HISTOIRE

ALLO MAMAN BOBO …

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Le moins qu’on puisse dire, c’est que le maire d’Angers a de la suite dans les idées. Il sort à point nommé son projet de réaménagement des voies sur berges, sûrement pour faire oublier ses déboires avec le tramway dont le coût dérape constamment, l’annulation du Plu ou les convulsions de la liaison sud. Est-ce bien sérieux ? S’il est vrai que la ville d’Angers, contrairement à l’agglo, est peu endettée, avant d’envisager un tel aménagement, il conviendrait de réaliser la 2ème ligne de tramway.

Et le lancement des études, qui vont évidemment coûter une fortune, s’appuie sur une vision certes flatteuse mais parfaitement irréaliste : c’est bien de vouloir supprimer la coupure des voies sur berges pour se réapproprier les rives, mais en choisissant de combler les trémies, on prive le centre-ville d’un accès rapide et pratique, et l’agglomération d’une radiale très utile à son irrigation. Croire qu’on va diminuer l’impact de la circulation automobile relève du fantasme : elle ne diminuera guère, parce que les autos vont évoluer, vont devenir moins bruyantes (électriques) et moins polluantes. On nage en plein délire bobo !

D’autant plus que d’autres solutions sont possibles, comme par exemple couvrir sur toute la longueur la voie sur berge, mais c’est Jean Monnier qui le préconise, alors….



VERT VILLIERS

                                                   

 

On peut dire ce qu’on veut du gars Philippe, mais en matière de lutte contre le réchauffement climatique, la Vendée a pris quelques longueurs d’avance. Les particuliers qui construisent sont invités à installer des citernes de récupération des eaux pluviales et des pompes à chaleur. L’action du Sydev, syndicat départemental assurant la distribution électrique, va encore se renforcer. Il intensifie l’installation de panneaux solaires voltaïques sur les toits des bâtiments communaux. Plus de 70 communes ont fait l’objet d’études pour l’installation de panneaux sur 120 toitures, ce qui représente 12500 mètres carrés.  Le syndicat s’apprête maintenant à installer quatre fermes photovoltaïques totalisant 9,5 ha de panneaux, une puissance de 10 mégawatts et une production annuelle de 11 000 mégawattheures. Elles seront installées sur les emprises d’anciens centres d’enfouissement de déchets qui seront ainsi valorisés. Un investissement de 60 millions d’Euros ! 

Dans le domaine de l’éolien, le Sydev a épuisé tous les sites potentiels et il vient d’inaugurer le dernier installé. Ce qui porte à 36 éoliennes le parc d’une puissance installée de 50 mégawatts. Il considère avoir atteint la limite du raisonnable en la matière. Mais les investissements dans les énergies renouvelables continueront de façon à atteindre en 2015 « l’autosuffisance » pour les communes qu’il représente (282). Pour mémoire, l’énergie produite par l’éolien représente déjà le double des besoins pour l’éclairage public.

Par ailleurs, dans le cadre de son plan départemental d’élimination des déchets, le département a choisi d’avoir recours au tri mécano biologique et met en œuvre une politique ambitieuse de tri et de ramassage différencié des ordures ménagères.

Comme toujours, en matière d’écologie comme dans le reste, il y a ceux qui en parlent et ceux qui agissent.

 


 


ETONNEMENT

                                                       

 

L’étonnement, c’est le début de l’intelligence, disait mon prof de philo. Donc, l’intelligence a peut-être touché le Modem, si j’en crois la déclaration de Laurent Gérault : « Le Modem va vous étonner ! ». Moi, ça m’étonnerait… qu’il m’étonne. En tout cas, pour l’instant, je suis sur ma faim. Le virage à gauche était tellement évident qu’il n’a pas étonné grand monde. 

Je suis peut-être « pas assez intelligent ». Mais je n’aimerais pas être à sa place : s’il suit la ligne de son parti, il devra faire alliance avec les socialistes qu’il a toujours combattus et donc … se réconcilier avec Bernadette. Dur, dur !

C’est ça qui serait étonnant !  Hé, Ho, Laurent, réveille-toi !



