HISTOIRE
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LA VERITE SUR LE CHOMAGE

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L'article ci-dessous est paru sur le site « Unionrepublicaine.fr ». Ce site animé par de nombreuses personnalités est particulièrement fiable. Voici ce qu’il publie sur les chiffres du chômage d’octobre. Je pensais qu’une baisse était « juste impossible ». La ficelle est un peu grosse. CQFD.

« Voici les chiffres sur le chômage pour le mois d’octobre 2013 : baisse de 20.500 du nombre de chômeurs.

Mais voilà,

Après avoir dénoncé le bidouillage de la formule en janvier 2013, permettant de faire disparaitre quelque 20.000 chômeurs des statistiques…

Après avoir dénoncé la manipulation des chiffres sur Août 2013… 

Nous allons vous exposer la preuve de la manipulation sur les chiffres du chômage par la méthode sournoise relative au principe des vases communicants entre les différentes catégories.

En effet, depuis des mois, dans bon nombre d’articles sur le chômage, nous annoncions que la méthode de François HOLLANDE pour faire baisser le chômage, consistait à transférer sournoisement les chômeurs de la catégorie A vers les autres catégories B C D et E.

Rappelons les différentes catégories :

catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;

catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (ex. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;

catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (ex. de plus de 78 heures au cours du mois) ;

catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie…), sans emploi ;

catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

Ainsi, si nous détaillons les chiffres du chômage sur le mois d’octobre 2013, nous découvrons que la réalité est tout autre que celle que les médias de premier ordre veulent bien nous faire avaler.

Voici les vrais chiffres du chômage :

- Sur octobre 2013, le chômage catégorie B et C est très loin d’avoir baissé et explose littéralement avec une augmentation de 60.100 personnes, générant un total catégorie A B et C de 39.600 nouveaux inscrits.

- La vérité, encore plus effroyable, c’est que le chômage toutes catégories (Incluant C et E) part en orbite avec 55.900 nouveaux inscrits.

Il est assez affolant de constater que le gouvernement et les médias de premier ordre s’accordent, dans une indécence pornographique, à jouer sur cette même partition permettant de relayer cette imposture sans fausse note.

Le gouvernement en ordre de bataille, Miche SAPIN en première ligne, développe ses mensonges, le gouvernement réussi à faire reculer le chômage, le gouvernement réussi à créer de l’emploi.

… La courbe du chômage s’est inversée !

Alors, non, le chômage n’a pas baissé de 0,6% avec 20.500 personnes.

Il a explosé de +1,02% avec 55.900 nouveaux inscrits.

Pire = Sur les deux derniers mois, Septembre et Octobre, alors que l’on nous annonce donc l’inversion de la courbe du chômage, la déflagration est sans précédent : + 131.700 chômeurs toutes catégories !

Il faudra donc nous expliquer comment peut-on dire que l’on crée des emplois en France lorsque l’on sait que le chômage toutes catégories est passé de 5.397.200 à 5.528.900 entre Août et Octobre 2013.

Notons, qu’en 18 mois de mandats, François HOLLANDE décroche l’effroyable record de 590.200 chômeurs toutes catégories !

Il est de la responsabilité des français, via les réseaux sociaux, les e-mails ou autres supports, de dénoncer ces mensonges et mettre l’exécutif et les médias au pied de leur imposture.

Si les français avaient véritablement conscience de cette imposture, la France serait déjà rentrée en insurrection. »

En fait, ils peuvent annoncer l'inversion de la courbe du chômage avec certitude puisqu'ils manipulent méthodiquement les chiffres, mois après mois. Ainsi, ils façonnent la réalité virtuelle qui leur convient.

N'hésitez pas à faire circuler l'information .

 

 


LE VRAI FAUX DEBAT DE LA REMISE A PLAT, LA VRAIE FAUSSE BAISSE DU CHOMAGE …

La croissance en panne

 

Solférino, c’est le nom d’une bataille gagnée par Napoléon. C’est aujourd’hui le haut-lieu des batailles perdues : le siège du Parti socialiste. On passe son temps à s’y étriper entre gauches pensantes. Surtout on y débat, on aime débattre, on ne fait même que ça. Ce sont d’habitude les délices de ceux qui ne gouvernent pas. D’ailleurs c’est bien pour ça que le sombre Ayrault a mis sur la table « la remise à plat de notre fiscalité ». De quoi donner de la matière aux intéressés.  Et comme le gouvernement entend « provoquer » un débat de fond, voilà un os à ronger pour l’aile gauche de la majorité dont les turbulences menacent à tout moment le pouvoir.

Le problème, c’est que Solférino s’est déplacé à Matignon. En proposant « le débat », le Premier Ministre oublie que la fonction d’un gouvernement c’est de décider, pas de débattre. On va donc passer son temps à faire l’exégèse de l’étude  sur « l’impact de la fiscalité sur le pouvoir d’achat » élaborée à Solférino, préconisant diverses réformes sur les niches fiscales, la fusion CSG-IR, la modération de la TVA qu’il est urgent d’exorciser avant le 1er janvier, …  On a tout à craindre de ce qui ressortira de la « synthèse » quand le faux débat aura eu lieu. D’autant que l’aile gauche a approuvé la dite étude. Classes moyennes, tous aux abris ! On a compris le but de l'exercice.

Ce qui est plus grave, en attendant, c’est que toutes les anticipations économiques s’en trouvent, du coup, stérilisées. On reprochait à notre fiscalité son poids et son instabilité. Matignon vient de confirmer les deux : en visant un exercice « à pression constante », il exclut qu’elle s’allège ; et en ouvrant un dangereux concours Lépine de l’impôt, il inspire l’angoisse. Tout occupé de sa petite bataille, le gouvernement ne voit pas venir la défaite du pays. Ou plutôt si, il la voit, mais il préfère se bander les yeux.

Comme avec le chômage : il a globalement progressé au mois d’octobre. De 0,8% et de 39 600 en octobre et de 6,8% en un an. On est à une encablure des 5 millions de chômeurs, 4 883 000 exactement. Mais si on ne prend que le chômage  de catégorie A (personnes n’ayant pas travaillé dans le mois), on a une baisse de 20 500. C’est le nombre des emplois aidés et sans avenir qui ont été créés… dans le public, évidemment. Comme ça le pingouin est satisfait.

La courbe du chômage ne s’inverse pas. Si on prend les chômeurs des catégories A, B et C, il progresse. Les emplois dans le privé continuent à chuter. Les seuls emplois créés sont des emplois financés par le déficit public et appelant forcément de nouveaux impôts !

Aberrant !

On aurait préféré un vrai débat sur la "remise à plat des dépenses" ...

 

 


EMOI, EMOI, ET MOI ...

 

On s'émeut tous horizons pour la retraite chapeau de Philippe VARIN, qui lui ferait une rente de 23 000 € par mois, brut, mais combien après impôts ?

Les protestations n'ont pas pris cette ampleur pour la revendication de Jack LANG qui réclame au moins 10 000 € par mois pour présider  l'Institut du Monde Arabe...

Qu'est-ce qui est le plus choquant ? 

 

 


OUI, UN GOUVERNEMENT DE DROITE ET DU CENTRE AURAIT FAIT MIEUX !

 

  Hollande trempé   Sarko barbu 2

D’après 70% des Français, un gouvernement de droite n’aurait pas fait mieux. Eh bien, ils se trompent et  ils sont aveuglés parce que profondément désabusés. C’est peut-être ça le plus grave et ce qui pourrait faire commettre à beaucoup d’entre eux l’erreur fatale et funeste du recours au vote extrême.

Avec un gouvernement de droite et du centre, UMP-UDI, pour simplifier, les nombreuses erreurs qui nous ont conduits là où on en est n’auraient pas été commises.

A l’automne 2011, grâce aux ajustements budgétaires procédés par le gouvernement Fillon, la France était sur la voie du redressement, après la tourmente de la crise de l’euro.  

Ce que la droite n’aurait pas fait.

