffarin.

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, qui se dit toujours membre de LR alors qu’il  ne paie plus sa cotisation, a renouvelé son soutien sans faille à la liste portée par LREM, samedi, lors d'un meeting à Strasbourg. Il a prononcé  pour l’occasion un discours qu’il faudrait mettre en parallèle avec  celui qu’il avait prononcé au Futuroscope en soutien à … François Fillon. On aurait alors une franche rigolade !  Si Jean-Pierre était en face de moi, voilà ce que je lui dirais : l’art de dire  tout et son contraire ne fait pas  une stratégie bien que cela fasse  partie de la  philosophie macronienne .  Et quand il affirme « habiter la même adresse : rue Juppé »,  il  oublie qu’entre-temps elle est devenue une impasse.  Certes, on peut admettre qu’ « entre Nathalie Loiseau et Édouard Philippe », il  ne se sente pas comme un étranger puiqu’ils viennent tous les  deux de l’entourage du même Juppé,  mais je lui conteste le constat : « c'est à droite sur l'avenue de l'Europe, dans le prolongement des grands boulevards Pompidou, Giscard, Chirac et Sarkozy » en prenant en otage les  anciens présidents. La  politique du gouvernement est une politique de gauche et je suis certain qu’aucun des Présidents cités ne cautionneraient le contenu vague et  attrape-tout du  programme de la  liste Loiseau. Je connais suffisamment Jean-Pierre  pour savoir que tout ça, c’est de la comédie.

Donc Raffarin cautionne.

Quand on soutient,  on soutient. Donc Raffarin cautionne : la baisse des crédits de la Pac, le délire écologiste, le  smic européen, la création des structures technocratiques supplémentaires, l’exclusion des pays réfractaires aux quotas d’immigration de la zone Schengen… et sur le plan intérieur le matraquage fiscal des classes moyennes et des retraités, le renforcement du dirigisme (lui naguère  libéral), le massacre de la politique de la famille, l’abandon de la réduction du nombre des fonctionnaires, le  creusement des déficits  et de la dette publiques.Et  sur le plan sociétal, j'aimerais savoir ce que pense le catholique qui a parcouru les chemins de Compostelle de  la généralisation de la PMA... Belle conversion n’est-ce pas ? Je me demande bien où est passé le  libéral-décentralisateur qu’il était. Quant au soutien « à  la vision d’Emmanuel  Macron »  sur l’Europe, il faut  bien constater que c’est celle qui a été rejetée  au moment du referendum constitutionnel et n’a jamais reçu depuis, l’adhésion  des  Français. C’est comme ça.  Le projet giscardien doit s’adapter à  la  réalité et avant de revenir à une ambition  plus fédéraliste, il faut d’abord réconcilier l’Europe avec les peuples  en la rendant plus efficace.  C’est ce que propose  le projet des Républicains.  Je ne peux  pas  croire  que Jean-Pierre  Raffarin ne l’ait pas  compris. Il est trop intelligent  pour que ce soit le cas. Et  comme  Laurent Wauquiez non seulement n’a franchi aucune des deux lignes rouges fixées  par Alain Juppé, à savoir le rapprochement avec le  RN  et un projet anti-européen, pour justifier sa trahison, et a rassemblé toute la famille sur la liste LR, il y a dans son comportement une forme de  malhonnêteté  intellectuelle,   comme le  souligne Arnaud Danjean, ancien soutien de Juppé lors de la primaire et n°3 de la liste Bellamy.   C’est  donc qu’il y a autre chose.

L’ambition européenne, parlons-en !

Le prêche de Raffarin pour le rassemblement sonne faux. Justifier  un engagement par  l’unique argument de la vision d’un président qui appelle à une « renaissance de l’Europe » ne tient pas la route. D’abord parce que Macron est isolé en Europe comme jamais  un Président français ne l’a été, ses propositions n’ont reçu  pratiquement aucun soutien des partenaires européens  et il est encore revenu du dernier sommet les  mains  vides. De plus, les députés  qui seront élus sur la liste Loiseau iront siéger dans un petit groupe sans influence au sein du parlement européen.  Avancer  l’argument de "l’affaiblissement du président de la République",  c’est un peu vain dans la mesure où c’est  déjà largement fait. Personne ne peut croire dans ces conditions à une « Renaissance » de l’Europe vision Macron,   dans les  six prochains mois.  Si c’est vrai que le  Président a en charge nos  intérêts,  ce que personne ne peut nier, il n’est pas difficile de constater  que jusqu’à maintenant, il ne les a  pas  vraiment fait fructifier ! Alors vouloir nous enfermer  dans ce duel mortifère  entre  progressistes et populistes, Macron ou Le Pen,  provoquera ,  compte tenu du  rejet actuel  de la  personne du Président, un avantage pour Le Pen. On  peut  éviter  ça dans une élection à un seul  tour : choisir Bellamy,  c’est   la sagesse et  l’efficacité. Le centre droit peut et doit le comprendre.  C’est le seul  vote qui construit l’avenir.