"L'INCONTOURNABLE !"

Roselyne                                                 

 

Grand jour à l’Elysée : la majorité présidentielle s’est officiellement élargie avec le ralliement de Philippe de Villiers. Aussi, les arrière-cuisines des Pays de la Loire bruissent : quelles compensation a-t-il bien pu obtenir ? Pour certain, le marchandage est évident : c’est Roselyne qui en fera les frais, compte-tenu des relations que le Vendéen entretenait avec elle jusqu’à maintenant ! Ceux-là prennent leurs désirs pour des réalités. D’abord, on n’imagine pas notre Angevine capituler en rase-campagne, comme ça, sans autre forme de procès. Mais c’est vrai qu’une sorte de rumeur est entretenue depuis quelques temps, qu’elle pourrait renoncer pour garder son ministère, où qu’elle ne serait pas la meilleure candidate pour gagner, que Béchu, par exemple ferait mieux l’affaire…

Eh bien d’après moi, tout cela n’est que l’écume de quelque personnage en mal de ressentiment. C’est oublier que Roselyne a fait un bon score dans le Maine-et-Loire, en 2004, compte-tenu de la tourmente que l’UMP avait affrontée alors. Si dans les autres départements, Loire-Atlantique ou Sarthe on avait « assuré » de la même façon, la Région n’aurait pas été perdue. Ensuite vouloir mettre Christophe Béchu à toutes les sauces, ce n’est certainement pas lui rendre service et ceux qui proposent sa candidature ne doivent pas lui vouloir que du bien. Quant à son Ministère, l’intéressée a elle-même annoncé qu’elle se plierait aux demandes du Président de la République, même si elle se sent capable d’assumer les deux fonctions en même temps.  Pour ce qui est du cas « Villiers », j’ai déjà dit sur le calepin, que le réalisme l’emporterait et que notre Roselyne a suffisamment le sens de l’intérêt général pour trouver les accommodements qui pacifient, comme elle l’a toujours fait. D’ailleurs rendez-vous est pris pour le 17 septembre….

J’ajouterai que sa nomination n’est pas que le fait des hautes instances. Notre parti s’est doté de règles qui ont donné la parole aux adhérents par le vote. Au terme de la procédure d'investiture, elle a reçu un soutien massif qui la rend « incontournable » comme tête de liste !

 

                                                   



CRIS DE PUTOIS


                                                        

 

La gauche locale essaie, en orchestrant une fausse indignation trop virulente pour être honnête, de faire diversion pour faire oublier ses subventions au « Lenin Festival » de Chalonnes. Comme si le « Lénine » en question était un ange et cultiver sa mémoire (laquelle ?) inoffensif. C’est tout simplement scandaleux ! Les arguments qu’ils avancent seraient risibles s’ils n’insultaient pas la mémoire des millions de russes morts dans les goulags ou les geôles d’un pouvoir totalitaire dont Vladimir Illich Oulianov, dit Lénine, a été l’inspirateur et l’organisateur dès 1917. (Même Besancenot, notre bolcho national, préfère se référer à Trotsky, que le dit « Lénine » a fait assassiner. Erreur de ma part : c'est Staline et non Lénine.)

 

Nos hiérarques socialistes ont la mémoire bien courte. Que n’entendrions-nous pas si un « Pinochet bar » organisait des manifestations subventionnées par des collectivités de droite. Les méfaits du dictateur chilien pourraient passer pour des enfantillages au regard de la terrible répression bolchévique. Le summum de l’amalgame pour noyer le poisson est atteint avec la déclaration de Jacques Auxiette qui signale au passage qu’il subventionne bien le « festival de Saint-Florent ». Mettre De Charette et Lénine dans le même sac, il fallait tout de mêmepenser. Si on n’est pas dans l’outrance on n’est pas loin de l’outrage ! Il est vrai qu’il a été élu en 1977 à la Roche-sur-Yon  avec le « programme commun » de la gauche, dont les communistes étaient partie prenante…

 

Qu’il y ait des farfelus qui veuillent vouer un culte au père de la « dictature du prolétariat », c’est déjà incongru, et le dénoncer ne fait pas de mal. Qu’il y ait des collectivités  pour engager de l’argent public afin de soutenir une telle démarche, ce n’est pas acceptable. On ne peut pas accepter la banalisation de la mémoire d’un système d’oppression qui aura été l’un des drames les plus terribles de l’Histoire du XXème siècle.


