HISTOIRE

LA SEMAINE A LA LORGNETTE

                                          Longue vue

DARD…LADILADADA !  Patrick Sébastien se lance dans l’arène politique. Avec ses chansons de colonies de vacances du troisième âge et ses leçons de morale à deux balles, on n’a pas fini de se marrer. C’est un peu comme si le fou de Roi voulait monter sur le trône ! Comment on nomme déjà « ceux qui osent tout » ?

DARK VADOR…. LE RETOUR. Le côté obscur de la force vient de se manifester. Avec la morgue de ceux qui n’ont rien fait (ah si, le CPE..) et qui sont toujours prompts à donner des leçons, le « Galouzo » à décider de lancer son propre parti politique… en dehors de l’UMP, ça on s’en doutait. Le discours qu’il nous a servi, chargé de haine et d’ambition ravalée, n’augure rien de bon. Comme s’il suffisait d’être bellâtre et d’avoir les tempes argentées pour être élu Président. C’est la « machine à perdre » qui se met en place. Et si c’était le but ?

CHANTAGE IRRESPONSABLE. Les Présidents socialistes de nos Régions ont montré leur vrai visage vendredi en annonçant un chantage sur les contrats de plan, si le projet de réforme territoriale n’était pas retiré. Samedi, au Conseil National, Martine Aubry et Laurent Fabius en ont remis une couche en parlant de « régression territoriale » ou de « projet scélérat » (rien que ça). C’est que la main dans « le pot de confiture », ils ont bien l’intention de défendre leurs confortables sièges, même au détriment de l’intérêt général.

POUJADIX. Mais quelle mouche a encore piqué Gilles Bourdouleix. Voilà un homme qui est capable de nous sortir des remarques sensées, de prendre des positions quelquefois iconoclastes mais frappées au coin du bon sens, bref, de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Mais il ne peut pas s’empêcher d’être va-t-en guerre. Ayant soutenu Christophe Béchu comme la corde, le pendu, pour des raisons qui restent assez obscures, il lui est facile aujourd’hui de l’exécuter. Et si t’arrêtais de te regarder le nombril, Gilles : chacun sait que le CNI a un glorieux passé mais ne correspond plus à grand-chose aujourd’hui sinon à contenter quelques amateurs de « petits chez soi ».

JEU DE LA MORT. Comme beaucoup d’entre nous, j’ai été choqué par la programmation de cette émission sur une chaine du service public. Je ne l’ai pas regardé : pas amateur. Le sadisme porté à l’écran, fut-il petit (l’écran), ce n’est pas ma tasse à café (je n’aime pas le thé). Mais pourquoi faut-il que ce soit deux ex-ministres de gauche qui se fâchent ? Dénonçant une « incitation à la violence », ils ont décidé de porter plainte contre l’auteur et le réalisateur, ainsi que le directeur des programmes de France 2. Bravo ! Et notre Ministre de la Culture, il fait quoi ? Et chez nous, y’a personne ?

21 CAP. Nouveau changement de bord du mouvement de Corinne Lepage. Le groupuscule vert, qui est à l’écologie, ce que les marées noires sont aux affaires, n’arrête pas de changer de crémerie, et sentant les vents portants, va rejoindre la « coopol » de Cohn-Bendit. Voilà un renfort qui ne risque pas de changer grand-chose dans la pétaudière verte d’Europe Ecologie. Par contre, c’est une défection qui appauvrit un peu plus le Modem. Comme aurait dit Coluche, « il est tellement maigre, que pour maigrir encore il faudrait qu’il perde un os !»

LUCIDITE. Ah ces médias ! Toujours prêts à mettre la pagaille. Si on en croit François Fillon (et je le crois), il voit une manipulation dans les affabulations qui ont fait état de tensions entre lui et le Président. Quand comprendra-t-on que toutes ces tentatives sont vouées à l’échec ? Nicolas Sarkozy et François Fillon sont les deux côtés de la même médaille. Je trouve en plus que notre Premier Ministre fait preuve d’un grand sang froid, de lucidité et de ténacité.  Cet homme, avec son air sérieux et sage, est une lame d’acier. Quand les résultats seront au rendez-vous, nous pourrons lui dire merci. Quant à ceux qui vaticinent sur la cote du chef de l’Etat, ils feraient bien de se souvenir où en était celle du PS il y a dix huit mois, au moment des tricheries de la Mère Martine, avant de tirer des conclusions hâtives.