Le choc fiscal de juillet 2012 : 7,2 milliards supplémentaires (4,2 sur les ménages, 3 milliards sur les entreprises)

La relance des dépenses : 100 000 personnes retrouvent la retraite à 60 ans, embauche de 65 000 fonctionnaires, financement de 500 000 contrats de génération (sur ( ans), revalorisation de 7% du plafond de la CMU, rallonge de 120 000 contrats aidés publics par an, hausse de 2% du smic, revalorisation de 10% du RSA, hausse de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, abrogation du jour de carence dans la fonction publique, …

A cela il faut ajouter la manipulation du quotient familial qui organise le massacre des services à domicile, le vote des lois imbéciles de Mme Duflot  qui ont sinistré le secteur du bâtiment,  la stigmatisation des patrons avec un discours de haine, …

L’année 2013 a amplifié les mesures dites de « justice » avec la poursuite de la chasse aux riches et l’augmentation de la pression fiscale pour les ménages et pour les entreprises. La consommation a été durablement touchée avec la baisse du pouvoir d’achat, l’économie paralysée avec l’emploi qui dévisse fortement dès l’été 2012.  Le chômage est passé de 2 888 000 en mai  à 3 133 000 fin décembre 2012 et 3 300 000 fin octobre 2013…  soit près de 500 000 chômeurs de plus en 18 mois. La France entre à nouveau en récession

On peut estimer à près de 400 000, les emplois détruits pas les mesures idéologiques du gouvernement actuel, que ces destructions soient générées par le choc fiscal, la défiance généralisée ou des choix nocifs pour l’économie : asséchement des marges des entreprises qui ne peuvent plus investir, fuite des investisseurs dans le bâtiment, basculement dans le travail au noir dans de nombreux secteurs dont le travail à domicile.

Ce que la droite aurait maintenu.

La tva anti-délocalisation serait entrée en application. Cela aurait provoqué un choc de compétitivité avec une baisse de 6% des charges des entreprises. On pouvait en attendre un solde positif en termes d’emplois et d’augmentation des salaires, de restauration partielle des marges des entreprises et de reprise des investissements.

Les heures sup’ défiscalisées qui bénéficiaient à près de 10 millions de Français assuraient un gain de pouvoir d’achat en même temps qu’une souplesse appréciable des heures travaillées dans les PME-TPE.

Le cap de la maîtrise des dépenses publiques aurait été maintenu, avec l’objectif d’atteindre 4,5% fin 2012 et 3% en 2013. Le budget 2012, voté fin 2011, s’il demandait un effort fiscal, prévoyait un recul de 14 milliards du déficit, et pour la 1ère fois depuis 1945, il était en recul de 200 millions sur celui de l’année précédente pour les dépenses de l’état. N’en déplaise à Mme Belkacem.

La loi de décentralisation entrerait en application dès 2014 avec la création du « conseiller territorial » première étape de la fusion nécessaire départements-région.

La politique de réduction du nombre des fonctionnaires qui commençait à porter ses fruits fin 2011, aurait été poursuivie, et la pression aurait été mise sur les collectivités locales pour qu’elles fassent la même chose. C’est l’un des moyens incontournable de faire baisser les dépenses publiques.

En matière de sécurité, la politique de sévérité aurait été renforcée, de même que les inflexions que Nicolas Sarkozy souhaitait dans l’application des accords de Schengen auraient porté leurs fruits avec un meilleur contrôle de l’immigration.

La convergence avec l’Allemagne, en matière budgétaire et d’harmonisation fiscale, aurait été poursuivie. Et l’influence de la France en Europe aurait permis d’avancer plus vite vers l’union bancaire.

Comme quoi, la droite et la gauche, c'est pas pareil !

Comme on le voit, les points d’achoppement sont nombreux entre gestion de droite et gestion de gauche. N’en déplaise à ceux qui disent que UMP et PS, c’est la même chose.

Non, vraiment si la droite avait gardé le pouvoir en 2012, La France ne serait pas au fond du trou. Car les socialistes n’ont même pas l’excuse de la crise. Il n’y a plus de crise, sinon celle qu’ils ont créée de toute pièce.


AMNESIE

 VOTE BLOQUE

Assemblee (intérieur)

Le gouvernement impose un vote bloqué pour faire passer sa réforme des retraites ... François Fillon avait recouru au même procédé :

"Cette décision déshonore et discrédite le gouvernement et le Président", avait déclamé Martine Aubry en 2010 !

Je trouve ça très drôle, pas vous ?

 


LE MUR DU çON

Rose brisée

Extrait de l'intervention d'Harlem Désir à un colloque du PS, samedi dernier :

Il a insisté sur la notion de progrès comme "combat fondateur" du socialisme, l'opposant aux "idéologies du déclin" diffusées par "la droite la plus réactionnaire du monde", un "bloc anti-Lumières".

C'est l'hôpital qui se fout de la charité ! Manifestement, il n'a pas la lumière à tous les étages...

Nous on sait depuis longtemps qu'on a la gauche la plus sectaire et la plus archaïque du monde !

 


ECONOMIE : LA FRANCE PEUT-ELLE SORTIR DU TROU ?

Marges des entreprises

3ème partie : un programme pour remonter la pente.

On ne peut pas se poser la question, sans se demander d’abord, pourquoi.

Pourquoi en est-on arrivé là ?

Question simple que nos dirigeants actuels seraient bien avisés de se poser. Pourquoi la France est-elle dans cet état ? Pourquoi est-elle incapable de créer de vrais emplois ? Pourquoi n’arrive-t-elle pas à se maintenir dans la concurrence internationale ?

Le mal vient de loin. On pourrait remonter aux années « Mitterrand » et aux funestes engagements pris alors, mais il y a eu suffisamment de gouvernements d’alternance depuis pour qu’on ait la pudeur de ne pas se contenter d’une réponse trop facile. De même que l’argumentation du gouvernement actuel qui voudrait mettre la responsabilité principale sur son prédécesseur n’est pas plus acceptable.  J’ai la certitude que la droite aurait fait mieux que l’équipe qui est au pouvoir, et je le démontrerai dans un prochain article, puisque, selon les sondages les Français semblent sceptiques à ce sujet.

Le quinquennat Sarkozy a dû faire face à trois crises majeures : crise des subprimes en 2008, crise financière et bancaire en 2009, crise des dettes souveraines et de l’Euro en 2010. Les Français sont peu nombreux à avoir conscience de la gravité extrême de ces trois crises et de la menace qui a pesé sur leur épargne et notre économie, que le gouvernement d’alors a su écarter en limitant les dégâts sur l’emploi et sur le pouvoir d’achat. Il a dû faire face à une récession qui n’était pas de son fait et s’est donné les moyens d’en faire sortir la France très rapidement. En se payant le luxe d’avoir commencé le redressement des comptes publics puisque le déficit était passé de 8 % à moins de 5% en deux ans et la trajectoire visée était d’atteindre 3% en 2013 ! C’est Nicolas Sarkozy qui a réussi à inverser la courbe des emplois dans la fonction publique, a incité à travailler plus.

Si la situation de la France s’est autant aggravée en un an et demi, c’est bien le résultat d’une politique et de choix désastreux. Il faut donc changer de politique. Alors que faut-il faire ?

Le rapport de l’OCDE donne les principales pistes.

C’est le rapport de l’OCDE, commandé par François Hollande et dont il a repoussé deux fois la publication, finalement, qui nous apporte les réponses. On comprend pourquoi.

Les 35 heures s’avèrent avoir été et continuent d’être une arme de destruction massive de notre économie et de nos entreprises. On leur doit en grande partie notre préférence pour le chômage et elles continuent de coûter à l’Etat près de 20 milliards d’euros par an. Résultat : les Français ne travaillent pas assez, sont trop payés pour le travail qu’ils font et les 35h font baisser la productivité globale. Il faut donc revenir sur cette loi, vraiment. C’est un boulet pour l’économie.

En même temps, le rapport constate une baisse du niveau d’éducation et de formation bien que nous y consacrions des dizaines de milliards d’euros. Jusqu’à quand laissera-t-on le « pédagogisme » faire ses ravages et la « charrue » des rythmes scolaires devant les « bœufs » de la connaissance et du savoir ? Il faut remettre en route la machine à former les élites et redonner au savoir son prestige.