Au secours, Soljenitsine, ils sont devenus fous !



                                                                     

 


LA REVANCHE

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Elle est venue plus vite que prévue ! Le destin réserve parfois ce genre de surprise. Il suffisait de voir, hier soir les mines déconfites à la mairie d’Angers pour comprendre l’ampleur de la désillusion socialiste. Mais Christophe BECHU ne se contente pas d’assurer : il fait une démonstration magistrale de son implantation dans le département de Maine-et-Loire et perce jusqu’aux confins lointains de la terre d’Armorique.

Le talent est toujours récompensé. Mais quand s’y ajoute le travail sérieux, le brio sur l’estrade et la chaleur communicative de la poignée de main… alors tous les ingrédients sont réunis pour un parfait succès. Avec plus de 27% des suffrages, il double presque le capital de l’UMP de 2004. Le contexte n’était pas le même, il est vrai : on sortait d’une déroute aux régionales. 

Voilà donc Christophe BECHU député européen. Ne nous y trompons pas, l’éloignement à l’Assemblée européenne ne conduit pas forcément au déracinement, c’est un trompe l’œil. Il peut au contraire renforcer la notoriété et donner de l’épaisseur. Désormais, il va falloir compter encore plus avec lui dans le paysage, d’autant plus que l’affaiblissement du Modem ne donne pas à Laurent GERAULT de grandes marges de manœuvre. N’écrivons pas l’histoire trop vite, mais le chemin est quand même tout tracé, non ?  « J’irai jusqu’au bout de mes rêves… » : là-dessus, on peut lui faire confiance. Et il y en a un qu’on caresse depuis 1977 !

Nul doute que ce 7 juin ne donne lieu à des reconsidérations locales. Le vote des électeurs est toujours source de sagesse pour celui qui veut bien retenir la leçon. Le moment est peut-être venu pour certains de ranger les couteaux. Ils n’en seraient pas méprisés pour autant. Bien au contraire !


                                                                           



LE PLU A DEPLU !


  Logement                                                              

 

Décidément, pour Angers, c’est une habitude ! Après le Plan de Déplacement Urbain, le projet d’usine des eaux, les trous dans le dossier du tramway, voici que c’est le « Plan Local d’Urbanisme »  qui subit les foudres du Tribunal administratif de Nantes. Ainsi le document d’urbanisme le plus important dans la gestion d’une ville est purement et simplement annulé dans sa totalité.

C’était prévisible.

C’était pourtant prévisible, en effet, et l’action de l’association « la Sauvegarde de l’Anjou », dont on connaît le sérieux et l’implication dans de nombreux dossiers du département, aura été salutaire. Lors d’une conférence de Presse du Comité d’Angers de l’UMP, nous avions souligné les énormités de ce PLU, et affirmé : « c’est le document d’un maire qui n’aime pas sa ville ! ». En effet, peaufiné par un cabinet parisien, le PLU soumis à enquête publique présentait une grave méconnaissance de l’identité angevine et un zonage à l’emporte pièce. La procédure avait escamoté la concertation et privilégié l’opacité des décisions. La densification « à tout va » en rendant « tout constructible dans l’hyper centre » en était la préoccupation principale, avec des aberrations comme la mise en zone constructible de la place La Rochefoucault ou le jardin du Mail… Même l’ancien Maire, Jean Monnier s’en était ému.