 

                                                           Tonnerre de Brest !

 

 


TAXE OU PAS TAXE ?

               Contribuable détroussé

 

Depuis la censure du Conseil Constitutionnel, la taxe carbone a du plomb dans l’aile. D’abord prévue pour être retoquée rapidement, la difficulté de la mettre en place sans faire des dégâts économiques pour nos entreprises est rapidement apparue, dès lors qu’il fallait respecter le principe d’égalité. Si elle pouvait passer comme un effort de sensibilisation à la modification des comportements citoyens, dès lors qu’il a fallu intégrer des secteurs sensibles comme la pêche ou l’énergie, le prix à payer en terme de compétitivité devenait insupportable. Dès le début, et comme d’autres, j’avais lié sa mise en place à l’institution en même temps d’une taxe européenne, bien plus utile. Mais prélever 2 milliards d’€ sur nos entreprises au moment où l’effort doit se porter sur le redémarrage d’après crise, c’était une nouvelle fois s’autosanctionner : combien de dizaines de milliers de chômeurs en plus ?  Le Président en a pris conscience, un peu aidé par le groupe parlementaire. Il a eu donc raison d’en différer le projet. L’emploi d’abord !

Par contre, autant la taxe carbone est inopportune, autant le moment me paraît approprié pour mettre en place la TVA sociale. D’abord parce que cela apporterait une solution au financement de nos comptes sociaux, ensuite parce qu’elle rétablirait un peu d’équilibre en s’appliquant sur tous les produits importés provenant de pays à la protection sociale moindre. Elle aurait aussi le mérite de redonner un peu plus de compétitivité à nos entreprises hexagonales, par la baisse des charges qu’elle permettrait, tout en redonnant des marges pour augmenter les salaires. Ceci compensant cela, il n’y a guère de risque d’augmentation des prix, donc du coût de la vie. J’entends tout de suite les cris d’orfraie que pousserait l’opposition. Mais qu’y a-t-il de choquant à ce que chacun paie sa cote part au moyen de sa consommation, à la protection sociale dont il bénéficie ?

Enfin, parlons bouclier fiscal. On parle toujours de celui qui exonère les revenus au-delà de 50% d’impôts. Mais on n’aborde jamais la question du bouclier fiscal des « exonérations ». Nous vivons dans un système pervers. Combien coûte à ceux qui paient l’impôt ce bouclier social ? Est-il juste ? Pourquoi ne pas instituer un système plus simple. Supprimons le bouclier fiscal et remplaçons-le par une 6ème tranche comme le préconise Nicolas Baverez. A l’autre bout, supprimons aussi le bouclier des exonérations, de façon que chacun paie dès le premier euro de revenu, à due proportion. Donnant-donnant ! Evidemment, cela changerait la donne dans la gestion de certaines villes…


LA CAMPAGNE PAR LA LORGNETTE

                                                 Longue vue

FRECHE AIME LA « FRAICHE ». La pression fiscale des Régions s'est amplifiée au fil des années. Et pas seulement parce que les prix immobiliers ont augmenté. En dehors de la taxe professionnelle, qui vient de disparaître, les Régions lèvent deux impôts : la taxe sur le foncier bâti et celle sur le foncier non-bâti. Ainsi, les recettes des taxes foncières ramenées par habitant dans les vingt-six Régions françaises ont progressé de 11 à 120 % entre 2004 et 2009. Celle du Languedoc-Roussillon affiche la plus forte progression des recettes fiscales au cours des six dernières années. Ce résultat de la Région présidée par Georges Frêche s'explique surtout par un bond énorme des taux d'imposition entre 2004 et 2005 : ils sont passés de 2,55 à 4,59 % (presque doublé !). Les années suivantes, les augmentations se sont effectuées dans des proportions plus modestes pour arriver à la somme de 48 euros par habitant en 2009 alors qu'elle était de 22 euros par habitant en 2004. Vieille recette : on augmente fortement la première année pour bénéficier de rentrées fiscales supplémentaires pendant tout le reste du mandat (Taux du foncier bâti en 2004 : 2,55 % ->>Taux du foncier bâti en 2009 : 4,86 %). De quoi financer et fidéliser un électorat populiste à souhait.