Quant à Jean-Pierre Raffarin, j’en conclus que son soutien est un mélange de copinage et d’intérêt personnel.  N’est-il  pas le représentant spécial du gouvernement pour la Chine et n’a-t-il pas une ONG (Leaders for Peace) à faire vivre  … ? Décevant, très décevant ! Car ce sont ces reniements qui alimentent le dégoût des "politiques"  et le  vote  populiste !

 

 


TRIPATOUILLAGES FISCAUX ET CULTE DU POUVOIR D’ACHAT !

Contribuable détroussé

 

Baisse…relative !

Darmanin n’arrête pas de nous vanter sa  baisse des impôts. Il  parait que ce sera en moyenne 300€ par foyer fiscal. Bon déjà, c’est pas grand-chose à côté de ce qui m’a été pompé avec la CSG et la désindexation. Sans compter que je n’ai pas eu droit au dégrèvement de la Taxe d’Habitation. Il faut ajouter à cela que la hausse du prix du carburant m’en aura repris une grande partie : mais pas question de toucher aux taxes. C’est vrai que selon  le «  petit arriviste du Nord », il paraît que ma retraite de prof fait de  moi un « riche ».  Je redécouvre en faisant ma déclaration d’impôts que j’ai une part de CSG non déductible qui se rajoute à mon revenu imposable : de l’impôt sur l’impôt. Et en plus, je m’aperçois qu’on m’aura prélevé à la fin de l’année plusieurs centaines d’euros de plus que l’année dernière avec le prélèvement à la source, sur  lesquels l’Etat va évidemment m’en rendre une partie,  mais en attendant j’aurais fourni de la trésorerie à Bercy…  Entre l’avance sur défiscalisation perçue en février et le reste à recevoir à l’automne, comment s’y retrouver  dans cette usine à gaz ! Tout cela n’est pas sérieux et s’avère bâti sur du sable puisqu’il n’y a aucune économie sérieuse réalisée pour combler les largesses de l’Etat. Au contraire, c’est la dette qui va financer  ou pire, les  entreprises. Avec un tel système, la  France continuera de s’enfoncer. Mais les finances n’ont-elles pas été les grandes absentes du « grand débat » !

Toujours la recette du bonneteau.

Après les retraités et les automobilistes, les entreprises vont être les nouvelles victimes du bonneteau fiscal du gouvernement. Pourtant, il serait urgent de redonner de l'oxygène à nos entreprises, PME, artisans et commerçants. Les  chiffres parlent d’eux-mêmes : 60%, c'est le taux moyen d'imposition des entreprises sur leur chiffre d'affaire en France, soit 20 points de plus que la moyenne européenne et les allégements de charges envisagés  sont toujours remis  à  plus tard : report d’une partie des baisses de charges sur les entreprises prévues cette année, report d’un an de la baisse prévue en 2019 de l'impôt sur les sociétés, augmentation du 5e acompte d’impôt sur les sociétés dans la loi de finances pour 2019, bonus-malus sur les contrats courts dès cet été. Quelle confusion, ça va dans tous les sens ! Et on voudrait que les chefs d’entreprises aient confiance ?

Le chômage est la résultante de cette politique désastreuse.

Regardons les taux de chômage : États-Unis 3,6% (au plus bas depuis 50 ans),  Japon 2,5%,  Grande Bretagne (malgré le Brexit) 3,9%,  Allemagne 3,2% et France ...  8,8%!  Il y a problème, non ? Mais le chômage  a été l’autre grand absent du « grand débat » ! Alors expliquez-moi pourquoi la plupart des grands  pays développés  sont au plein emploi. Inutile d’argumenter avec les habituelles excuses,  petits jobs, emplois low-cost, et autres temps partiels, la vérité c’est que partout la part des emplois à temps plein explose et que les salaires augmentent. Si notre taux de chômage est deux à trois fois plus élevé que celui des autres pays développés cela ne vient pas d’eux, mais de nous. Nous avons  un  problème avec l’emploi qui est le  produit d’une pratique politique obsolète dans  laquelle  on s’entête : tant que  l’on fera du pouvoir d’achat l’obsession comme vecteur principal de la  croissance par la consommation, on alimentera la machine à fabriquer des chômeurs. Des déficits et de  la dette  en plus. De  l’appauvrissement pour tous  et en particulier les classes moyennes. Le  chômage n’est pas une fatalité. La  preuve, dans les pays d’Europe du Sud qui ont frôlé la faillite en 2010 et qui, eux, ont réagi, il recule fortement !

