OUI, UN GOUVERNEMENT DE DROITE ET DU CENTRE AURAIT FAIT MIEUX !
27 novembre 2013
D’après 70% des Français, un gouvernement de droite n’aurait pas fait mieux. Eh bien, ils se trompent et ils sont aveuglés parce que profondément désabusés. C’est peut-être ça le plus grave et ce qui pourrait faire commettre à beaucoup d’entre eux l’erreur fatale et funeste du recours au vote extrême.
Avec un gouvernement de droite et du centre, UMP-UDI, pour simplifier, les nombreuses erreurs qui nous ont conduits là où on en est n’auraient pas été commises.
A l’automne 2011, grâce aux ajustements budgétaires procédés par le gouvernement Fillon, la France était sur la voie du redressement, après la tourmente de la crise de l’euro.
Ce que la droite n’aurait pas fait.
Le choc fiscal de juillet 2012 : 7,2 milliards supplémentaires (4,2 sur les ménages, 3 milliards sur les entreprises)
La relance des dépenses : 100 000 personnes retrouvent la retraite à 60 ans, embauche de 65 000 fonctionnaires, financement de 500 000 contrats de génération (sur ( ans), revalorisation de 7% du plafond de la CMU, rallonge de 120 000 contrats aidés publics par an, hausse de 2% du smic, revalorisation de 10% du RSA, hausse de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, abrogation du jour de carence dans la fonction publique, …
A cela il faut ajouter la manipulation du quotient familial qui organise le massacre des services à domicile, le vote des lois imbéciles de Mme Duflot qui ont sinistré le secteur du bâtiment, la stigmatisation des patrons avec un discours de haine, …
L’année 2013 a amplifié les mesures dites de « justice » avec la poursuite de la chasse aux riches et l’augmentation de la pression fiscale pour les ménages et pour les entreprises. La consommation a été durablement touchée avec la baisse du pouvoir d’achat, l’économie paralysée avec l’emploi qui dévisse fortement dès l’été 2012. Le chômage est passé de 2 888 000 en mai à 3 133 000 fin décembre 2012 et 3 300 000 fin octobre 2013… soit près de 500 000 chômeurs de plus en 18 mois. La France entre à nouveau en récession
On peut estimer à près de 400 000, les emplois détruits pas les mesures idéologiques du gouvernement actuel, que ces destructions soient générées par le choc fiscal, la défiance généralisée ou des choix nocifs pour l’économie : asséchement des marges des entreprises qui ne peuvent plus investir, fuite des investisseurs dans le bâtiment, basculement dans le travail au noir dans de nombreux secteurs dont le travail à domicile.
Ce que la droite aurait maintenu.
La tva anti-délocalisation serait entrée en application. Cela aurait provoqué un choc de compétitivité avec une baisse de 6% des charges des entreprises. On pouvait en attendre un solde positif en termes d’emplois et d’augmentation des salaires, de restauration partielle des marges des entreprises et de reprise des investissements.
Les heures sup’ défiscalisées qui bénéficiaient à près de 10 millions de Français assuraient un gain de pouvoir d’achat en même temps qu’une souplesse appréciable des heures travaillées dans les PME-TPE.
Le cap de la maîtrise des dépenses publiques aurait été maintenu, avec l’objectif d’atteindre 4,5% fin 2012 et 3% en 2013. Le budget 2012, voté fin 2011, s’il demandait un effort fiscal, prévoyait un recul de 14 milliards du déficit, et pour la 1ère fois depuis 1945, il était en recul de 200 millions sur celui de l’année précédente pour les dépenses de l’état. N’en déplaise à Mme Belkacem.
La loi de décentralisation entrerait en application dès 2014 avec la création du « conseiller territorial » première étape de la fusion nécessaire départements-région.
La politique de réduction du nombre des fonctionnaires qui commençait à porter ses fruits fin 2011, aurait été poursuivie, et la pression aurait été mise sur les collectivités locales pour qu’elles fassent la même chose. C’est l’un des moyens incontournable de faire baisser les dépenses publiques.
En matière de sécurité, la politique de sévérité aurait été renforcée, de même que les inflexions que Nicolas Sarkozy souhaitait dans l’application des accords de Schengen auraient porté leurs fruits avec un meilleur contrôle de l’immigration.
La convergence avec l’Allemagne, en matière budgétaire et d’harmonisation fiscale, aurait été poursuivie. Et l’influence de la France en Europe aurait permis d’avancer plus vite vers l’union bancaire.
Comme quoi, la droite et la gauche, c'est pas pareil !
Comme on le voit, les points d’achoppement sont nombreux entre gestion de droite et gestion de gauche. N’en déplaise à ceux qui disent que UMP et PS, c’est la même chose.
Non, vraiment si la droite avait gardé le pouvoir en 2012, La France ne serait pas au fond du trou. Car les socialistes n’ont même pas l’excuse de la crise. Il n’y a plus de crise, sinon celle qu’ils ont créée de toute pièce.
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