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LES METALLOS ALLEMANDS MONTRENT L’EXEMPLE

                                     IG_Metall

Voilà un accord salarial qui fera date et dont rêverait notre Ministre du Travail. Au terme d’une négociation qui intervient plus tôt que d’habitude dans l’année sociale, les partenaires sociaux de la métallurgie allemande sont parvenus à un accord qui gèle pratiquement les salaires. Les ouvriers recevront une prime forfaitaire de 320 € pour la période de mai 2010 à mai 2011 et ensuite une augmentation de 2,7% en avril 2011. Les économistes estiment que cela revient à compenser l’inflation.

Mais, en contrepartie, les employeurs se sont engagés à maintenir l’emploi jusqu’en juin 2012, en profitant d’une plus grande flexibilité  dans la réduction du temps de travail.

Cet accord est important car il permet à l’industrie allemande de maintenir sa compétitivité internationale et de conserver ce que d’aucuns ont appelé le « miracle de l’emploi », très préservé jusqu’ici des conséquences de la crise. Le taux de chômage n’a augmenté que de 0,6% depuis novembre 2008.

Voilà qui va réjouir la Chancelière. Cet accord est à l’image du réalisme allemand : il privilégie l’emploi aux salaires. Il a été rendu possible par la modération dont a fait preuve le puissant syndicat IG Metall. Mais, en revanche, si les exportations seront favorisées, la demande interne devrait en pâtir et rester atone. Le tableau n’est malheureusement pas le même dans la fonction publique (Ah, ces fonctionnaires ! Il est vrai, l'emploi n'est pas une contrepartie possible) pour ses 2 millions de salariés qui réclament 3,5% d’augmentation contre 1,5% qui leur est proposé. Les pilotes de la Lufthansa font aussi connaître leur mécontentement par la grève. Tout ne peut pas être rose outre Rhin, tout de même !


ATTENTION, ECOLE DANGER !

Panneau école
 

A l’attention de Luc Chatel.

 

Les phénomènes de violence qui se multiplient en milieu scolaire ou périscolaire son en train d’allumer une mèche qui pourrait bien provoquer une réaction en chaîne voire une explosion, tant le ras-le-bol des prof’ est perceptible. Quand ils revendiquent pour leurs salaires et contre les suppressions de postes, en dehors de toute contrainte, je comprends qu’on puisse faire la sourde oreille. Mais quand il s’agit du vécu d’enseignants ou d’élèves qui vont chaque jour dans leur établissement la peur au ventre, je peux comprendre leur angoisse et le stress qui va avec pour avoir enseigné trente ans en collège de ZUP. Le devoir du Ministre et du Gouvernement est de prendre en considération la situation. Ces prof’ et ces élèves ne doivent pas se sentir abandonnés comme c’est le cas aujourd’hui !

 

Jusqu’à maintenant, les mesures qui ont été prises relèvent du cautère sur une jambe de bois. Aucun des plans anti violences n’a empêché l’aggravation de la situation. Les « brigades mobiles de sécurité » sont condamnées, par leur fonctionnement, à jouer le rôle des carabiniers d’Offenbach, qui arrivent toujours une fois que les événements ont eu lieu. On peut mettre des caméras, on peut sécuriser avec des portiques, rien ne remplacera l’encadrement humain. Il faut donc trouver le juste milieu entre la nécessaire réduction du nombre des fonctionnaires et l’impérieux besoin de l’éducation d’assurer sereinement ses missions.