Alors,  on fait quoi ?

Puisque macron n’a été  capable que de dégainer  17 milliards de dépenses supplémentaires pour alimenter le  monstre, il faut  qu’on en finisse avec cette  politique qui fait du pouvoir d’achat l’alpha et l’oméga de la croissance. Il faut qu’on reprenne une politique de production de richesse, seule vraie solution pour créer de l’emploi et augmenter les salaires. Trois priorités s’imposent : un choc de libération fiscale, afin de baisser en priorité les impôts de production ; simplifier radicalement le droit du travail ; augmenter le temps de travail et en finir avec le boulet des 35 heures ! Tant que l’on ne fera pas ça, on  appliquera des cautères sur une jambe de bois. Ce que fait Bruno Le Maire. Mais ça voudrait dire se soustraire à la pensée dominante des technocrates et de la gauche, l’idéologie de l’égalité à  tout prix et  de la redistribution à outrance ciblée sur les classes moyennes.

On n’a donc pas fini de voir des gilets jaunes …

 

 


LES CHARMES DE LA PROPORTIONNELLE !

Proportionnelle

 

33 listes !

Qui dit mieux, ou  plutôt qui dit plus ?  Il y aura donc 33 listes  en compétition pour l’élection des députés au Parlement européen. Record battu ! Personne ne pourra dire qu’il n’avait pas  le choix. Encore que… Avec une telle inflation de candidature  l’embarras du choix peut faire place  à l’impossibilité de choisir. A condition d’avoir tous les éléments pour le faire. D’expérience je peux vous annoncer déjà que bien peu de ces 33 panneaux officiels recevront leur affiche réglementaire.  Et dans aucun bureau de vote à travers la France et tous ses territoires, il  n’y aura 33 bulletins de vote. Il parait que certains ont envoyé sur les  réseaux sociaux un bulletin de vote  à « tirer soi-même » ! C’est qu’une campagne, même en s’en tenant à l’officielle,  nécessite une infrastructure militante et a  un coût, et ce coût n’est remboursé qu’après avoir obtenu au moins 3% des suffrages (ou 4%).  Encore faut-il faire au moins 5% pour commencer à avoir des élus.  Si c’est ça la  démocratie ! Je crains surtout que  la vue de tous ces panneaux inutilisés, qui ont un coût eux aussi, ne soient une dissuasion de plus pour les sceptiques d’aller  voter. Déjà que pour l’instant  on n’aurait que 40% de participation !

Trop facile.

On nous dit que l’élection à la proportionnelle est la plus juste et la plus démocratique. Sur  le   principe, il  n’y a rien à redire.  Mais dans les faits, on voit tout de suite  à quoi ça conduit : pléthore de candidatures, dispersion des voix,  absence de majorité pour décider, et forcément détournement des suffrages par des arrangements post-électoraux de cuisine boutiquière. C’est exactement ce qui s’est produit sous la IVème République. On a vu comment les  partis minoritaires  par le chantage arrivaient à obtenir des postes en proportion inverse à leur poids  électoral, avec basculement à la première occasion,  provoquant une instabilité gouvernementale devenue proverbiale. On est bien loin de l’image que voudrait en donner Marine Le Pen et François Bayrou, sur les bienfaits de la diversité à l’Assemblée. Sans compter que le système, en privilégiant les listes nationales, conduit à élire des apparatchiks  parisiens et contribue à éloigner les élus du peuple. Cependant, trop c’est trop !  Il n’y a pas dans notre pays autant de courants d’opinion. On assiste  à un détournement de la démocratie. C’est donc qu’il y a un intérêt autre. Cette profusion vient probablement de ce que l’opération peut-être juteuse financièrement en utilisant convenablement le financement public accordé à chaque voix qui se porte sur un candidat ou une liste. Si je n’ai aucun frais de campagne et si je récupère quelques dizaines de milliers de voix,  le tour est joué : il suffit de créer un micro parti et de trouver 79  potes… Et  c’est le « jack pot »  inutile de vous demander comment font Asselineau  et compagnie…

Equilibre entre représentativité et efficacité.