Les chemins du redressement sont connus : il nous faut produire plus et mieux, pour reconquérir des marchés, il nous faut investir dans la recherche et l’innovation plus que nous ne le faisons, il faut réformer le travail en procédant à la simplification des réglementations, et il faut réformer la fiscalité avec l’objectif prioritaire de baisser les charges des entreprises et de privilégier l’emploi.

Réduire les dépenses publiques, structurelles et fonctionnelles, d’abord. La réduction des dépenses improductives est impérative. La décentralisation est devenue une immense machine à redistribuer : la superposition des dépenses a considérablement accru l’inefficacité et favorisé les clientélismes et les dérives financières qui vont avec. La machine de l’Etat qui a embauché 36% de fonctionnaires en plus entre 1990 et 2007, est un facteur de sclérose économique par son poids disproportionné en comparaison de la performance de notre  économie. Il faut reprendre l’action de réduction des effectifs qui avait été entreprise et ne pas relâcher l’effort car c’est une action qui prend du temps.

Réduire le coût du travail ensuite. C’est la seule voie pour améliorer la compétitivité des entreprises sans quoi le retour de la croissance est impossible durablement. L’alourdissement continu des charges est à l’origine de la progression continue du coût de l’heure effectivement prestée et ceci affecte principalement les bas salaires. L’heure prestée dans une société de l’ouest de la France, pour une personne peu qualifiée coûte le double de ce que la même personne coûte au Canada. Pour une telle entreprise confrontée à une telle situation, le seul choix qui lui reste est de délocaliser à défaut de pouvoir mécaniser à outrance pour diminuer le coût de la main d’oeuvre dans son prix de revient.

Ainsi s’explique la dégringolade du poids de l’industrie dans le PIB de la France. Elle ne représente plus que 12% de la création de richesse (26% en Allemagne). Que l’Etat s’en préoccupe en prenant des initiatives, c’est bien. Mais rien ne remplacera la restauration des marges, sans lesquelles il ne peut y avoir des investissements et de l’innovation, donc de l’emploi. Le taux de marge est de 29% contre 42% en Allemagne, cela montre le chemin à parcourir. Le PDG de Faurecia, leader équipementier de l’industrie automobile, le confirme dans une interview aux Echos : « Quels que soient les débats nationaux, il y a une réalité de terrain. Nos collaborateurs ont clairement la perception que si rien n’est fait en matière de coût du travail, les conséquences peuvent être très négatives... il y a un potentiel, des capacités d’ingénierie et d’excellence industrielle extrêmement fortes, mais aussi une prise de conscience de tous les acteurs. L’obstacle essentiel vient du poids de la « superstructure », les 57 % de dépenses publiques. Le reste est tout à fait en état de fonctionner, il n’y a aucun débat là-dessus. Vous ne pouvez pas faire vivre 57 % d’une économie au crochet des 43 % restants, alors que dans les autres économies, les 40 % de dépenses publiques sont supportés par les 60 % de l’économie productive… »

Réduire les impôts enfin, pour se relever du KO fiscal. Il n’y a pas 36 solutions, mais deux. Réduire les dépenses publiques et faire participer les importations par un transfert sur le taux normal de la TVA en le faisant passer progressivement de 20% à 23% ou 24%. Cela concerne aussi les collectivités locales qui doivent revenir à une conception plus rigoureuse de l’utilisation du denier public en cessant de se comporter en machine à inaugurer pour se faire réélire.

Voilà un programme assez simple : supprimer les 35 heures, baisser les dépenses publiques réellement, réduire le coût du travail, diminuer les impôts, simplifier notre administration et les réglementations. Libérer l’économie de ses carcans… Faute de quoi, la France restera au fond du trou. Mais pour changer de politique, il faut changer de gouvernement et de majorité.

 


ECONOMIE : LA FRANCE AU FOND DU TROU

Croissance 2013  Investissements 2013001


2ème partie : le déclin absolu.

Les signes de déclin se multiplient.

La France régresse en richesse, en production industrielle et en emplois. Depuis 2008, sa population a augmenté  de 1,5 millions d’habitants, mais le PIB a régressé de 1% en volume, ce qui équivaut à une baisse de la richesse par habitant, premier signe de déclin.

La production industrielle a reculé de 16%, ce qui est unique dans le monde développé, second signe de déclin. A ce sujet, la mise en place des 35 heures aura été déterminante, souligne le rapport de l’OCDE.

L’emploi marchand, troisième signe de déclin, est passé de 16,4 à 15,9 millions de postes de travail pendant qu’on multiplie les emplois aidés dans le secteur public, ce qui accroit l’appauvrissement. Ce n’est pas la bonne recette pour résorber la poche de 2 millions de jeunes de moins de 25 ans, sans qualification et sans travail, qui s’est formée.

A l’opposé, ce sont 200 000 jeunes très diplômés et qualifiés qui se sont expatriés, 4ème signe de déclin, et le choix de l’exil est plébiscité à 80% des diplômés des grandes écoles.

La France est sur le chemin du sous-développement, accablée par ses piles de règlements, de taxes et de chômeurs, en même temps qu’elle se vide de ses entreprises, de ses capitaux et de ses cerveaux.

La gauche continue d’accumuler les erreurs.

Elle a aggravé le manque de compétitivité de nos entreprises.

En arrivant au pouvoir, elle s’est empressée de casser la réforme voulue par Nicolas Sarkozy pour améliorer la compétitivité des entreprises en transférant le financement de la politique familiale sur la TVA qui passait de 19,6 à 21% et sur la CSG (1point de plus). Ce qui avait l’avantage d’une baisse immédiate de 6% les charges pesant sur les entreprises et les salaires, sans qu’une hausse des prix soit avérée, et faisait participer en même temps les produits importés au financement de notre modèle social. La gauche prend la mesure stupide d’augmenter la TVA sur les activités intérieures, pénalisant de nombreux secteurs, dont le passage de 7 à 10%, et même 20% est catastrophique pour les entreprises et les différents secteurs concernés en termes de chiffre d’affaire et d’emplois.

Elle a provoqué le marasme du secteur du bâtiment, moteur essentiel de toute croissance.

Les lois Duflot sur le logement ont réussi à tarir l’investissement privé dans le locatif et l’objectif de construire 500 000 logements par an est loin d’être atteint : c’est à peine la moitié qui sont en chantiers. Jamais la France n’a construit aussi peu ! La garantie universelle des loyers s’avère être le meilleur moyen de faire fuir les investisseurs. Voilà ce qui arrive quand on fait voter des lois idéologiques contre le capital : celui-ci s’en va ailleurs.  Les mises en vente de logements ont chuté de 18,5% au 3ème trimestre et le rebond n’a pas encore eu lieu pour le 4ème. On table sur 90 000 mises en vente cette année contre 112 000 en 2012 qui était déjà une mauvaise année.

L’instabilité fiscale fait fuir les entreprises qui peuvent se délocaliser.

Dans ce contexte de furie fiscale, les patrons ne croient plus aux promesses de restauration de la compétitivité, ni par le fameux CICE qui n’est pas encore entré en application et que la grogne contre la hausse de TVA à intervenir au 1er janvier 2014 fragilise, puisqu’elle doit le financer, ni sur la volonté d’alléger les charges en 2014. 29% des patrons se disent prêts à délocaliser et investissent à l’étranger pour éviter les lourdeurs administratives et l’instabilité fiscale ahurissante entretenue par un gouvernement aux abois. C’est à ce moment que les députés choisissent de durcir les conditions de l’optimisation fiscale, ce qui est vécu comme une nouvelle marque d’hostilité contre les entreprises, au moment où tous les grands groupes envisagent de délocaliser les directions stratégiques que sont la gestion de trésorerie ou la communication financière. On met à mal une vraie chance de la France d’avoir sur son sol de grands groupes mondiaux que la taille de notre pays ne devrait pas permettre. Ceux qui captent la croissance mondiale pour en faire profiter nos PME et ETI ont commencé leur déménagement.  A commencer par Publicis, Schneider, Total…  On oublie au passage, que le capitalisme français étant asséché depuis longtemps, ce sont les investisseurs étrangers qui sont quasi-majoritaires dans les grandes entreprises du CAC 40.

