LA CAMPAGNE CONFISQUEE
21 mai 2019
Et maintenant l’omerta.
J’ai envie de vous dire que les médias nous prennent vraiment pour des imbéciles et se moquent de nous. Depuis que François-Xavier Bellamy a atteint 15,5% dans les sondages, il y a une dizaine de jours, tout a été fait pour occulter le succès de sa campagne. Voilà même qu’il régresserait alors qu’il engrange chaque jour de nouveaux soutiens. Ceux qui sont les mieux placés pour percevoir le mouvement de fond ce sont les maires et plus de 800 d’entre eux ont décidé de signer, chose rare, une tribune de soutien à sa liste. On trouve parmi les signataires des maires capés, des anciens macron-compatibles comme Estrosi, parmi une foule d’élus de la France profonde. François-Xavier Bellamy a réuni notre famille politique et a reçu le soutien de François Baroin, de Michel Barnier et de Nicolas Sarkozy… Jamais les salles de meetings n’ont été aussi pleines. A Paris, le Palais des Congrès a fait salle comble, plus de 4 000 personnes sans que le moindre média n’en fasse écho ni n’en publie la moindre image ! Ce qui se passe est gravissime : à bien des égards les institutions sont bafouées ou contournées à tel point que des quotidiens régionaux ont refusé de publier une interview présidentielle parce qu’ils ont considéré que leur indépendance n’était pas respectée (relecture des articles avant publication). Et que dire de l’égalité du temps de parole … Face à l’omerta imposée et aux abus du macronisme en détresse, une seule réponse s’impose : un « tsunami Bellamy » dans les urnes !
Macron-le-pathétique.
Macron s’implique dans la campagne en appelant à faire barrage au populisme. Mais ce n’est pas du tout l’enjeu. Que Marine Le Pen envoie 24 ou 25 députés à Strasbourg, soit autant que de sortants, cela ne changera pas la face de l’assemblée européenne. La volonté présidentielle de réduire le débat à son affrontement avec l’extrême-droite est une escroquerie de plus et son engagement dans la campagne à un niveau qui n’est pas celui d’un Président de la République est pathétique. Arguer que ne pas voter Loiseau et mettre le RN en tête, « ce serait affaiblir la voix de la France », n’a pas beaucoup de sens puisque c’est déjà fait : plus personne ne suit Macron en Europe. En réalité, il veut surtout sauver sa peau. Il n’échappera pas, quoi qu’il fasse, au vote sanction, et le RN n’a pas besoin des électeurs de droite pour cela : ceux de la France insoumise ne manqueront pas de faire l’appoint. Surtout, il y a une deuxième manière de sanctionner Macron, c’est de circonvenir son projet d’élimination de la droite du paysage politique en confortant la liste de l’alliance « Les Républicains, Les Centristes et CPNT », de façon à constituer, le moment venu, une possibilité d’alternance républicaine crédible. Voilà pourquoi il est important que la liste Bellamy, derrière laquelle toutes les sensibilités des Républicains se sont rassemblées, fasse dimanche prochain le meilleur score possible.
L’avenir est en jeu.
Je me répète, mais je tiens à le redire : cette élection, si elle devait se résumer à un referendum pour ou contre Macron, serait catastrophique. Ce serait faire l’impasse sur l’essentiel. Ce qui est en jeu c’est à la fois l’avenir de l’Europe et celui de la France. En s’accrochant au slogan « Une France forte dans une Europe solide », Edouard Philippe a le sens de l’euphémisme. Sous son gouvernement jamais la France n’a été aussi faible, plombée par un déficit toujours croissant et une dette abyssale. L’amélioration que l’on connaît ne sera que passagère parce qu’elle est le fruit d’une relance artificielle à coups de milliards d’argent public, non financés. 28ème sur 28 dans l’Union : voilà la réalité ! Quant à l’Europe, le projet du Président n’est qu’une fable à laquelle aucun de nos partenaires n’adhère.
Voilà pourquoi Les Républicains et leurs alliés représentent une chance qu’il faut saisir.
Pour Rétablir la France : il faut préparer l’alternance qui permettra de rétablir la France en mettant en œuvre les réformes qui n’ont pas été engagées, en priorité diminuer la dépense publique, afin de redonner les marges de manœuvre à nos entreprises et baisser les impôts.
Pour Refonder l’Europe : il faut envoyer au parlement européen des députés utiles qui soient en situation de se faire entendre et de promouvoir les 75 propositions du projet qu’ils portent. Aucune autre liste ne peut prétendre à cette capacité.
Le 26 mai, plus que jamais voter « utile » c’est voter « Bellamy » !
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