La  France est  un pays latin particulièrement enclin à la division. Le  Général De Gaulle en instituant le scrutin majoritaire pour toutes les élections avait fait preuve de bon sens. On peut évidemment nuancer en injectant une petite dose de proportionnelle  pour qu’une ou plusieurs oppositions puissent siéger dans des conditions démocratiquement acceptables. Aller au-delà de 15% dans l’état actuel du paysage  politique,  c’est prendre le risque de ne pas avoir une majorité stable de  gouvernement à l’Assemblée nationale. Surtout si on diminue le nombre des députés. Pour ce qui concerne l’élection au Parlement européen, le responsable de cette  situation ubuesque, c’est Macron,  en rétablissant les listes nationales. Il a facilité le travail de  constitution de ces listes parasites. Avec le scrutin régional tel qu’il avait été mise en place, la tâche était infiniment plus compliquée pour tous les petits plaisantins. Voilà comment un intérêt  politicien, il n’avait pas d’implantation de terrain suffisante pour la République en Marche,  conduit à la pagaille. Je crains qu’il ne récidive avec sa réforme  constitutionnelle. Cet homme-là a une aptitude à mettre la France sens dessus-dessous impressionnante !  

 


MACRON N’A RIEN REGLE !

Macron flutiste

 

Les samedis se suivent…

Hier c’était le 25ème samedi de protestation des « Gilets jaunes ». Peu importe leur nombre, peu importe que ce ne soient plus les mêmes qu’au début du mouvement. Ils sont le symptôme d’une crise sociale qui perdure, faute de décisions adaptées. Le pouvoir actuel donne l’impression de se contenter de gérer la situation par la répression. Maintenir l’ordre public est nécessaire, mais il n’est pas suffisant. On nous a fait tout un plat de ce « magnifique Grand débat » qui n’a en fait été « grand » que dans la tête de ses propagandistes, car ni la participation (entre 500 000 et 1,5 millions de personnes sur 47 millions d’électeurs), ni les propositions qui en sont sorties  ne méritent  une si grande attention.  Que ressort-il de ces cinq mois de discussions sinon qu’ils ont servi au Président de gagner du temps par un exercice pseudo-démocratique cousu de fil blanc, sévèrement encadré par le pouvoir et accaparé par le chef de l’Etat. Quant  aux « Gilets jaunes », on serait bien en peine aujourd’hui d’énoncer quelques revendications cohérentes.

Des annonces déconnectées.

Les annonces faites il y a quinze jours par l’hôte de l’Elysée, dont on nous annonçait qu’après, plus rien ne serait comme avant, n’ont qu’un lointain rapport avec la crise sociale. Certes il nous a épargné le RIC et le retrait de l’ISF, et pour le reste il s’est contenté de disserté, comme d’habitude, en annonçant au passage, sans en préciser les contours, quelques diminutions d’impôts très clientélistes comme de revenir sur la désindexation des petites retraites d’ailleurs imposée par le Conseil constitutionnel,  quelques préoccupations écologiques, et en découvrant qu’il fallait travailler plus et baisser la dépense publique, sans toucher à rien, comprenne qui pourra. Ce sont les classes moyennes dites aisées qui vont être à nouveau broyées. La réalité c’est que la France n’a plus aucune marge de manœuvre : notre déficit est de 1,5 point supérieur à la moyenne de la zone euro ce qui est considérable, et notre endettement est ce que l’on sait. Notre déficit commercial reste abyssal.  On va donc continuer à percevoir de l’impôt sur de l’impôt. D’ailleurs, et ça c’est nouveau, ce sera au Premier Ministre de décider de la mise en œuvre de multiples petites mesures plus floues les unes que les autres. Tout ça pour ça !  On s’étonne après que rien ne soit réglé.

La poursuite de la même politique.