« Antonini, démission ! »

Devant un tel camouflet, s’il avait un peu d’honneur, le maire démissionnerait. On atteint avec le rejet du PLU le summum de l’incompétence. Il ne sert de rien d’abreuver la presse de tous les noms d’oiseaux pour stigmatiser une association respectable qui ne demande pas autant de qualificatifs, et qui ne les mérite pas. Elle n’est que le miroir qui renvoie le maire à sa responsabilité. Par ses déclarations, il se déshonore en manquant du plus élémentaire respect autant à l’égard de la vie associative qu’à celui du Tribunal administratif. La catastrophe, ce n’est pas l’annulation du PLU. La catastrophe c’est lui, et elle est énorme pour notre agglomération ! (Il ne manque plus que les excuses de Ségolène…)

Refaire un vrai PLU.

L’intention manifestée par quelques responsables de l’agglo, alimentée par un maire atteint d’hystérie bétonneuse comme celui de Trélazé, ne me paraît pas aller dans le bon sens. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. En annonçant une procédure simplifiée pour essayer de rattraper le temps perdu et tenter de rétablir ce document de référence avant la fin de l’année, les élus vont au-devant de nouvelles difficultés et prennent les Angevins pour des veaux. Il serait plus utile de reprendre l’ensemble du document, d’en réexaminer les fondements au crible du développement durable, de l’évolution de la démographie et des modes de vie, d’un inventaire exhaustif du nombre de logements vacants, du patrimoine vernaculaire existant, et permettre à certaines communes comme Saint-Barthélemy d’y apporter des modifications essentielles… toutes choses qui prennent du temps. « Angers-centre » mérite mieux qu’un PLU rafistolé.

La crise a le dos large.

La crise est en train de servir de prétexte pour justifier l’injustifiable. Puissent nos élus, et en particulier les nôtres, en prendre conscience. De toute façon le mal est fait et les projets de construction seront retardés. L’avenir de l’agglomération mérite mieux que la précipitation dans le n’importe quoi au prétexte de la crise : c’est le long terme qui se joue. Ils feraient bien aussi de contrôler davantage le travail des services dont la technicité ne s’est pas vraiment affirmée, c’est le moins qu’on puisse dire, à cette occasion. Enfin, ils feraient bien encore de s’inspirer de l’interview de Jean-Marc JANCOVICI parue dans Ouest-France, dans laquelle le conseiller de Nicolas Hulot explique que « l’avenir c’est le repeuplement des campagnes »… A Marc GOUA d’en faire son miel !


                                                                       


SOIREE "GRAINES D'ANGERS"



SOIRÉE-DÉBAT sur le thème :

 

Loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires :

Quelles conséquences pour la santé et ses acteurs

à Angers et dans son agglomération ?

 

le vendredi 20 mars 2009 à 20h00

à la Faculté de Médecine

rue Haute de Reculée à Angers

(Amphithéâtre Averroès)



voir détail en "chronique angevine de mars"

                                                                              


PLEINS D’TALENTS !

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Voilà une initiative qu’on attendait depuis longtemps. J’en avais rêvé, Nedjma l’a prise ! Vous ne connaissez pas Nedjma ? C’est grave pour vous. Parce que vous ne savez pas ce que vous perdez. Je passe sur son rire lumineux dont elle vous gratifie en toutes circonstances. Nedjma fait partie de ces nouvelles têtes qui siègent au Conseil Municipal d’Angers (et à l’agglo). C’est une bosseuse et une « entrepreneuse » qui va au bout de ses idées. Elle aime mettre en pratique.

Ainsi, elle a récemment organisé avec succès une rencontre entre de jeunes porteurs de projets et une dizaine de patrons au centre Jean Vilar à la Roseraie. Une première et une réussite ! Ce n’était pas évident, d’emblée, de faire venir des jeunes plutôt méfiants depuis qu’ils galèrent sans qu’on daigne les prendre en considération. Il ne s’agissait pas de faire de « l’embauche-testing » mais d’apporter conseils et aides au montage. Nedjma Bou Tlélis est elle-même chef d’entreprise : elle sait de quoi elle parle. L’opération, elle l’a montée dans le cadre de « Graines d’Angers », une association qui veut non seulement « semer le débat » mais prendre des initiatives utiles dans tous les domaines de la vie communale.