 

Le moment est peut-être venu pour le Gouvernement de saisir cette opportunité pour rendre enfin lisible une politique d’éducation qui ne l’est plus. Comment comprendre qu’on supprime les UIFM sans songer à garantir un minimum de formation pédagogique, ce sas nécessaire à tout jeune enseignant pour qu’il ne se retrouve pas du jour au lendemain dans la fosse aux lions. Ne peut-on pas examiner l’ajustement des postes autrement qu’avec une calculette technocratique pour laquelle un prof = un prof, indépendamment des compétences. Le moment est venu de lancer des « Etats-Généraux » pour ces établissements sensibles et réfléchir avec toutes les parties prenantes aux solutions à apporter. Car les parents ont aussi leur responsabilité dans les évolutions contestables des conditions de scolarité. S’il faut « sanctuariser » ces établissements, hauts lieux de la laïcité et de l’apprentissage de la démocratie, il faut s’en donner les moyens et mettre le paquet…

 

Le pire serait de ne rien faire. Si c’est le cas, alors on pourra compter sur tous ceux qui ont intérêt à créer de l’agitation et de la surenchère en pleine campagne électorale. Bonjour les dégâts !

 

Il faut agir vite, Monsieur le Ministre, car il y a urgence.

 

 


CONSTAT D’IMPUISSANCE ?

Logo republique française
 


Tout n’a pas été dit à propos du débat sur l’identité nationale. Le ton obséquieux des responsables de gauche se réjouissant de la « vanité » des propositions qui en ont découlé ne correspond pas à la réalité de la situation, surtout après avoir tout fait pour rendre ce débat impopulaire et faire en sorte qu’il dérive de telle façon qu’il profite au Front National. La gauche, en la matière a de l’expérience. Ecueil en grande partie évité heureusement. Aussi, la Majorité a-t-elle bien fait de mettre un bémol. On pourra toujours épilogué sur les  circonstances, les modalités et l’intérêt de ce débat. Les quelques mesures décrite par le Premier Ministre après un Conseil des Ministres spécial déguisé en « séminaire » n’ont pas de quoi défrayer la chronique. On n’en sera jamais qu’à la dix ou douzième volonté de relancer l’éducation civique… Et le « passeport citoyen », que deviendra-t-il entre les mains des enseignants anarcho-internationalistes du « réseau éducation sans frontières » ?

 

Ce débat, qui n’est pas terminé, aura déjà eu le mérite de faire apparaître une césure importante dans notre classe politique, césure qui traverse d’ailleurs presque tous les courants, mais touche surtout la gauche : il y a toujours dans notre pays des partisans du communautarisme, ou tout au moins d’une France multiculturelle, ces hérésie issues de l’angélisme socialiste des années 80. Et c’est là où le bât blesse. D’où la confusion des esprits sur le voile intégral, par exemple. L’intégration par « l’assimilation » ne fait pas l’unanimité. Tant que nous ne la retrouverons pas autour d’un consensus républicain fort, nous aurons des errements qui ne peuvent conduire qu’à des impasses par l’incompréhension que certaines attitudes génèrent auprès d’un grand nombre de concitoyens. Ne sont-ils pas pour les ¾ contre le voile intégral ou la burqa ? On en revient toujours là, parce que ce sont les exemples les plus parlants. Mais il existe tant d‘autres comportements qu’ils ne comprennent pas. Ainsi, la différence de culture peut expliquer la réticence au moment de l’embauche d’un jeune …

 

La machine à intégrer a toujours fonctionné dans notre pays sur la base de l’assimilation et de l’universalité de la culture des Droits de l’Homme. Faute de le redéfinir clairement, nous risquons de ramer encore longtemps avec un problème « d’identité ».

 

Mais l’assimilation pour qu’elle puisse se faire, suppose aussi que bien des problèmes soient réglés, à commencer par celui de la discrimination à l’embauche ou au logement. Si on veut exiger que les devoirs soient remplis, il faut aussi que l’égalité des chances soit effective…

Le plan « Espoir Banlieues » de Fadela Amara est une tentative pour relever ce défi, mais il n’avance pas assez vite et la crise ne l’aide pas. Cependant, le modèle « d’assimilation » dont elle-même est porteuse n’est-il pas le meilleur témoignage pour nous inciter à croire que ce chemin est le bon !