Emmanuel Macron poursuit  dans la même voie : une politique de la demande qui ne marche pas. Il redonne du pouvoir d’achat par la redistribution, mais comme il ne peut plus augmenter les prélèvements, il finance par le déficit et la dette. La vente d’Aéroport de Paris n’est qu’un expédient pour trouver un peu d’argent frais. Aux 100 milliards de déficit du budget 2019, depuis le mois de décembre, l’exécutif a ajouté 17 milliards supplémentaires ! Il cherche des ressources dans la suppression de quelques niches fiscales : cette fois-ci on viserait les entreprises, comme si elles étaient dans les meilleures conditions d’épanouissement ! Mais tout le monde sait bien que ces niches ne sont là que pour compenser les carences de l’Etat quand il ne peut plus financer. Tout le monde voit bien, que malgré les annonces tonitruantes de Le Maire et Darmanin, les baisses d’impôts annoncées sont bâties sur du sable et les statistiques qu’ils brandissent sont aussi fiables que le maquillage d’un camion volé. Sur l’essentiel, Emmanuel Macron fait preuve d’une absence de courage qui condamne son quinquennat : sur les retraites, il finasse en maintenant artificiellement l’âge de départ à 62 ans, sans dire la vérité aux Français ; sur la dépense publique, on a compris qu’il agirait à la marge puisqu’il renonce à réduire le nombre des fonctionnaires ; sur le fameux 3ème acte de la décentralisation, il ne se passera pas grand-chose sinon la création de maisons cantonales des services de l’Etat, préoccupation bien en ligne avec l’assistanat d’un Etat qui se veut omnipotent. La réalité, c’est que la majorité, déchirée par son « en même temps », est si minoritaire dans le pays qu’aucune réforme d’envergure n’est plus possible.

Les Républicains, de plus en plus la solution.

Ce pouvoir qui se veut centriste est faible, et s’il se révélait qu’il n’y ait d’autre alternance possible qu’avec les extrémistes, alors il nous met en grand danger. Il joue avec le feu, car tout est fait dans le jeu politico-médiatique pour valoriser l’affrontement avec le Rassemblement National de Marine Le Pen, dans une sorte de scénario à l’Italienne. Mais le rayon de soleil qui perce annonce la fin de l’éclipse de l’opposition démocratique avec le retour dans le jeu de la droite républicaine. Les Républicains  sont les seuls à proposer les mesures qui réclament du courage politique, avec notamment un plan de réduction de 20 milliards d’euros de la dépense publique. C’est en faisant preuve de vertu budgétaire qu’on peut dégager des marges de manœuvre politique.  Voilà pourquoi il est important qu’à l’occasion des « élections européennes », ils reviennent en force en réalisant le score le plus élevé possible. L’espoir est là, pas ailleurs ! La seule alternance crédible est là, pas ailleurs… Mais pour cela il faut que les électeurs de la droite et du centre décident de se retrouver et de marcher à nouveau ensemble. Convaincre les égarés partis chez Macron de sortir de leur envoûtement, convaincre les « écoeurés » de 2017 de revenir aux urnes. L’avenir de notre pays mérite bien cet effort !

 

 


« L’EFFET BELLAMY »

Vertou 2

 

Envoyé par la « Providence ».

Brigitte Macron aurait dit lorsque « Notre-Dame » a brûlé : « C’est un message qu’elle nous envoie, je le sais ! ». Le fait que le feu ait démarré au moment où  le Président s’apprêtait à faire une déclaration solennelle peut effectivement  être interprété comme  un signe du destin. L’un de mes  amis y voyait même  comme une malédiction.  En revanche, la catastrophe vient à point nommé  pour ponctuer et rendre encore plus pertinent le thème favori de la tête de liste des Républicains, François-Xavier Bellamy, celui de « demeure » et de « l’héritage à transmettre ». Car au même moment, ce 15 avril, en réunion électorale au Bois d’Arcy, alors que Notre-Dame de Paris est en feu, le candidat-philosophe  partage son émotion. Sans note, en hommage à la cathédrale, il cite Charles Péguy : « Étoile de la mer, voici la lourde nef, où nous ramons tout nus sous vos commandements. Voici notre détresse et nos désarmements…». Il est rare d’entendre de la poésie en plein meeting, pour un moment de recueillement, mais la salle, absorbée, en redemande. C’est ça la magie « Bellamy » !  « Notre-Dame » lui a envoyé plus qu’un message. Elle a peut-être voulu nous signifier qu’il était envoyé par la « Providence ». Une manière de venger la « justice de connivence » qui a accablé  François Fillon.

De la douceur dans un monde de brute.