Les jeunes ont pu échanger pendant plus de deux heures avec les patrons présents. Tous les sujets ont été abordés : recherche de stage, de formation en alternance, création d’entreprise, … La session ayant marché, d’autres seront organisées dans les autres quartiers. « Nous allons faire cinq éditions dans l’année. Dans tous les quartiers, il y a des talents » conclut Nedjma.

Nous lui souhaitons bonne chance.  On n’a pas fini d’entendre parler de « Graines d’Angers »…

                                                           

                                                                   


CONFERENCE DE ROSELYNE BACHELOT SUR SA REFORME

                       

                                                                                                                                                                             

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Notre Ministre nous fait l'honneur de nous donner la primeur sur le contenu de sa réforme.
Venez nombreux, invitez vos amis, participez à la lutte contre la désinformation de la gauche.

Pour s'inscrire : avant le 28 janvier
- courriel : [email protected] 
- fax : 02 41 25 29 06
- tel :  02 41 39 09 44

                                                           


                                                                      


LE MOUVEMENT POPULAIRE

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C’est le nouveau nom de l’UMP. Du moins tel qu’il se décline avec l’arrivée de Xavier BERTRAND aux commandes. Et de « mouvement » il en a été fortement question et au Conseil National de Samedi  et à la grande réunion publique d’Avrillé de dimanche après-midi à laquelle près de 1 000 personnes ont réservé un accueil chaleureux et enthousiaste au nouveau Secrétaire Général, entouré de Marc LAFFINEUR , Président de l’UMP de Maine-et-Loire, et de nombreux parlementaires locaux et régionaux.

 

Le « mouvement », c’est d’abord la mise en place d’une nouvelle équipe dirigeante avec quatre secrétaires Généraux adjoints dont Eric BESSON, au titre de l’ouverture. Un Parti qui se veut plus que jamais rassemblé dans toutes ses composantes d’origine, mais aussi ouvert aux apports extérieurs, tant il est vrai que le sectarisme est le refuge des faibles, de ceux qui ne sont pas sûrs d’eux.

 

Le « mouvement » c’est un objectif de 500 000 adhérents d’ici 2012. Un pari que Xavier BERTRAND, le bosseur, est capable de tenir. Son discours est déjà dans l’action : « éviter l’arrogance, accepter la différence et la diversité » « aller au contact, sur le terrain, être à l’écoute, tester les projets… »

 

Le « mouvement », c’est aussi une autre manière de faire de la politique. Le meeting d’Avrillé à cet égard aura été le prototype de la nouvelle relation que le secrétaire Général veut nouer avec les adhérents et le public. Pas de discours, mais un dialogue permanent du début jusqu’à la fin, avec des questions posées par les militants, préalablement sollicités et présents sur la scène. Des questions « webcams » aussi, posées à distance par des militants. Une animation avec des clips qui résument les positions nationales. Et tout y passe : le service minimum à l’école, la formation des candidats, le rôle d’internet, le RSA, le droit opposable au logement, le coût du Grenelle…autant de sollicitations qui permettent à Xavier BERTRAND d’exposer les actions qu’il veut engager, mais aussi aux élus présents d’apporter un point de vue plus précis comme a pu le faire Michel PIRON à propos du logement.

 

« Je vais vous faire une confidence », pour reprendre un tic verbal du nouveau patron, cette réunion renouvelle le genre et elle m’a plu. Du rythme, du dialogue, du parler vrai.

 

La réunion s’est ouverte sur l’événement du jour : Christophe BECHU désigné comme tête de liste pour les européennes de juin prochain pour la circonscription du Grand Ouest. Il était là, avec Elisabeth MORIN, députée sortante. C’est lui qui a ouvert le bal. Il a expliqué pourquoi il avait accepté. Il a confirmé qu’il ne quittait pas la scène angevine même si le combat ne sera plus nécessairement au Conseil Municipal. Avec la conviction qu’on lui connaît il a décliné sa motivation européenne, d’une Europe qui, avec la crise,  n’est plus un problème mais la solution. De quoi donner du souffle à la campagne qui va s’ouvrir.  Le « mouvement » à l’UMP c’est aussi le renouvellement des hommes et des femmes qui conduisent le combat politique.