 




DANS LA LORGNETTE D'ARCHIBALD

Lorgnette

AGE D’OR. Après le succès du « crédit-recherche », ce sont les universités qui profitent de la manne gouvernementale. Jamais elles n’ont eues de telles augmentations de leur budget.

Le budget de l'Enseignement supérieur et de la Recherche constitue la première priorité budgétaire du Gouvernement, notamment avec un effort supplémentaire de 1,8 Md € en 2009, 2010 et 2011. Il traduit l'engagement de campagne du Président de la République de faire de la connaissance  un pilier d'une croissance durable et du développement social. L'augmentation des moyens budgétaires et fiscaux sera de presque 17% sur la période 2009-2011. A cela s’ajoute les 15 milliards du grand emprunt auxquels s’ajouteront les 3% d’EDF… Que du bonheur !

DIMINUTION. 77% des Français ne croient pas à la diminution du chômage. Ben tiens donc ! Avec l’avalanche de septicisme qui a accompagné la publication des chiffres de décembre, le contraire eût été étonnant ! Attendons fin janvier pour savoir si la tendance se confirme.

DETTE. Comment la rembourser ? C’est la question que le gouvernement a commencé à poser. On serait tenté de dire, en commençant d’abord par supprimer le déficit du budget de l’état. Pour cela, il faudra bien que l’argent privé remplace l’argent public au moins dans les investissements. Ce qui suppose qu’on n’augmente pas les impôts qui sont les pires ennemis de l’investissement des entreprises et de la consommation (les deux moteurs de la croissance). Pas simple, comme on le voit. Mais si tout le monde s’y colle, ce sera mieux, à commencer par les collectivités territoriales qui, comme l’état, sont loin d’être exemplaires.

A LA BAISSE. La cote d’Obama n’est plus au zénith. Comme quoi il n’y a pas qu’en France où les électeurs croient élire des magiciens alors qu’ils n’élisent que des hommes qui ont besoin de temps (celui de leur mandat) pour tenir leurs promesses.

DAVOS. Selon Richard Quest, chroniqueur de CNN, « Je trouve que Sarkozy a manoeuvré très intelligemment à Davos, en attaquant le sujet avec beaucoup de force et d’agressivité, quitte à faire évoluer sa position par la suite. Enfin, l’aspect moral des choses, qu’il a soulevé, loin d’apparaître comme un vague slogan, constitue bien le fond des choses, c’est vraiment ce que pensent les plus grands dirigeants ici à Davos… Tout le monde connaît la position de Paris, et beaucoup pensent que la direction du pays est souvent solitaire. Et en même temps, il faut constater que, en Europe mais aussi sur le plan international, on ne peut pas trouver un consensus sans la France.» OK ?

PROVOCATION ? C’est ce que pense Jean-Marc Ayrault des accusations de l’UMP dans le financement des campagnes locales de tracts, affiches, etc… contre la réforme des collectivités territoriales. Les instances de recours concernées sont saisies. On verra alors où est la provocation.

                                                                                  Mille sabords !

Demain : le petit journal des régionales.

 


LA CARTE LA PLUS CRUCHE

Voeux auxiette001

                                                                                                  

Cette période de l’année est propice à l’échange des vœux traditionnels. Chacun y va de sa carte…et de plus en plus souvent elle est électronique. Ce qui nous vaut de recevoir dix fois la même alors que le choix est immense. Mais il existe encore des personnes qui restent attachées aux bonnes vieilles cartes matérielles. Il y a celles qui donnent dans la solidarité en faisant le bonheur des handicapés qui peignent avec la bouche ou en achetant les cartes de l’Unicef. Et puis il y a les politiques. Eux se font fabriquer du « sur mesure » et ne regardent pas au nombre des envois : tous les fichiers y passent. Il faut dire que la plupart du temps, c’est à nos frais. J’en ai profité en son temps, même si le père Olivier nous contingentait assez sévèrement.