L’aide au tissu économique est une illusion.

Même sur l’aide au tissu économique, le gouvernement fait passer l’idéologie avant le pragmatisme. On a créé la BPI en regroupant des organismes spécialisés qui fonctionnaient bien pour en faire une machine bureaucratique avec des orientations politiques. On multiplie les fonds de soutien : gonds de soutien du Qatar de 300 millions d’euros, orienté vers les PME, fonds de « résistance économique » de 380 millions d’euros pour aider la trésorerie des entreprises qui ne trouvent pas de soutien auprès des banques…mais on est incapable d’empêcher une « pépite » française  qui a inventé l’imprimante 3D, en mal de capitaux pour se développer, d’être achetée par les Américains. Malgré tous ces efforts brouillons et dans tous les sens, les dépôts de bilan et les faillites se multiplient : la Coface annonce un chiffre record de défaillances d’entreprises pour 2013 à 62431, en hausse de 4,3% par rapport à 2012 qui était déjà une mauvaise année. Pire, ce sont 62000 entreprises de plus qui devraient connaître le même sort en 2014 ! L’économie administrée, ça ne marche pas dans un monde ouvert.

On ne s’étonnera donc pas que les indices les plus récents publiés soient mauvais : 196 500 emplois menacés dans les entreprises en difficulté, l’activité des entreprises du secteur privé aurait chuté en novembre, aussi bien dans le secteur industriel que celui des services et l’indice PMI est en baisse lui aussi de 2 points ce qui laisse présager un retour de la récession avant la fin de l’année.

Alors que la croissance est de retour au Royaume-Uni, en Espagne, qu’elle se maintient en Allemagne, la France reste à la traine faute d’avoir engagé les vraies réformes.

A suivre, lundi : «  Economie : comment sortir du trou. »

 


ECONOMIE : LA FRANCE AU FOND DU TROU !

 

Croissace conso 2013001

1ère partie : une économie à la rue. Constats.

Comme je l’avais indiqué à plusieurs reprises, faisant référence à plusieurs analyses sur l’état de notre économie, contrairement aux prophéties hasardeuses moscoviciennes  ou cazeneuviennes, non seulement la reprise n’est pas là, mais tous les voyants sont au rouge et tous les moteurs de l’économie sont à l’arrêt. Cela n’a rien de réjouissant. D’autant plus, comme on va le voir, que le pire est encore à venir avec le choix stupide du gouvernement d’augmenter la TVA sur les activités intérieures.

Le pingouin s’avère être un manchot !

François Hollande, qui fait rire tout le monde (pleurer serait plus juste) à continuer d’affirmer que la courbe du chômage va s’inverser avant la fin de l’année, voulait être jugé sur les résultats. Ils sont là et sont implacables.  Le verdict est tombé et il est unanime, qu’il s’agisse de Standard & Poor’s, de la Commission européenne, de l’OCDE, du FMI ou de la Cour des Comptes : la France est au fond du trou.

Croissance « zéro ».

La reprise se dessine en Europe, mais nous sommes condamnés à la croissance zéro et la compétitivité de notre pays s’effondre.

La multiplication des emplois subventionnés dans le secteur public ne parvient pas à compenser les destructions d’emplois dans les entreprises (110 000 depuis début 2013 et 60 000 à venir avec les plans sociaux) et, loin de s’inverser, la courbe du chômage grimpe au ciel.

Le déficit public s’accroit (4,1% en 2013 contre 3% du PIB prévus), la dette prospère (95,4% du PIB fin 2014) alors que le choc fiscal était censé les contraindre.

La dégradation de la notation financière est la conséquence logique de l’épuisement des marges de manœuvres souligné par tout le monde. Réduite à AA, elle rend inévitable, à court ou moyen terme, un choc majeur sur la dette publique et le système bancaire français.

On peut affirmer, sans risque d’être démenti par les faits, que la politique choisie par le Président et son gouvernement, qui consistait à redresser les comptes par un accroissement sans précédent de la fiscalité, a définitivement échoué. Devant la fronde fiscale qui s’est levée, le projet de « remettre à plat la fiscalité » est un coup de bluff, puisqu’en même temps on annonce que ce sera à taux de prélèvement constant. Une proposition de « remise à plat des dépenses publiques » eût été plus sérieuse.

Tous les secteurs d’activité sont à l’arrêt.

C’est l’effet de l’accumulation des mesures contre-productives, du foisonnement des dispositions hostiles aux entreprises, des choix idéologiques qui démolissent méthodiquement des activités comme celle du bâtiment et de la construction avec les lois « Duflop », du prélèvement fiscal massif de plus de 70 milliards depuis 2012 qui a tari les investissements et paralysé la consommation.

Le résultat c’est une croissance en berne, une explosion du chômage, un accroissement de la dette et un effondrement du commerce extérieur. La consommation reste atone, et les investissements des ménages comme des entreprises diminuent. Face à la faiblesse des marges, les PME résistent en limitant l’investissement : sur 15 000 entreprises interrogées, 12 à 18% sont en pertes et le BTP est lourdement impacté.

Le travail au noir en nette progression.

Pire, les mauvais choix fiscaux font basculer des secteurs entiers dans l’économie clandestine. La ronde des camionnettes à la sortie des grandes surfaces de bricolage est le meilleur indicateur de travail au noir dans le bâtiment. Et avec la hausse à 10% du taux de TVA, la ronde va s’accélérer. De nombreuses activités sont touchées par le recours au travail au noir : hôtels, cafés, commerces alimentaires, garages, coiffeurs…  et les procédés sont nombreux à commencer par l’oubli de déclaration ou la facturation fractionnée avec partie du paiement « sous la table ». Les emplois à domicile, touchés par les hausses des charges qui en ont augmenté le coût de 12%, a reculé lourdement en déclaration d’heures déclarées pour passer en partie en travail au noir.

A suivre demain, 2ème partie : le déclin absolu.

 


COMMENT VA L’UMP ?

 

Logo ump

Pas mal, merci !

Un an après l’épisode malheureux d’une élection ratée , n’en déplaise à FOG qui assassine régulièrement son président à qui il semble vouer une haine tenace, l’UMP va beaucoup mieux que ce que le bashing à la mode dans les médias voudrait nous faire avaler.

D’abord, il ne faut pas oublier que Jean-François Copé, aux yeux des adhérents, n’est pas si illégitime qu’on veut le dire. Il a fait jeu égal avec François Fillon, et le résultat a donné une différence si ténue que cela a provoqué les déboires que l’on sait. Mais depuis, la pacification a fait son œuvre. En juin dernier, il ne faut pas oublier non plus que les militants ont approuvé massivement l’accord qui a scellé le partage des responsabilités entre Copé et Fillon.

Alors, évidemment, il reste difficile de gommer les images désastreuses de cette soirée de cauchemar qui ont traumatisé durablement nombre d’adhérents. Mais le travail paie. J’étais la semaine dernière en Vendée. L’occasion pour aller assister à une réunion publique organisée par Yannick Moreau, le député-maire d’Olonne-sur-Mer, avec Bruno Retailleau, responsable du projet et Jean-François Copé. La salle était comble et ce sont près de 1000 personnes qui se pressaient là, venues écouter la parole des dirigeants du parti. Beaucoup d’adhérents, certes, mais certainement aussi beaucoup de sympathisants en proie au doute, en attente de nouvelles certitudes.

Et tous ont été servis. Au-delà des espérances. Impossible de trouver la moindre faille entre Yannick Moreau, droite forte, Bruno Retailleau, fillonniste, et le Président dont le discours remarquable d’équilibre, pouvait recueillir l’assentiment des centristes du parti comme des droitiers.  La division n’est plus à l’ordre du jour. Car ce qui est apparu clairement c’est le consensus fort qui existe au sein de la droite, plus fort peut-être qu’il n’a jamais été. Toutes les propositions ont recueilli l’assentiment de la foule présente. Sur les réformes économiques et sociales destinées à augmenter le temps et la durée du travail. Sur la nécessaire réforme territoriale proposant la fusion des départements et des régions, remise au placard par la gauche. Sur la plus grande responsabilisation des bénéficiaires de la protection sociale. Sur la maîtrise renforcée des frontières et des critères plus stricts d’accessibilité à la nationalité. Sur la question du Front national qui ne donne lieu à aucun clivage interne. Sur tous ces sujets, l’écart idéologique s’est considérablement réduit entre les sensibilités de l’UMP.