 

A quoi sert le Mouvement Populaire ? Soutenir le Gouvernement (1/3) et à être devant  en éclaireur pour ouvrir la voie (2/3).

                                              


         

                                                                                                                        





XAVIER BERTRAND EN ANJOU

                                                                                                                                               

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QUELLE ORGANISATION TERRITORIALE A L'INTERIEUR DE GRANDES REGIONS ?

 

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Puisque la réflexion sur la réforme territoriale est lancée, que l’idée de fusionner les fonctions de conseiller Général et Régional est reprise dans l’entourage du Président, que des propositions pour regrouper les régions afin d’en faire des entités à l’échelle de l’Europe… oui, puisque la réflexion est lancée, profitons-en aussi pour lancer quelques idées sur l’organisation territoriale souhaitable dans l’avenir, à l’intérieur de régions plus grandes où les départements joueraient un rôle plus restreint mais bien spécifique.

 

Plus que jamais, l’avenir, c’est la petite ville centre et son pays. Particulièrement à l’Ouest, dans notre région. On n’empêchera pas, évidemment, l’effet de métropolisation exercer par Nantes, Angers et Le Mans sur leurs  couronnes périphériques. Mais au-delà, il y a des ensembles associant une ou plusieurs villes, petites ou moyennes, et leur environnement rural, qui forment de véritables pays qui ne respectent pas forcément les limites départementales. Dans les Pays de la Loire on en compte un peu plus d’une vingtaine. Ils constituent plus que jamais l’architecture territoriale d’aujourd’hui et de demain.

 

Cela n’est pas simple à faire vivre. Une telle évolution suppose de dépasser les habitudes de travail en commun dans les cercles étroits et superposés, illisibles, que sont les communautés de communes et les pays actuels, sans parler des cantons. Pourtant l’enjeu est considérable, notamment pour les espaces ruraux. Deux dangers les menacent : la dévitalisation et la péri urbanisation généralisée. Ils ne pourront se défendre qu’en s’appuyant sur la présence de petites villes actives capables de structurer l’espace avec l’implantation de services et d’équipements et permettant la mobilité des populations. Les bourgs et chefs lieux de cantons sont déjà quelque peu dépassés. Ce qui veut dire qu’il faut donner à ces petites villes les moyens indispensables, tant en crédits qu’en compétences, pour qu’elles puissent jouer leur rôle. La demande existe. Beaucoup de jeunes cherchent à fuir l’univers bétonné des métropoles et des villes dortoirs de banlieue, à la recherche d’un cadre de vie plus authentique. Ce n’est pas seulement une affaire de coût du logement, comme le croient les technocrates. Quatre critères permettront de les pérenniser : la présence d’un bassin d’emploi qui est primordial et celle d’équipements clés comme lycée, hôpital ou clinique et hypermarché.

 

Rude bataille en perspective. Les villes métropoles et leurs satellites, prisonnières de modes de financement idiots, courent après l’habitant, d’autant plus que le vieillissement fait diminuer leur population. Mais le maillage existe bel et bien : Castelbriantais, Segéen, Ancenis et son pays, Baugeois, Saumurois, Sud-Vendée avec Luçon et Fontenay-le-Comte, Val du Loir avec Sablé et La Flèche, nord-est de la Sarthe avec Mamers et La Ferté Bernard… La nébuleuse choletaise mérite mieux que le puzzle des communautés de communes des Mauges.


Cette organisation, qui existe dans les faits, si elle était confortée par une politique volontariste des élus de tout poil, permettrait un équilibre harmonieux dans l’occupation du territoire…. Et surtout, à chacun de trouver un cadre de vie adapté à son goût. Une vision qui est à 100 lieues du délire bâtisseur et la volonté d’entassement que certains essaient de nous imposer.

                 

                        

                                                                                                                                     

 


LA GUERRE DES VILLES

                                                                                                         


L'agglo vient de préempter un terrain sur la commune de Murs-Erigné, déclenchant la colère de son Maire, Philippe BODARD, qui a bien l'intention de se défendre. En cause le PLH de l'agglo.... C'est le prélude à la guerre des villes pour garder les habitants ou en gagner...

