DESOLE Sandrine ! IL N’Y A QUE DEUX SEXES
26 février 2023
Les constats scientifiques.
Déjà on sait par les neurosciences et les avancées dans la connaissance du fonctionnement de notre cerveau et du corps humain que les sexes sont bien différenciés dès la naissance et que toutes les cellules portent le marqueur génétique du sexe en plus des sécrétions spécifiques à chaque genre. Un nouvel ouvrage : « C’est votre sexe qui fait la différence» de Claudine Junien et Nicole Priollaud apportent des éléments complémentaires incontournables à cette certitude. Utiliser de rares anomalies chromosomiques pour nier ou diluer la réalité binaire du sexe ne relève pas de la science mais de la théorie, autrement dit d’élucubrations intellectuelles qui ne peuvent pas être sans graves conséquences. La réalité biologique du sexe n’est pas ambiguë et vouloir imposer l’idée contraire en rejetant ceux qui la conteste dans l’intolérance, c’est ni plus ni moins sombrer dans l’obscurantisme.
Les différences entre les sexes.
Ce qui revient à dire que déconstruire les stéréotypes de genre entre les hommes et les femmes ne doit pas revenir à nier les différences qui existent entre les sexes, comme la tendance du moment qui tend à faire de plus en plus de place à la neutralité sexuelle voudrait l’imposer. La différence entre les sexes va bien au-delà de la perception. Les neuroscientifiques vont de découvertes en découvertes. Ainsi la meilleure connaissance de la différence entre les sexes permet d’amener à une meilleure prise en charge de nombreuses pathologies. Ainsi, on sait que le mécanisme de la douleur n’est pas le même chez les deux sexes. La dissymétrie des chromosomes sexuels chez les hommes qui sont doté de chromosomes XY quand les filles ont deux X, fait que les filles font moins pipi au lit ou se lèvent moins la nuit pour aller aux toilettes grâce à leurs deux chromosomes X, de même que ceux-ci les protègent mieux des infections courantes. A contrario, en étant mieux armées contre les infections courantes, les femmes sont plus sensibles aux maladies inflammatoires… Bref, la différence entre les sexes ne se limite pas à la reproduction. On nait avec un corps sexué formant un ensemble complet : la science nous dit que le cerveau forme un tout avec le corps. Faire croire qu’on peut naître dans un corps qui n’est pas le bon ne peut être qu’une construction intellectuelle, donc une fable.
L’idéologie se substitue à la réalité pour s’imposer.
On comprend qu’une cohorte de scientifiques et d’intellectuels se soient élevés récemment dans une lettre envoyée au Ministre de la Santé pour que cesse à la CAF la diffusion d’un document qui « organisait l’accompagnement des enfants atteints de dysphorie de genre ». Dans le film « Un homme heureux », Catherine Frot incarne une femme qui veut devenir un homme à plus de cinquante ans et doit pour cela se shooter à la testostérone pour avoir une pilosité mâle et se muscler avec un coach pour devenir virile… sans compter qu’elle ne peut rien changer à sa morphologie sinon s’aplatir les seins mais bien obligée de faire avec son bassin de femme. La démonstration de propagande transgenre est tournée en dérision et se fait comédie comique tant on peine à croire à la farce de la dysphorie, sur fond de carnaval (ce n’est pas anodin) où tout le monde se travestit. Par contre, on découvre avec horreur les dégâts provoqués par la guerre idéologique alimentée par les théories fumeuses et délirantes sur le genre, sur des centaines d’enfants pris en charge par une clinique anglaise, aboutissant à des traitements systématiques aux hormones et à des opérations de changement de sexe irréversibles, par des praticiens sans expérience et négligents. Des traitements administrés à des enfants parfois dès l’âge de dix ans, souvent lourds de conséquences…. Faisant de la dysphorie une généralité alors qu’elle ne devrait être qu’une infime exception.
Et ne pas oublier l’inné !
La soi-disant assignation arbitraire du sexe à la naissance, par laquelle la société enserre le poupon dans ses catégories et l’inscrit dans une socialisation qui l’enfermera dans un genre est encore contredite par l’observation du comportement des enfants en Suède où les jouets sont dégenrés et où pourtant les garçons continuent de préférer les outils et les filles les poupées, et le même constat est fait par Frans De Waal, un primatologue de renommée mondiale sur le comportement des chimpanzés et tous les autres primates dans le comportement des femelles qui ont tendance à jouer avec des poupées…. Il faut donc faire une place à l’inné. L’éducation non sexuée des enfants est une erreur : il y a certaines compétences que les jeunes femmes et les jeunes hommes doivent acquérir pour leur vie future et nous avons le devoir de les leur fournir.
Le combat pour l’égalité.
Nous vivons une époque bien compliquée. Les idéologies obscurantistes, au sens où elles nient l’histoire et la science, quitte à les déconstruire pour avoir le champ libre, progressent dans les milieux intellectuels de gauche et gagnent du terrain en se servant sans vergogne des places que ses tenants occupent dans les administrations, l’enseignement, la communication. Les partisans des Lumières et de la science et de leur universalisme sont aujourd’hui assiégés. L’égalité des sexes n’a rien à voir avec le genre. On ne réglera pas le problème des inégalités homme-femme par une éducation neutre, comme si le genre était le problème, alors que le problème c’est l’inégalité. Nous ferions mieux de nous concentrer sur la justice, l’équité et l’égalité.
Va-t-on vers une nouvelle défaite de la pensée ?
Lire : « C’est votre sexe qui fait la différence » de Claudine Junien et Nicole Priollaud – Plon
« Différents, le genre vu par un primatologue » de Frans de Waal - Ed. Les liens qui libèrent
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