Ce visage de l’UMP, on a besoin de le voir plus souvent. Il ne peut guère apparaître sur les plateaux de télévision où l’on convie une par une des personnalités, certes sympathiques, mais qui parle trop souvent en leur seul nom. Le point positif, c’est que le parti regorge de talents. Ceux-ci ont choisi l’émulation plutôt que l’affrontement. C’est une richesse. L’essentiel est que chacun travaille. Chacun a son calendrier, chacun a son équation personnelle. Les Juppé, Fillon, Lemaire, Bertrand, Wauquiez, Kosciusko-Morizet et autre Pécresse peuvent donner l’image de la dispersion, celle-ci est superficielle. Mais que penserait-on s’ils étaient muselés ?  Leur souci de jouer leur partition et de faire entendre leur petite musique, dès lors que celle-ci n’est pas discordante de l’ensemble de l’orchestre, n’a rien d’illégitime à trois ans de l’échéance à laquelle ils pensent. Sans compter l’hypothèque lourde qui pèse sur le parti et qui est dans la tête de la plupart des adhérents et sympathisants : celle de Nicolas Sarkozy.

L’UMP n’est pas divisée et son projet avance vite, elle n’est pas éclatée et ses alliances sont claires, elle n’est pas sans gouvernement et Jean-François Copé, aidé par une équipe transcourants, fait un travail remarquable d’animation et d’organisation. Elle a la chance d’avoir des chevau-légers qui caracolent et qui brillent de tous leurs feux sur les scènes médiatiques. La vraie difficulté c’est qu’elle est obligée de subir un calendrier dont elle ne possède pas les clés : qu’il s’agisse des choix du Président de la République ou de Nicolas Sarkozy. Mais nul doute qu’elle saura faire face à ses responsabilités le moment venu. En attendant, elle ne peut que ronger son frein en travaillant à son projet. C’est justement ce qui lui redonnera du crédit. Car il faudra convaincre les électeurs de lui faire confiance à nouveau. Le chemin, c’est celui de l’opposition responsable !

 


MINUTE PAPILLON !

Papillon

Malin comme un singe : voilà une comparaison qui fait partie des clichés de la langue française, pour ne pas dire des poncifs. Qui y voit une allusion raciste depuis le temps qu’elle est employée a l’esprit vraiment mal tourné.

Avoir la banane : c’est bien le synonyme d’avoir la pêche, non ? Donc une expression tout-à-fait banale.

En rapprochant les deux à côté du portrait de la Taubira, Minute réalise ce qui s’appelle une provocation. De mauvais goût. Condamnable. C’est du mauvais esprit comme cet hebdomadaire nous a tant de fois livrés des saillies.

Mais y-a-t-il vraiment là de quoi en faire des tonnes et déclencher les grandes orgues de la réprobation avec chœur des vierges moralisatrices et trompettes guerrières ? Procès en racisme en bonne et due forme, syndicat de la magistrature en tête. Avec meeting des intellectuels de Boboland et marche de la gauche en miettes prévue le 30 novembre. Madame Taubira  est contente. Il aura fallu du temps, mais elle a réussi à faire se mobiliser tout ce beau monde autour de sa modeste et fort haïssable personne (haïssable, non parce qu’elle est noire, mais à cause de ses idées néfastes.)

En même temps voilà une excellente diversion qui tombe à point pour détourner les médias des problèmes réels que rencontrent nos concitoyens. Un écran de fumée bien commode qui aura l’avantage de donner de la gauche un visage qu’elle n’a plus : celui de l’union. Mais c’est un rafistolage de circonstance qui ne trompe personne.

La « bienpensance » officielle est à l’œuvre. Cette nouvelle police de la pensée  qu’on n’a jamais vue à l’œuvre quand Nicolas Sarkozy était insulté, mais qui fait qu’on arrête sans motif le responsable du site « Hollande-démission ».

Ras-le-bol de cet embrigadement qui veut formater les cerveaux et empêcher l’esprit gouailleur des Français de s’exprimer. Nous sommes le pays de Le Luron et de Coluche, de Bigard et de Gerra…

Je veux pouvoir raconter librement des blagues :

-          Sur les juifs,

-          Sur les arabes,

-          Sur les noirs,

-          Sur les blancs,

-          Sur les homos,

-          Sur les Belges,

-          Sur les Ecossais,

-          Sur les Corses,

-          Sur le pape,

-          Sur les cocus,

-          Sur les blondes,

-          Sur les cons (y a du boulot) …

… sans être taxé de racisme. Je revendique le droit de rire et de faire rire, y compris de moi-même, et s’il me plait de le faire, de crier : « Hollande démission ! »

Merde alors !

 


LE « FIASCOLLANDE »

Hollande trempé

La douche !

 

Hollande à 15% dans les sondages. Du jamais vu pour un Président. Comment peut s’expliquer un tel désaveu ?

- Par la radicalisation inédite à droite

- Par la chute du socialisme libertaire

Une France radicalisée.

D’abord, il y a une radicalisation inhabituelle du clivage gauche-droite puisque le rejet de l’exécutif actuel frise les 97% chez les sympathisants de droite. Cela ne s’est jamais vu non plus. La raison en est simple : tout ce que la République, même anticléricale avait autrefois préservé  est sacrifié au profit d’une révolution culturelle et anthropologique  menée sans nuance et à marche forcée. La famille, la nation, la morale, la justice, l’histoire, la différence sexuelle, l’instruction publique sont remises en cause avec hargne par les lois sociétales comme le mariage pour tous, la politique suivie en matière de justice, les nouvelles conditions de naturalisation, le racisme érigé en unique posture morale, l’histoire manipulée et simplifiée et la refondation de l’école réduite à une affaire de rythmes scolaires. Même la laïcité est atteinte comme en témoigne la présence ostensible de nos hautes autorités aux cérémonies de la fin du ramadan alors que l’Eglise catholique a droit au dédain officiel comme si l’épicentre du nouveau socialisme était contenu dans la haine qu’il lui voue. Il ne faut pas s’étonner dans ces conditions du réveil identitaire que la faveur pour le communautarisme  entretenu par la gauche exacerbe. Voilà comment on construit des opposants résolus qui ne sont prêts à aucunes concessions.

Les manifestations hostiles au chef de l’Etat aux Champs Elysées et à Oyonnax n’expriment pas seulement l’usure d’un homme, mais aussi celle d’une idéologie, le socialisme libertaire, qui agonise sous nos yeux, telle une « chute finale » comme celle du communisme en 1990.

L’effondrement du « socle » socialiste.

Car le plus frappant, c’est l’effondrement du socle électoral du PS et même celui de Mélenchon. L’explication tient dans l’échec de la doctrine socialiste confrontée aux réalités du monde du 21ème siècle. La gauche française qui n’a pas réussi à faire sa mutation sociale-démocrate en est encore à une doctrine fortement imprégnée de marxisme et prône des solutions qui se révèlent très inadaptées dans le contexte actuel, où les logiques mondialistes et européennes réduisent à bien peu la marge de manœuvre économique et sociale. On a fait croire à tout un électorat que l’Etat providence était la solution, mais celui-ci est fauché, il n’a rien à redistribuer, et le pouvoir se voit obligé à contrecœur de faire autrement. D’où le sentiment de trahison, aggravé par l’accroissement des difficultés économiques qui accentuent le chômage et la baisse du pouvoir d’achat, là où on avait promis l’emploi et la prospérité. Les gens ne sont pas dupes, ils voient bien que l’approfondissement de la crise provient de la gestion du pouvoir actuel et ne croient plus au mensonge sempiternellement invoqué « de la faute à ceux qui nous ont précédés ». Et pour les plus endoctrinés, comme l'idéologie ne peut pas se tromper, c'est donc que les pilotes sont mauvais.Hollande et Ayrault sont donc logiquement les boucs émissaires de cet aveuglement idéologique. Incapables d’appliquer une vraie politique sociale-démocrate qui serait un moindre mal bien qu'elle ait été abandonnée partout, comment pourrait-il faire le saut dans un social-libéralisme dont la seule évocation verbale est un gros mot pour eux ?

