VOUS NE SAVEZ PAS POURQUOI IL A FAIT CHAUD EN 2022 ?
08 novembre 2022
EH BIEN JE VAIS VOUS LE DIRE !
Mais d’abord, plantons le décor.
Commençons par les faits scientifiques établis : parmi les émissions de gaz à effet de serre, le CO2 n’est pas la principale. Le fluor, le méthane jouent un rôle mais c’est surtout la vapeur d’eau qui est la plus importante. D’autres événements peuvent jouer un rôle, comme les éruptions solaires, particulièrement intenses en ce moment, qui envoient en direction de la Terre des projections de plasma exceptionnelles.
C’est sur les éruptions volcaniques que nous allons nous focaliser.
Il a déjà été constaté à plusieurs reprises que les éruptions majeures influaient sur le climat de la planète et parfois plusieurs années de suite. Ainsi, celle du Pinatubo en 1991 a projeté dans la haute atmosphère énormément d’oxyde de soufre (SO2) qui s’était transformé en fines gouttelettes d’acide sulfurique. Or celles-ci ont la propriété de bloquer le rayonnement solaire. Comme le volcan est proche de l’équateur, il avait envoyé des aérosols dans les deux hémisphères avec un impact global : la température moyenne avait baissé de 0,5° ( ce qui est loin d’être négligeable) pendant deux ans. A noter, qu’il avait aussi envoyé 400 kilotonnes de chlore, responsables de l’agrandissement du trou dans la couche d’ozone au-dessus de l’Antarctique, l’hiver suivant.
Venons au fait.
Le 15 janvier 2022, le volcan Hunga Tunga, au cœur de l’archipel des Tonga, dans le Pacifique, est entré en éruption explosive, projetant d’énormes quantités de cendres dans l’atmosphère. Un événement qui n’a pas fait parler beaucoup de lui. Pourtant, on sait aujourd’hui que l’éruption a été très puissante : son bruit a été entendu jusqu’à Anchorage, à 9 700 km de là, les rejets sont montés à 57 km, un niveau jamais observé à ce jour pour une éruption volcanique. Le panache a donc atteint la mésosphère, au-dessus de la stratosphère, et l’altitude maximale a été atteinte trente minutes après le début de l’éruption. Le panache recouvrait alors 157 000 km2. Sa taille gigantesque et la violence de l’émission avec l’injection de matière dans la très haute atmosphère a forcément eu un impact climatique. Mais si le Pinatubo a refroidi l’atmosphère, le Hunga Tunga, qui est un volcan sous-marin à 1 800m de profondeur et 20 km de diamètre, a envoyé peu de SO2 dans l’atmosphère, celui-ci s’étant dissous en passant dans la colonne d’eau. Par contre, de ce fait, il a envoyé des quantités énormes de vapeur d’eau dans la stratosphère et même au-delà, élément qui doit retenir toute notre attention : la vapeur d’eau est, en effet, un puissant gaz à effet de serre et le Hunga Tunga pourrait bien être responsable d’un réchauffement global pendant une ou plusieurs années. Ainsi s’expliqueraient les températures observées depuis le printemps, largement au-dessus des normales saisonnières. Ne comptez pas sur les savants du GIEC pour l’intégrer dans leurs données, ils considèrent les éruptions volcaniques comme ayant un effet négligeable sur le réchauffement de la planète.
C’est pourtant une hypothèse retenue par les scientifiques qui ont collecté les données de cette éruption. ET elle est tout-à-fait plausible. Ainsi s’expliquerait l’anomalie climatique de cette année 2022, exceptionnellement chaude jusqu’au seuil de l’hiver. Si elle se vérifie, les activistes écolos et les politiciens réunis au Caire s’agitent pour rien, la Terre n’en fait qu’à sa tête. Il serait temps que nos obscurantistes écoactifs s’informent et arrêtent d’accabler les activités humaines et d’emmerder la société.
En attendant, on a de quoi faire des provisions de chaleur en attendant l’arrivée du « petit âge glaciaire dans les années 2030 », dont la Royal Astronomical Society renouvelle le pronostic.
Bien d'accord avec ton texte sans oublier la théorie de Milankovic.
Rédigé par : Georges | 08 novembre 2022 à 17:49