LE BEURRE DES AUTRES
01 février 2023
Haro sur les riches.
Les excités de la gauche, mélenchonistes et autres verts-pastèques comme Tondelier, promettent au bon peuple toujours plus de beurre que de pain. C’est une antienne qui nous vient du fond des âges de la gauche révolutionnaire. Les responsables de ces mouvements idéologiques changent, les slogans restent. Ainsi il en va du discours sur les milliardaires. Ces bons apôtres voudraient nous faire croire que s’ils n’existaient pas, il n’y aurait plus de pauvres. Et ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère et ils pourraient même monter un choeur : Jean-Luc Mélenchon : « Nous avons dans notre pays, la pire des offenses : le premier milliardaire du monde. Oui, les riches sont responsables du malheur des pauvres. Accumuler de l'argent est immoral puisque ce qui est accumulé, c'est ce qu'on a pris aux autres » ; François Ruffin « Bernard Arnault mérite-t-il 400 000 fois plus que ses couturières ? », il faut les imaginer, dans leur grotte, depuis le paléolithique, à coudre des costumes Kenzo pour égaler une année de revenu du PDG ; Marine Tondelier « Oui les milliardaires posent un problème social et environnemental », « Nous voulons une France sans milliardaires »… ils sont d'ailleurs en train de se recroqueviller dans des bunkers protégés des risques environnementaux, voyant le péril venir… C’est facile de faire croire aux pauvres de telles balivernes, mais ça ne résiste pas à la démonstration que nous offre la réalité : existe-t-il des pays sans riches ? Réponse non ! Et que se passe-t-il quand on supprime tous les riches ? Réponse : que des pauvres, exemple la Corée du Nord. On l’a compris, le beurre promis, c’est toujours celui des autres. Et d’ailleurs si on suit le précepte de Sandrine Rousseau qui revendique le droit à la « paresse », outre que celle-ci est la mère de tous les vices, elle ne permet pas non plus de « faire son beurre ».
Une première place symbolique.
Sur les trois marches du podium du millésime 2021, deux Américains, Jeff Bezos (177 milliards de dollars) et Elon Musk (151 milliards), puis le Français Bernard Arnault (150 milliards dollars). L’estimation de ces trois fortunes phénoménales et plus encore leur évolution d’une année sur l’autre reflètent fidèlement la valeur boursière des trois entreprises, dont le dénominateur commun est d’avoir été créées par leurs propriétaires actuels. Même si Forbes actualise son classement en temps réel, toutes les cinq minutes, au gré des fluctuations boursières, le hit-parade des milliardaires n’est pas une science exacte. Bernard Arnault doit uniquement sa première place récente à la chute d’Elon Musk qui a vu sa fortune dégringoler de plus de 100 milliards de dollars depuis janvier alors que les valeurs technologiques ont été pénalisées par les marchés financiers depuis le resserrement de la politique monétaire des banques centrales. La place de Bernard Arnault consacre la réussite d’un fleuron de l’industrie française, mais en France, la gauche n’aime pas la réussite !
La parole à la défense.
Bernard Arnault explique : « Je constate avec un peu de surprise - encore qu’en France, il ne faut jamais être surpris - que les gens ne connaissent pas bien l’économie, donc on se fait critiquer par des gens qui ne connaissent pas bien le sujet dont ils parlent », a-t-il dit lors de la présentation des résultats annuels du groupe, qui a une nouvelle fois battu des records en atteignant 79 milliards d’euros de ventes et 14 milliards de bénéfices net. En 2022, « en France, nous avons recruté plus 15 000 personnes, ce qui fait du groupe le premier recruteur de l’Hexagone », a souligné le PDG du numéro un mondial du luxe qui mondialement a embauché 40 000 personnes en 2022. « Un emploi créé chez LVMH en génère quatre chez nos fournisseurs, ce qui fait que nous entraînons 160 000 personnes qui travaillent indirectement pour LVMH », a-t-il ajouté. Bernard Arnault a également énuméré les 5 milliards d’euros d’investissements engagés pour rénover des ateliers ou en créer en France, soulignant que « plus de 500 boutiques et 100 sites de productions artisanales étaient implantés dans les territoires français ». « Le groupe paie 5 milliards d’impôts sur les sociétés par an dans le monde, dont près de la moitié en France alors que près de 90 % de nos productions sont vendues à l’étranger », a-t-il ajouté. Pour la France, « l’empreinte fiscale totale, c’est-à-dire le cumul impôt sur les sociétés, la TVA et les charges sociales de LVMH, est de plus de 4,5 milliards d’euros par an ».
Les riches, ça crée de l’emploi, ça investit et ça paie des impôts, beaucoup d’impôts, dans le pays le plus taxé et le plus redistributif du monde. Et ça ne coûte rien de le rappeler.
Commentaires