Le parti socialiste n’est plus qu’idéologie et les symboles y ont remplacé les réalités. Ceux-ci interdisent toute concession et servent de refuge en organisant des opérations de diversion comme avec le thème du racisme monté en épingle pour tenter de gagner du temps ou essayer de rameuter des  fidèles. Ce faisant, il ne se rend pas compte que ce qu’il propose va à l’encontre de ce que souhaite la grande majorité des Français. Le réveil est souterrain mais puissant et la convergence entre les mécontentements peut s'avérer explosive.

En persistant dans cette voie, le chef de l’Etat ne peut que continuer sa descente aux enfers de l’impopularité.

 


PARTEZ MONSIEUR LE PRESIDENT !

 

Elysée

Partez Monsieur le Président. Si vous aimez la France, comme vous le dites, rendez-lui ce service. Partez pendant qu’il en est encore temps, avant que la situation ne vous échappe totalement. Le rapport des préfets est suffisamment explicite et le dernier sondage qui vous fait plonger à 15% de Français satisfaits de votre action devraient finir de vous convaincre.

L’économie s’effondre sous vos pieds. Bien que vos ministre en service commandé s’en défendent et minimisent les mauvais résultats qui tombent jour après jour, les faits sont là : la croissance a reculé au 3ème trimestre à – 0,1% (contre + 0,1% attendu), les investissements en recul de 0,6%, les courbes de Pôle Emploi non seulement n’annoncent pas l’inversion que vous observez, mais les offres d’emplois s’effondrent, et après la dégradation de Standard & Poor’s, les remontrances de Bruxelles, c’est maintenant l’OCDE qui étrille sévèrement votre politique.

Le pays est exaspéré par vos discours, il ne peut plus vous croire, il ne veut plus vous écouter. Les revendications touchent maintenant tous les secteurs d’activité, la fronde fiscale se répand dans le pays comme une onde qui déborde et que rien n’arrête, alimentée par le trop plein des taxes et impôts de toutes sortes. La révolte prend de multiples formes, et si la violence est encore circonscrite, on ne saurait sous-estimer les signaux d’alertes que lancent les observateurs patentés et les corps intermédiaires sur une situation qui commence à échapper à tout contrôle.

Votre majorité ne tient qu’en façade. Le spectacle permanent auquel elle se livre entre tendances concurrentes au sein du PS, les coups de canifs des Verts à chaque occasion, la surenchère du Front de Gauche, contribuent au désarroi non seulement de votre électorat mais de l’ensemble des Français, inquiets  de voir la situation du pays se dégrader aussi vite.

La colère sociale prend de l’ampleur. Si elle est compréhensible, en raison des multiples licenciements et défaillances d’entreprises, le plus grave, c’est que les syndicats ne sont plus écoutés et avouent avoir le plus grand mal à canaliser les mécontentements. Ce qui est un comble pour un gouvernement de gauche qui se targue de dialogue social. Beau résultat !

Votre entêtement fait le lit des extrêmes. A force de nier la réalité et de tenir le discours de « tout va très bien madame la Marquise », au lieu d’admettre votre erreur et d’assumer un changement de cap politique, vous provoquez une vague de nihilisme politique chez les électeurs, principalement ceux de gauche, qui ne peut que profiter aux extrêmes, et particulièrement au Front National.

Remaniement gouvernemental et changement de premier ministre ne font pas l’affaire. Ce qui est en cause, ce ne sont pas les hommes, même si votre absence d’autorité participe du malaise général, ce sont les choix économiques et fiscaux qui sont en cause dont les effets délétères se mesurent à l’aune d’une économie complètement asphyxiée. Une dissolution de l’Assemblée nationale apporterait un semblant de solution car le risque serait grand de se retrouver avec un blocage institutionnel. Comment une nouvelle majorité parlementaire de la droite et du centre pourrait accepter de faire le « sale boulot » que vous lui laisseriez. Car l’héritage que vous laisserez est déjà bien pire que celui que vous avez trouvé et qui avait au moins l’excuse de trois crises majeures pour explication.

Seule une nouvelle élection présidentielle permettra un nouveau départ et permettra de clarifier la situation. Aurez-vous le courage de démissionner tant qu’il en est encore temps. A moins que comme le commandant du Titanic, vous ne préfériez couler avec votre pédalo. C’est ce qu’il faut craindre, car du courage, jusqu’à maintenant, à part celui de faire le dos rond, vous n’en avez guère montré la moindre once.

 


ETAT D’URGENCE

Revolution-francaise

Triste week-end pour notre pays.

L’anniversaire de la mort du Général De Gaulle a donné lieu à des récupérations politiques déplacées bien politiciennes à quelques mois des municipales. Il n’est pas  fortuit que la ville de Paris se soit fait représenter par Mme Hidalgo et que M. Philipot, même à titre personnel, soit venu, pour la deuxième année consécutive s’incliner sur la tombe de l’homme du 18 juin. Que le vice-président du FN fasse ce déplacement ne manque pas de sel. De quoi se retourner dans sa tombe. Même si le grand homme est entré dans l’histoire au point que tout le monde se réfère à lui, il est des bornes franchies aujourd’hui qui dépassent l’entendement.

Les cérémonies du 11 novembre ont été entachées de manifestations présentées comme incongrues, alors qu’elles se sont produites après le temps de recueillement,  et prestement attribuées à l’extrême droite. Comme lors de la manif pour tous, la répression a été hors de proportion et témoigne de la nervosité d’un pouvoir aux abois. C’est bien dommage que la journée de commémoration des morts de la grande guerre ne soit pas sereine. Il faut que le pays soit dans un bien triste état pour que la colère s’exprime même ce jour-là.

« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie/ Ont droit qu’à leurs pieds la foule vienne et prie » écrivait Victor Hugo. La France a laissé 1 400 000 de ses enfants sur les champs de bataille, sans parler des centaines de milliers de mutilés, de blessés, de gazés, ce qui marqua à jamais toutes les générations depuis. Un siècle après, leur sacrifice doit être rappelé. Il doit nous amener à réfléchir sur la nécessité de faire bloc face aux difficultés, quand la France va mal. Encore faut-il discerner clairement les raisons qui permettraient de réaliser l’unité nationale. Pour que la raison l’emporte sur les passions, il faudrait que l’intérêt général l’emporte sur les calculs politiciens et les manœuvres partisanes.

La gauche est incapable de mettre fin au désastre.

La jacquerie fiscale qui vient de se déclarer en Bretagne et gagne peu à peu d’autres régions, entraîne la France vers le désastre. Le pouvoir en place se trouve démunit pour l’enrayer, n’ayant plus aucun crédit, plus aucune autorité, plus aucune marge de manœuvre ni avec ce qui lui sert de majorité, ni avec les caisses de l’Etat qui se vident plus vite qu’elles se remplissent. Cette incurie conduit au gouffre, et les discours grandiloquents sur la République et sur la « France » prêchent dans le désert ou sous les huées.

Le temps presse maintenant. L’agitation ajoutée à la situation économique et financière ne va pas manquer d’inquiéter les marchés. Notre pays vit sous la menace permanente du couperet des taux d’intérêt de sa dette. Une initiative politique majeure s’impose. Faire le dos rond, comme c’est le cas actuellement n’est pas une réponse à la hauteur. Parier sur l’immobilisme c’est le choix de la paresse et de l’incapacité à prendre des décisions. Il n’y a que Moscovici pour voir un cap et une stratégie : discours de commande qui ne touche pas terre ! Un remaniement ministériel ou un changement de premier ministre serait un coup d’épée dans l’eau. Ceux qui prêchent « l’union sacrée » pour en sortir sont de doux rêveurs. Elle est impossible tant il parait impossible que la gauche dépasse son sectarisme, tant les solutions pour redresser le pays sont aux antipodes de la politique menée par le gouvernement socialiste.