Mais qu’est-ce qui fait donc que lorsqu’il prend la parole, le silence se fait soudain, presque religieux ? Qu’il soit sur un plateau de télé,  au milieu de la fourmilière des candidats, ou à la tribune d’une réunion électorale où désormais le public se  presse,  le phénomène opère.  François-Xavier Bellamy élève rarement le ton, n’agresse jamais, c’est tout juste si une rougeur lui  monte aux joues quand on lui pose une question incongrue ou provocatrice.  Il parle calmement, développe le fil de  sa pensée. Les paroles coulent comme un ruisseau qui irrigue une prairie luxuriante : c’est que d’emblée, il  parle au cœur et à l’intelligence. Le journaliste voit son interview contournée, le public   boit les paroles comme une eau de jouvence. Quand on demande aux candidats d’apporter un objet qui  symbolise le plus l’Europe pour lui, l’un apporte une passoire rouge, l’autre une paire de  menottes, drôle de manière d’élever le  débat, lui brandit « l’Iliade » d’Homère !  Voilà qui bouscule les stéréotypes. Et bien sûr, c’est lui qui se distingue !

Un discours attendu.

La tête de liste LR renouvelle complètement l’approche de la campagne électorale. Subitement, nous découvrons qu’en partant de  la « civilisation commune » qui nous a faits et que nous devons transmettre, nous avons le point de départ de tous  les sujets qu’il faut traiter :  l’Europe-civilisation, en premier, bien sûr, l’Europe et ses frontières, qui  en découle et qui fait que l’Empire ottoman n’a rien à y faire, l’Europe-puissance parce que c’est un art de vivre et des valeurs que nous avons à défendre et à faire connaître  en premier, quand  d’autres proposent un empilement de machins technocratiques pour faire fonctionner un marché, l’Europe-projet parce qu’elle est le bon niveau pour relever les défis du 21ème siècle comme les maladies neurodégénératives, l’intelligence artificielle ou la cyber sécurité. La cohérence est flagrante. On comprend alors pourquoi il faut   l’Europe. 

Une modestie bienvenue.

Tête de pont, le candidat ne manque jamais de  montrer sa solidarité avec tous ceux qui l’accompagnent. On prend pour argent comptant sa solidarité  avec  toutes les  sensibilités qui l’accompagnent et qui peuvent toutes se retrouver dans son propos. Avec  lui, l’union de la droite et du centre n’est pas feinte, elle s’affirme  dans la plénitude de complémentarités indissociables. Il est bien conscient qu’il a un vrai talent  pour enchainer  les idées sans jamais se perdre en chemin, et même qu’il  le fait avec une certaine jubilation, mais c’est toujours « pour tout donner »,  au service de  la liste  qu’il  a accepté de diriger. Cette franchise, cette sincérité sont évidentes et font que la « mayonnaise  prend » comme on dit. 

Une rhétorique implacable.

Nathalie Loiseau parle, mais dès qu’elle ouvre la bouche, elle nous rase. La voix ne porte  pas, les formules sont convenues et sortent tout droit du bazar-aux-formule-toutes-faites pour petit bateleur d’estrades. Macron, ce sont des longueurs à n’en plus finir, émaillées de formules creuses au style ampoulé où l’on n’a rien appris quand il a fini, et encore,  quand on ne cherche pas « ce qu’il a dit après qu’il a parlé ». Dites-moi donc ce qu’est une « identité inclusive ». Mais ce dernier a bien compris le danger de la rhétorique de  Bellamy, au point d’en reprendre  à son compte quelques formules. Ainsi il reprend la thématique de la « maison » que naguère il décriait… C’est pas beau de copier,  mais il  est coutumier du fait, étant prêt à faire feu de tout bois.

Ce qui fait le succès de Bellamy, c’est la clarté de ses exposés, alimentés par une pensée cohérente nourrie par une culture profonde et très large. Cet homme-là n’est jamais pris au dépourvu, dispose d’une citation ou d’un exemple puisés aux meilleures sources pour faire face à toutes les situations, mêmes  celles qu’on lui voudrait embarrassantes. Mais le plus important, c’est qu’il redonne du sens à la politique,  lui rend ses lettres de noblesse. Ne cherchons pas plus  loin ce qui fait son succès auprès des électeurs de la droite et du centre, qu’il réveille. Son conservatisme  modéré, pétri d’Histoire et de philosophie, son attitude faite de modestie et d’empathie pour l’autre, reflets de sa foi chrétienne, donnent à ses discours une tonalité altruiste, pleine et juste. On ne s’étonnera  pas s’ils en redemandent !

Les sondages donnaient 8% aux Républicains avant qu’il soit désigné. Aujourd’hui on est à 16%.  Et il reste 24  jours ! La dynamique est là, les réserves de voix aussi,  tous les espoirs sont permis !