LA FRANCE EN MIETTES
05 novembre 2013
Après dix-huit mois de gauche au pouvoir, il n’est pas exagéré de dire que la France est en miettes, défigurée par les multiples déchirures que le pouvoir lui a infligées. Celui qui avait promis une « France apaisée et réconciliée » n’a eu de cesse que de la diviser en multipliant les sujets d’affrontements entre les différentes composantes de notre société.
Il a provoqué une fracture sociétale beaucoup plus profonde qu’il n’y parait et qui n’est pas près de se résorber avec le « mariage pour tous », l’introduction à visage couvert de la théorie du genre ici et là, les projets de procréation médicalement assistée ou de gestation pour autrui, de banalisation de l’euthanasie…
Il a stigmatisé les couches sociales les plus actives, avec la chasse aux riches et le matraquage des classes moyennes, provoquant fuite des capitaux et exode des gens fortunés et autres cadres supérieurs. Comme ce n’était pas suffisant, la polka des taxes et l’inflation permanente de nouvelles sources de financement, les modifications incessantes de celles existantes, entrainent une instabilité permanente dont le résultat est la paralysie de l’économie. Le prélèvement massif de près de 53 milliards d’euros n’empêchent pas les dépenses publiques de croître et la dette de prospérer.
Il est responsable de la faillite économique de nombreuses entreprises considérées comme les éternelles vaches à lait du financement de la moindre réforme, consacrant l’inanité des mesures qui vont toutes dans le sens du renforcement de l’économie dirigée par l’Etat, à l’inverse de toutes les politiques qui sont menées autour de la France avec plus de succès comme on peut l’observer au Royaume-Uni, en Espagne ou au Portugal.
Il a provoqué la fracture territoriale avec les réformes qui privilégient la métropolisation au détriment du rural et le refus de réduire le millefeuilles administratif, qui conduisent aujourd’hui la Bretagne à la révolte, en attendant que d’autres régions, pourtant gérées par des socialistes, se rebellent.
Il a conduit sa propre majorité à la division par son incapacité à afficher un cap, ses atermoiements, ses reculades, une politique qui ne dit jamais son nom, incapable qu’il est de mettre d’accord écologistes, courants du PS et gauche de la gauche, donnant le spectacle d’une majorité présidentielle en lambeaux jusqu’au sein même du Parti Socialiste.
Il est responsable de l’aggravation du climat social avec la montée du chômage, la multiplication des emplois aidés, emplois sans lendemains, financés à coups de milliards d’argent public qui seraient bien utiles pour aider à en créer de vrais, avec un objectif dont personne n’est dupe qui est de masquer la réalité alors que les faillites s’accélèrent, que les plans sociaux se multiplient.
Il a choisi de privilégier le communautarisme, en le masquant derrière un discours de défense de la République qui ne trompe personne, alors que les décisions prises comme le rétablissement de l’AME accélèrent l’immigration irrégulière, que les « naturalisations » sont bradées, que les renvois dans le pays d’origine sont en chute libre, toute une politique attisant le trouble « identitaire » que la « tartufferie » du cas « Léonarda » est venue mettre sous le feu cruel des projecteurs de l’actualité.
Et le plus grave, c’est que par l’incompétence du chef de l’Etat et l’amateurisme du gouvernement, les fonctions régaliennes sont profondément atteintes : la sécurité dans les villes et les campagnes n’est plus assurée comme en témoignent l’explosion de la délinquance et la multiplication des vols dans les champs, avec une gendarmerie obligée de pleurer son carburant ; la justice n’est plus crédible avec les malfrats remis en liberté, les peines non exécutées, le refus de construire des places de prison ; et demain une armée amoindrie par les restrictions d’effectifs et de budget qu’on lui impose.
La France offre aujourd’hui le triste spectacle d’une économie en ruine, d’une Etat à la dérive avec à sa tête des irresponsables dans le déni permanent, incapables de s’adapter aux réalités du monde contemporain.
Tout va très bien, puisque la « reprise » est là ! La preuve, les bretons en sont convaincus…
Ils ont mis la France en miettes !!!
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