Il faut préparer le rassemblement.

Alain Juppé a bien raison de pardonner à François Bayrou. Même si nous n’oublions rien. C’est de la France qu’il s’agit. Il faut s’attendre malheureusement au pire et donc s’y préparer. Il faut très vite être en mesure de réaliser le plus large rassemblement de la droite et du centre pour offrir l’alternative économique et politique dont nous avons besoin. Surtout si nous voulons éviter le chaos des extrêmes. Seul le rassemblement peut redonner confiance aux Français et remettre le pays sur le bon chemin. Le destin du pays oblige. Il oblige aux réconciliations entre les personnes, quelles que fussent leurs ambitions, il oblige aux rapprochements entre formations politiques voisines mues par les mêmes valeurs, il oblige au dépassement par l’accueil de toutes les bonnes volontés. 

La majorité actuelle est disqualifiée pour le réaliser. Elle est déchirée par trop de querelles, elle diverge sur tout et par-dessus tout, sa vision politique et économique est totalement inadaptée à la situation nationale et internationale.

Il faut qu’elle laisse la place.

Voilà ce que je retiens de ce 11 novembre tourmenté.

 


MORTEL AUTOMNE

  La croissance en panne

L’automne est meurtrier, et pas seulement sur les routes. Il l’est surtout pour François Hollande et la politique qu’il conduit depuis 18 mois. L’abaissement de la note à AA+ par Standard & Poor’s vient à point nommé rappeler où le bât blesse. L’agence constate deux évidences : la France n’a plus de marge financière pour son budget et les réformes attendues n’ont pas été menées à bien, avec pour résultat une situation bloquée. Un constat que chacun d’entre nous peut faire : le gouvernement n’a plus aucune marge de manœuvre, pas plus politique avec sa majorité « kyrielle » et indisciplinée, qu’économique avec des résultats très insuffisants pour faire reculer le chômage et relancer l’activité. Il n’a pas de politique de rechange, il est condamné à l’impuissance.

Il ne suffit pas de réclamer la confiance pour qu’elle s’établisse comme par enchantement. Il ne suffit pas d’invoquer le volontarisme pour que la courbe du chômage s’inverse. Il ne suffit pas de clamer qu’on a engagé de grandes réformes quand on se contente de demi-mesures. Il ne suffit pas d’annoncer qu’on fait des économies quand on constate tous les jours que les dépenses publiques augmentent !

Après on s’étonne que la « grogne » monte dans le pays, que la colère explose avec la multiplication des plans sociaux, comme s’il n’y avait pas de lien entre l’accroissement des charges sur les entreprises et leur perte de compétitivité qui se traduit par des dépôts de bilan. On s’étonne que les Français ne croient plus à rien quand ils voient les feuilles d’impôts tomber lourdement plombées et les taxes nouvelles pleuvoir comme les obus à Gravelotte… Quel crédit apporter à un gouvernement au bord du redressement judiciaire à qui il va manquer 20 milliards d’euros pour boucler 2013 et qui en trouve 4 subitement pour Marseille, afin d’aider son candidat en vue des municipales !

La colère et l’inquiétude qui ont gagné le pays repose sur des constats malheureusement établis et des comportements insupportables,  aggravés par le déni des réalités de ceux qui sont la cause des calamités qu’il faut qu’on endure. C’est ce décalage que tout le monde perçoit entre la réalité perçue et le discours des gouvernants qui explique l’impopularité abyssale de l’exécutif. Pour traduire en clair : qu’on soit de droite ou de gauche, on n’aime pas être pris pour des cons.

Les constats :

Sur le front de l’emploi, la situation est pire qu’en 2009 au plus fort de la crise : défaillances, suppressions d’emplois, fermetures…Plus de 13 000 sociétés sont en redressement judiciaire ou en liquidation. On ne peut pas s’étonner que le chômage ait dépassé les 3 300 000 demandeurs d’emploi.

Les entreprises connaissent des problèmes de trésorerie sans pouvoir bénéficier du soutien des pouvoirs publics, eux-mêmes asséchés. Le prélèvement de 21 milliards d’euros supplémentaire sur 2012-2013 n’a fait qu’aggraver la situation. Pire, les réformes aggravent leurs difficultés et font peser de nouvelles charges sur leur avenir tel le volet pénibilité de la réforme des retraites, totalement ingérable pour nos PME-TPE, sans compter avec les hausses des cotisations.

Tous les moteurs de la demande sont à l’arrêt. La panne de consommation des ménages provoquée par la baisse continue du pouvoir d’achat depuis le 3ème trimestre 2012 se prolonge avec l’inquiétude que créent les prélèvements fiscaux et les Français se réfugient dans l’épargne. Pour les mêmes raisons, les investissements sont en panne faute d’investisseurs effrayés par l’instabilité fiscale. La part de marché à l’export continue de se détériorer du fait du manque de compétitivité de nos entreprises et l’exemple de l’effondrement de la filière agroalimentaire bretonne en est l’illustration dramatique.

La situation du commerce et de l’artisanat, la 1ère entreprise de France, n’est pas meilleure. Les professions sont asphyxiées par les prélèvements avec 1,1 milliards d’euros de taxes payés en plus en 2013. L'instabilité fiscale et parafiscale a généré des mouvements divers de « pigeons », « tondus », « poussins »… qui montrent un monde au bord de la révolte. L’application prochaine de l’augmentation de la TVA pourrait jouer le même rôle que l’écotaxe.

Les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur des difficultés et trop compliquées. Le CICE se révèle inadapté et suscite plus de méfiance que d’intérêt. Les allers-retours du gouvernement sur les projets d’impôts, taxation de l’excédent brut d’exploitation, de l’épargne, et l’affichage de la taxe à 75% créent un climat peu propice au développement des activités.

Les emplois aidés, hors le fait qu’ils sont coûteux, plus de 3 milliards d’euros en année pleine, ne concernent que très peu la sphère de  l’économie marchande. Ils grossissent les emplois sans lendemain au sein des collectivités ou des associations. Ils aideront peut-être à améliorer la courbe du chômage, à la façon d’un cautère sur une jambe de bois.

Les comportements :

Les Français ne supportent plus le mensonge permanent qui consiste à leur faire croire que la situation s’améliore  sur le plan financier alors que la dépense publique atteint 57% du PIB, que des économies (15 milliards) sont réalisées alors qu’elles sont virtuelles, que les impôts sont justement répartis alors qu’ils touchent tout le monde.

La perte de crédit tient aussi au discours sur les perspectives : comment croire un ministre qui annonce une prévision de croissance aussitôt contredite par les organismes économiques internationaux, une baisse du déficit dont les objectifs ne sont jamais atteints et toujours repoussés.

Comment croire que la reprise est là alors que chaque jour sur le terrain les entreprises licencient.

On s’étonne alors, qu’après Bruxelles qui rappelle à notre gouvernement les engagements qu’il a pris et doute qu’il soit en mesure de les tenir, une agence vient dégrader la note de notre dette.

Et la réponse tombe de l’Elysée : la politique menée est la bonne, dormez tranquille braves gens, on garde le cap. Jusqu’à l’abîme ?

Encore bénéficie-t-on d’une conjoncture favorable qui atténue toutes ces mauvaises nouvelles : la BCE vient de baisser son taux directeur, l’afflux des capitaux qui se retirent des pays émergents détend les marchés financiers tandis que la Fed américaine continue à imprimer ses dollars. Jusqu’à quand ?

L’effet pervers, c’est que, du coup, notre gouvernement n’est pas encore au pied du mur et se croit dispensé de faire les efforts (douloureux) de baisse des dépenses qui s’imposeront tôt ou tard, si une explosion n’a pas eu lieu avant !