C’est comme cela que j’ai reçu la carte ci-dessus. J‘ai trouvé qu’elle valait la peine d’être mise en exergue. Toutankhom II  (ne pas confondre avec Toutankhom I qui est Antonini) me semblait parler pour ne rien dire, ou pas grand-chose, depuis quelques temps. Serait-ce la « démocratie participative » qui l’aurait annihilé ? Point du tout. Maintenant on sait : il est dans le « bocal » !!  Le Président du Conseil Régional a fait fort dans la communication … Connaissez-vous quelqu’un de plus bavard qu’un poisson…. ? Cela ne l’empêche d’aller à la pêche aux voix.



LA CHRONIQUE D’ARCHIBALD

 

COPENHAGUE. « happening » attendu pour le final d’une conférence qui s’enlise face au blocage des deux géants pollueurs que sont la Chine et les Etats-Unis. Nicolas Sarkozy a secoué le prunier en arrivant, mais cela sera-t-il suffisant pour éviter un fiasco, rien n’est moins sûr. On pourra toujours se consoler avec les détracteurs du réchauffement climatique qui conteste la part de l’Homme. Et cela ne devrait pas nous empêcher d’œuvrer pour la croissance verte, car l’épuisement des ressources naturelles et les méfaits sanitaires des pollutions, eux, sont bien réels. Mais peut-être demain matin au réveil quand nombre d’entre vous lirez ces lignes….

IRAN. La république islamique a procédé à nouveau à un tir de missile balistique Sejil 2 capable d’atteindre Israël, certainement pour nous convaincre du caractère pacifique de ses équipements nucléaires. Et juste avant de se rendre à Copenhague, c’est une sorte de pied de nez à la communauté internationale que M. Ahmadinejad nous fait. Un de plus !

BOULETS. La grève sévit toujours sur la ligne A du RER. On sait que les cheminots CGT y sont les plus « durs ». Il y a bien eu des tentatives pour étendre le mouvement à la ligne B, mais pour l’instant sans grand écho. A quelques jours des fêtes, ils n’ont rien d’autre à faire que d’empoisonner la vie des gens. Si la vie était un peu plus rude pour eux…

NOIR C’EST NOIR. C’est la guéguerre entre la Suisse et la France à cause d’une liste de noms qui aurait été volée à une grande banque helvétique et que le fisc a commencé à utiliser. En représailles, les helvètes ont fait savoir qu’ils ne ratifieraient pas la convention d’échange d’informations signée entre les deux pays. Qu’à cela ne tienne, les sénateurs ont adopté en commission un amendement qui permettra d’inscrire la Suisse sur la liste « noire » des paradis fiscaux qui ne collaborent pas.

FERRY. L’ancien ministre de l’éducation refait parler de lui en ce moment. Mais c’est une sorte de Janus. Il a raison de dénoncer le « corporatisme des intellectuels » qui luttent contre la réforme Chatel, pourtant inspirée par M. Descoings. Mais il est « dégoulinant » de suffisance quand il commente le « lipdub » des jeunes pop’. Un peu d’humour que diable !

UNIVERSITES. Voilà une ministre comblée qui se retrouve avec 25 milliards d’Euros pour transformer l’université française et doper la recherche. Un atout de poids pour Valérie Pécresse qui mène aussi campagne en Ile-de-France pur les Régionales. Voilà du carburant qui tombe à point nommé grâce au « grand emprunt ». Une tête (de liste) chercheuse en quelque sorte !

EUROPE. On a eu de la peine en découvrant l’enregistrement de la conversation téléphonique de Rachida Dati en pleine séance du Parlement européen. Puis on découvre les conditions dans lesquelles cela a été réalisé, il y a plusieurs mois, et le contexte de sa conversation qui n’a rien à voir, malgré les apparences avec la séance en question. Côté déontologie, la journaliste qui a utilisé ce document, a tout à apprendre. Du pur dénigrement. A vomir !

 

                                                                       Mille sabords.