COUP BAS
28 février 2007
J’apprends les allégations du Canard Enchaîné laissant entendre que j’aurais bénéficié lors de l’achat de mon appartement en 1997 sur l’Ile de la Jatte à Neuilly de conditions financières anormalement favorables. Je tiens à m’élever en faux contre cette mise en cause scandaleuse qui, comme par hasard, intervient moins de deux mois avant le premier tour de l’élection présidentielle. J’ai acheté le 4 septembre 1997 deux appartements situés respectivement au premier et au deuxième étage et totalisant une surface de 222 m² pour un prix frais compris de 5 747 670, 25 francs soit un coût moyen hors frais de 24 636 francs. Le prix des appartements varie bien évidemment selon leurs caractéristiques. D’autres ont été vendus dans le même immeuble à des prix inférieurs, 22 115 francs du mètre carré pour l’un, 21 509 francs du mètre carré pour un autre. Tous les autres prix sont dans la norme de mon propre achat. Je précise que déjà engagé dans la vie politique et conscient du type d’attaque dont je pourrais un jour faire l’objet, j’ai simultanément pris la précaution de faire vérifier par la Direction des Services Fiscaux des Hauts-de-Seine Nord que ce prix était conforme aux prix du marché. La direction des services fiscaux me l’a confirmé. L’appartement que j’ai acheté en 1997 était vendu en l’état futur d’achèvement. J’ai donc commandé au promoteur un certain nombre d’aménagements complémentaires dont le coût s’est monté à un total d’environ 600 000 francs. Ces aménagements complémentaires, je les ai payés en sus du prix d’achat. S’agissant de l’escalier en chêne reliant le premier et le deuxième étage, je l’ai réglé par chèque à un artisan le 24 octobre 1997. Son coût était de 72 360 francs. Pour ce qui est de la vente de la SEM 92 pour un euro symbolique d’un délaissé de 230 m² à la copropriété, j’ai fait une recherche car j’ignorais tout ce projet jusqu’à ce jour. Il est vrai que la SEM a proposé à la copropriété de lui vendre un terrain planté de buissons qui longe le trottoir et qui n’a aucune valeur marchande. Je précise cependant que la cession à ce jour n’a jamais été effectuée. Je ne peux que déplorer qu’alors que la France doit choisir entre des projets qui engagent son avenir des éléments erronés soient communiqués pour tenter de discréditer un candidat. |