 

 


BRUITS, RUMEURS ET COMMENTAIRES …

Haddock cons BIS

Ecomouv’, c’est louche ! Le meilleur moyen de faire diversion c’est de faire croire à un scandale. Nous avons des experts à la manœuvre, entre les Verts et les Socialistes, on est servi. Forcément le contrat qui permet à une société privée (enfin presque) de glaner 250 millions d’euros par an sur la collecte des taxes, c’est évidemment hautement suspicieux. Cela évite de dire combien aurait coûté le même service effectué par des fonctionnaires. Là, côté évaluation, on est tranquille ! Pendant ce temps-là on ne parle plus des portiques brûlés… Et on oublie les couacs.

La mobilisation est soluble ! Le rendez-vous des lycéens pour relancer l’affaire Leonarda a fait « flop » ! A cause de la pluie qui a fait fondre les effectifs des manifestants. Il faut dire que la cause semblait plutôt pourrie depuis qu’on en sait un peu plus sur le comportement de la famille et de la jeune fille très assidue à l’école comme on sait…

En cas de remaniement… le bruit court qu’on récupèrerait Royal à l’Education à la place de l’impayable Peillon. Une oie à la place du paon. Pas certain que nos enfants soient gagnants. Mais puisque l’école de la République sera sauvée par ses « rythmes » !!! Par contre les communes qui doivent sortir les sous…

Accouchement  au centre. On vient de célébrer le rapprochement de l’UDI avec le Modem pour promouvoir « l’alternative » … molle (ça va de soi). Et la nouvelle entité sera pilotée par un nouveau venu à deux têtes : François-Louis Baloo. Tout un programme.

Les putes ont la cote. Depuis que la Belkacem la m… veut punir les consommateurs mâles de péripatéticiennes en les « verbalisant », celles-ci sont l’objet de nombreuses attentions à commencer par celle de « 343 salauds » qui s’insurgent contre le projet. Au pays des droits de l’Homme, la femme a Droit de vendre son corps. Non mais ! Même Royal se déclare opposée à la suppression du délit de « racolage passif » ; le texte abrogerait aussi le délit de "racolage public". Les mauvaises langues affirment que ce n’est pas totalement désintéressé… (politiquement évidemment).

Chiffres divergents. On va finir par être tous atteints de strabisme. Bruxelles affirme que nous serons encore à 3,7% de déficit en 2015, quand notre Garcimore de Ministre de l’Economie en panne continue de prétendre que … mais non, c’est 3% ! Qui croire ?  Bah, c’est pas difficile de répondre vu que le Mosco s’est toujours trompé. Il n’est plus cru, c’est qu’il est cuit.

Nouvelle diversion : rendez-vous compte, braves gens, nous serions de plus en plus racistes ! Grave problème posé par les bien-pensants de gauche, à l’incitation de la Ministre de la Justice, émue qu’on ne prenne pas plus sa défense, suite aux atteintes inqualifiables dont elle a fait l’objet (une gamine agitant une peau de banane à son passage qui aurait atteint le "coeur de la République"). Condamnons ce geste pour ce qu’il est (odieux) sans en faire une affaire d’état au point de le faire tourner en boucle sur les médias. On devrait plutôt voir de la colère dans les « Taubira, casse-toi !» qui accompagnent tous ses déplacements, la récompense du mépris haineux qu’elle a affiché à l’égard des manifestants contre sa loi. Beaucoup de bruit qui permet de faire un écran de fumée pour cacher les nombreuses protestations qui clament le ras-le-bol du peuple sur le chômage et les taxes.

Taratata-taratata ! Sonne trompette héroïque des champs de bataille où nos poilus tombèrent. Aujourd’hui, le pingouin a lancé les commémorations de l’année du centenaire de la guerre de 1914-18. Parodiant Joffre, avec son « ordre de mobilisation » pour « réformer, réunir, réussir », il veut vraiment nous faire pleurer …  de rire ! Que n’a-t-il commencé à réformer ? S’il s’agit des retraites, c’est pas le meilleur exemple. Réunir ? Il n’a fait que diviser depuis mai 2012. Réussir ? Pour l’instant c’est l’échec sur toute la ligne et la révolte qui gronde.  Espérons que ça ne durera pas jusqu’en 18 !

 


LA FRANCE EN MIETTES

 

  France-faillite

Après dix-huit mois  de gauche au pouvoir, il n’est pas exagéré de dire que la France est en miettes, défigurée par les multiples déchirures que le pouvoir lui a infligées. Celui qui avait promis une « France apaisée et réconciliée » n’a eu de cesse que de la diviser en multipliant les sujets d’affrontements entre les différentes composantes de notre société.

Il a provoqué une fracture sociétale beaucoup plus profonde qu’il n’y parait et qui n’est pas près de se résorber avec le « mariage pour tous », l’introduction à visage couvert de la théorie du genre ici et là, les projets de procréation médicalement assistée ou de gestation pour autrui, de banalisation de l’euthanasie…

Il a stigmatisé les couches sociales les plus actives, avec la chasse aux riches et le matraquage des classes moyennes, provoquant fuite des capitaux et exode des gens fortunés et autres cadres supérieurs. Comme ce n’était pas suffisant, la polka des taxes et l’inflation permanente de nouvelles sources de financement, les modifications incessantes de celles existantes, entrainent une instabilité permanente  dont le résultat est la paralysie de l’économie. Le prélèvement massif de près de 53 milliards d’euros n’empêchent pas les dépenses publiques de croître et la dette de prospérer.

Il est responsable de la faillite économique de nombreuses entreprises considérées comme les éternelles vaches à lait du financement de la moindre réforme, consacrant l’inanité des mesures qui vont toutes dans le sens du renforcement de l’économie dirigée par l’Etat, à l’inverse de toutes les politiques qui sont menées autour de la France avec plus de succès comme on peut l’observer au Royaume-Uni, en Espagne ou au Portugal.

Il a provoqué la fracture territoriale avec les réformes qui privilégient la métropolisation au détriment du rural et le refus de réduire le millefeuilles administratif, qui conduisent aujourd’hui la Bretagne à la révolte, en attendant que d’autres régions, pourtant gérées par des socialistes, se rebellent.

Il a conduit sa propre majorité à la division par son incapacité à afficher un cap, ses atermoiements, ses reculades, une politique qui ne dit jamais son nom, incapable qu’il est de mettre d’accord écologistes, courants du PS et gauche de la gauche, donnant le spectacle d’une majorité présidentielle en lambeaux jusqu’au sein même du Parti Socialiste.

Il est responsable de l’aggravation du climat social avec la montée du chômage, la multiplication des emplois aidés, emplois sans lendemains, financés à coups de milliards d’argent public qui seraient bien utiles pour aider à en créer de vrais, avec un objectif dont personne n’est dupe qui est de masquer la réalité alors que les faillites s’accélèrent, que les plans sociaux se multiplient.

Il a choisi de privilégier le communautarisme, en le masquant derrière un discours de défense de la République qui ne trompe personne, alors que les décisions prises comme le rétablissement de l’AME accélèrent l’immigration irrégulière, que les « naturalisations » sont bradées, que les renvois dans le pays d’origine sont en chute libre, toute une politique attisant le trouble « identitaire » que la « tartufferie » du cas « Léonarda » est venue mettre sous le feu cruel des projecteurs de l’actualité.

Et le plus grave, c’est que par l’incompétence du chef de l’Etat et l’amateurisme du gouvernement, les fonctions régaliennes sont profondément atteintes : la sécurité dans les villes et les campagnes n’est plus assurée comme en témoignent l’explosion de la délinquance et la multiplication des vols dans les champs, avec une gendarmerie obligée de pleurer son carburant ; la justice n’est plus crédible avec les malfrats remis en liberté, les peines non exécutées, le refus de construire des places de prison ; et demain une armée amoindrie par les restrictions d’effectifs et de budget qu’on lui impose.

La France offre aujourd’hui le triste spectacle d’une économie en ruine, d’une Etat à la dérive avec à sa tête des irresponsables  dans le déni permanent, incapables de s’adapter aux réalités du monde contemporain.

Tout va très bien, puisque la « reprise » est là ! La preuve, les bretons en sont convaincus…

Ils ont mis la France en miettes !!!