HISTOIRE
ET MAINTENANT, L’ACTE II !
OU EST L’INTERET DE LA FRANCE ?

POUR QUE LA FRANCE AVANCE !

  Francois-Baroin-législatives

 

Manœuvres déloyales du camp Macron

L'exercice de débauchages individuels auquel le camp du Président essaie de se livrer est logique : tous les présidents nouvellement élus ont tenté la  manœuvre, à commencer par Nicolas Sarkozy en 2007.  Mais les  moyens utilisés cette fois-ci sont condamnables. Car c’est à coups d’annonces bidon de ralliements qu’il procède, sous couvert d’une volonté de recomposition du paysage politique qui nécessite de faire voler en miettes les  partis traditionnels.  Ainsi, Xavier Bertrand qui a  pourtant été  clair  plusieurs fois est toujours  présenté comme  « premier ministrable ». Bruno Le Maire qui a fait un pas vers « En Marche » n’a pas pour autant postulé pour une investiture pour les législatives et n’a pas fait de déclarations en ce sens. C’est une drôle d'idée, en effet, que d'aller baisser la tête devant le Président, quitter son parti et mettre l'uniforme « En Marche ». Ne soyons pas dupes, ces annonces ne sont pas  innocentes : il s’agit de déstabiliser Les Républicains, de créer de la division et de jeter le doute dans l’esprit de son électorat pour le démobiliser. Car pour le camp du nouveau président,  le danger est réel : l’union de la droite et du centre LR-UDI pourrait obtenir la majorité à l’Assemblée nationale, les sondages montrent assez bien que l’alliance est au coude-à-coude avec le nouveau parti présidentiel. Pour l’instant, ce qui a réussi avec le PS, qui, il est vrai était déjà en « décomposition » avancée, ne fonctionne pas avec le camp de la droite républicaine. L’aile modérée, Juppé en tête, si elle ne souhaite pas l’affrontement avec Emmanuel Macron, entend pour autant rester fidèle à sa famille politique.

Un programme pour une législature responsable

Les Républicains et l'UDI repartent donc à l’offensive et ont modifié leur projet afin qu'il n'y ait aucune augmentation d'impôts sur le quinquennat. Ils mettent l'accent sur le pouvoir d'achat et étalent leur objectif de réduction des emplois publics. Ils réalisent la synthèse entre le  projet  Fillon et les propositions des autres candidats à la primaire de la droite, notamment celles d’Alain Juppé, ce qui aurait dû être réalisé pour le 1er tour de la présidentielle. C’est aussi un bon moyen de serrer  les rangs face à l’offensive Macron pour faire exploser les partis traditionnels. Les Français peuvent rééquilibrer les choses et nous devons avoir le débat qui n'a pas pu avoir lieu. La France a choisi largement par défaut, mais il y a aussi de l'espoir. L'espoir de faire de la politique autrement, ce qu’on ne voit pas dans la réalité chez Emmanuel Macron. Voter pour une nouvelle majorité, c'est voter pour la clarté, pour une majorité sûre et stable à l'Assemblée. L’union de la droite  et du centre peut l'incarner, avec François Baroin et des candidats solides. Il faut dire aux Français: n'ayez pas peur de rééquilibrer les pouvoirs.

Le premier tour de la présidentielle a aussi montré qu'il faut donner au projet porté par François Fillon une base plus élargie. La question, ce n'est pas de lui retirer sa crédibilité économique ni sa puissance régalienne mais c'est de parler à tous les Français, autour de quatre piliers - l'école, l'entreprise, la famille et la laïcité - et d'un contrat de majorité pour les Français. Le projet qui est présenté aux électeurs se recoupe sur bien des points avec les propositions d'Emmanuel Macron : nous sommes Européens et nous voulons plus de sécurité face au terrorisme. Mais la France ne peut pas se permettre de poursuivre une politique de l'ambiguïté et des accords d'appareil après cinq années de François Hollande. Il ne s’agit pas d’être dans une logique d'affrontement, ni dans un combat d'arrière-garde. Il faut donner à la France une nouvelle majorité de droite et du centre avec une vision constructive des choses : il faut que la France réussisse.  

Une majorité pour la France

La France mérite le plein-emploi et cela nécessite des transformations profondes. Il faut que les Français puissent dire : les choses vont changer et je vivrai mieux demain. Le projet d’alternance veut apporter de l'espoir et de la cohérence en mettant en avant un certain nombre de mesures sur le pouvoir d'achat des Français tout en conservant la force de la baisse du coût du travail et la compétitivité. Les Français rejettent profondément la hausse des impôts, donc  la TVA  ne sera pas augmentée, et la défiscalisation des heures supplémentaires est reprise parce que cette mesure est efficace et fait largement consensus. En la matière, on va plus loin qu'Emmanuel Macron puisqu’il est prévu une exonération à la fois sur les cotisations sociales et sur l'impôt sur le revenu. Enfin, le dispositif est complété par une baisse de l'impôt sur le revenu de 10% en abaissant toutes les tranches. La trajectoire budgétaire, qui vise l'équilibre des comptes publics en 2022, reste inchangée : il est toujours prévu de diminuer la dépense publique de 100 milliards sur cinq ans, avec pour objectif de la ramener à 50% du PIB. C'est une question de souveraineté financière. Mais cette fois-ci, le projet privilégie la baisse d'impôt sur le revenu plus simple, plutôt qu'un abattement forfaitaire de cotisations sociales. Ce sont des choix qui favorisent systématiquement le pouvoir d'achat et la compétitivité de notre économie. Enfin on conserve l'objectif de baisse des effectifs des agents publics, à hauteur de 300.000 à la fin du quinquennat pour atteindre les 500.000 en sept ans. Dès la victoire aux législatives, une large consultation sera lancée avec la fonction publique sur les conditions de travail, les modes de rémunération et la nécessaire augmentation du temps de travail afin de parvenir à un pacte de progrès avec les fonctionnaires. Pour le reste, la plate-forme législative reprend le projet initial.

Face à cela, le projet d'Emmanuel Macron prévoit des hausses massives d'impôts. D'abord la CSG, c'est 20 milliards d'euros d'impôts en plus notamment pour les retraités, les indépendants et les fonctionnaires. Reste à voir si pour les salariés cette mesure sera réellement contrebalancée par une baisse de cotisations. Ensuite, sur l'exonération de taxe d'habitation, nous comprenons qu'il prépare à terme la compensation par une hausse d'autres taxes locales. Enfin il prévoit une augmentation des taxes sur les contrats d'assurance-vie. Si on cherche des différences, en voilà !

 

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