Pour sortir
des conventions, faisons un peu de provoc’. Voilà des vœux qui pourraient
améliorer vraiment notre ordinaire.
Par
exemple, que Benoit Hamon soit capable d’humour quand il fait ses commentaires
de porte-parole du PS. Ou encore que Martine Aubry pique son sourire à
Ségolène, et que cette dernière suive un stage d’entraînement intensif de son
neurone en guise de remise à niveau. On
pourrait souhaiter aussi à Cécile Duflot de découvrir la modestie afin d’être
un peu moins mufle avec ses hôtes. Enfin, mais c’est probablement rêve
impossible, que Noël Mamère échange sa mauvaise foi habituelle pour un peu de
lucidité.
En 2010, le
paysage politique changerait si François Bayrou arrêtait de nous faire prendre
des vessies pour des lanternes et Villepin de nous faire croire qu’il pourrait
être un recours (au secours !), si Le Pen prenait enfin sa retraite et si
le centre rassemblait ses miettes éparpillées ici et là (on va finir par en
trouver partout).
On aimerait
bien aussi que les médias traitent l’actualité avec un peu moins de parti pris
et que chacun reste dans son rôle. Que Patrick Sébastien arrête de distribuer
ses diplômes de « bonsentimentalisme » à tout bout de champ en même
temps que ses commentaires antigouvernemenaux à la graisse d’oie : quand
on se gave sur le dos du contribuable, on peut avoir au moins un peu de pudeur.
Côté
Gouvernement, il va falloir sortir la baguette magique pour éviter un score
calamiteux aux Régionales. Les Français peuvent supporter la vérité, disait
François Fillon. Encore faut-il qu’ils l’entendent. Ce ne sont pas les vœux
lénifiants du Président, le soir du 31 décembre qui suffiront. Ni les
palinodies de la majorité présidentielle : les guéguerres de ces dernières
semaines ont jeté le trouble dans notre électorat. A deux mois de l’échéance,
on a le droit de rêver d’un peu de cohésion et de discipline.
Enfin,
après tout ce qu’il a dû encaisser comme coups durs depuis dix-huit mois, on
peut souhaiter au Président une année plus sereine. Avec le menu qui se
profile, c’est pas gagné !
En
attendant, les Français ont retrouvé le moral, paraît-il. Euphorie des fêtes
due à l’abus de champagne et de foie gras ? On le saura bientôt.
dans le domaine de cohésion sociale peut on faire bénéficier aux bénéficiaires des retraites supportant une csg modérée , le même niveau de cette csg sur leurs revenus fonciers et mobiliers sur les biens que j'appelle "économie de précaution" - je connais sur st barthélémy une retraitée qui perçoit environ 800 € de retraite par mois et qui pour son "mieux vivre" a loué en vide une partie de sa propriété pour un revenu net mois 180 € sur ce revenu elle verse une csg à taux plein - pouvez vous me répondre à ce sujet
sentiments respectueux
Rédigé par : barreau - le plessis grammoire | 05 janvier 2010 à 15:57