La suite dans la page des "chroniques angevines".


                                                  

                       


PAGE ANGEVINE


Peut-être avez-vous déjà testé la page des "Chroniques angevines" dans la colonne gauche du calepin. Pour ceux qui n'auraient pas encore essayé, il suffit de cliquer sur le titre pour l'ouvrir.

Vous y trouverez les échos de la vie politique, sociale et culturelle de la région angevine, vus à travers le kaléïdoscope du bloc-notes. La réalité traitée avec humeur et humour, évidemment. Mais surtout pas objectivement. Comme "la semaine d'Archibald".

Bonnes lectures

Daniel


ACCROCHE-TOI !

L’anecdote (vécue) se déroule pendant les « Accroche-Coeurs ».

                                                                        

Une tente du festival est dressée sur la place du Ralliement et tenue par du personnel municipal et des bénévoles du comité des fêtes d’Angers.  Déboule une nana à vélo, chemisier largement échancré sur les épaules qui vient se renseigner. « Vous pouvez me dire où il y a des spectacles en ce moment ? – Bien sûr…. » Et la permanente de préciser les différents lieux et horaires… La « touriste » reprend : « et vous pouvez m’indiquer lequel est le plus intéressant ? » Et l’autre de répondre qu’il y en a pour tous les goûts, mais que tous sont excellents… sur cette réponse, la fille enfourche son engin et s’éloigne à toutes pédales.

                                                                        

Alors la bénévole qui avait suivi la scène dit à la jeune du service municipal : «  T’as vu qui c’était ? – Ben …non, pourquoi ? – C’était la 1ère adjointe du Maire ! – OH ! j’espère que j’ai bien répondu…. ». C'était en effet Bernadette Caillard-Humeau qui faisait son tour des popotes.

                                                                    

Eh oui, BCH/KGB, même combat !!!

                                                                              

Ce qui n’est pas rassurant pour elle, c’est que le personnel ne la connaît pas !

 

 

                                                                                                                                   


LE MUR DU SON

Il a été franchi dans le Courrier de l’Ouest avec un article qui sous entend que nos élus roupillent en se contentant de faire venir des personnalités dans le département.  Pour faire leur pub ?

C’est méconnaître les rouages de notre République. Faire venir un Ministre, un Haut commissaire ou une personnalité nationale, c’est du boulot. A fortiori si c’est le Premier Ministre. D’abord il faut épuiser son énergie pour le convaincre de venir, suer pour trouver une date avec son cabinet, s’échiner à résoudre tous les obstacles et conditions que l’entourage se complait à mettre dans le cahier des charges. Une fois tout cela calé, il faut, sur le terrain, mobiliser les troupes, communiquer pour faire venir le public, les médias, répondre aux exigences de sécurité émises par le Préfet…. Tout sauf une sinécure.  La venue d’une personnalité n’est jamais le fait du hasard. Elle est en relation avec un travail parlementaire reconnu et la certitude d’y trouver une utilité dans le programme proposé, qui réclament beaucoup d’investissement de la part de l’élu concerné. Si le Maine-et-Loire est souvent choisi, c’est qu’il compte des élus efficaces ….

Comme disait Jean Yann, « ce n’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule ! »

 

                                                                                                                                            


RSA...KDO ?

Non pas cadeau, justement ! Et il faut bien trouver les ronds, vu que le budget est déjà plombé, la croissance pas là et la dette qu'on veut pas alimenter.... Bon, on crée une taxe. Moi, pour le RSA, je veux bien. Si on peut sortir des gens de la mouise par ce biais-là, et j'y crois, il n'y aura pas de regrets à avoir.

Plus drôle est la condamnation du mode de financement choisi, à la fois par le Sénateur LARDEUX et par le MODEM de Maine-et-Loire. Et avec les mêmes arguments. LARDEUX-GERAULT, même combat : une convergence assez inattendue, il faut bien le dire. Comme on ne va pas accuser le prof d'avoir copié ....