HISTOIRE
LE BON EXEMPLE
NUCLEAIRE : LE GRAND MENSONGE DES SOCIALISTES

SUR LE CARNET DE CAMPAGNE DE SERAPHIN

 

 Carnet1

Entre les commentaires sur le dernier plan d’ajustement budgétaire du gouvernement et le voyage calamiteux de Marine Le Pen aux Etats-Unis, les sujets ne manquent pas. Mais c’est le feuilleton des négociations entre EELV (les écolos) et le PS avec les centrales nucléaires en plat de « résistance » qui aura occupé la scène de la semaine.

Face aux mesures énoncées par François Fillon pour mettre le budget de la France en accord avec les nouvelles prévisions de croissance, les critiques de la gauche et de « Ch’mol » (Hollande) en particulier, se sont avérées au-dessous de tout. Le candidat socialiste est plus préoccupé d’aligner des adjectifs redondants et excessifs  que de produire une réponse crédible. Si encore la critique était fondée, mais elle est le plus souvent mensongère et tronquée puisqu’on ne veut voir que ce qui convient à l’argumentation en passant sous silence le reste. Le degré zéro est atteint par Benoit Hamon, mais ça, on le savait déjà et je me répète. Il n’empêche, les mesures décidées sont équilibrées entre recettes et économies sur les dépenses, et l’effort est réparti correctement entre particuliers et entreprises, haut et bas revenus.

François Baroin en répondant à une question orale a provoqué l’esbrouf de la semaine en amenant les députés socialistes à quitter l’hémicycle. En cause le mot « effraction », pour qualifier l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1997. Mot peut-être inadapté (qui se réfère aux promesses d’alors) mais qui ne justifiait pas cette réaction aussi théâtrale qu’abusive. D’autant plus qu’il survenait après une série de discours très agressifs à l’égard du gouvernement. Pour l’opposition, tout est bon pour créer de l’agitation. Ils insultent Nicolas Sarkozy depuis quatre ans, le traitant de corrompu, l’accusant d’avoir abîmé la France, compromis la démocratie, outrepassé ses pouvoirs… Ils ont décidément l’épiderme bien sensible. Et quand Moscovici vient rappeler à la dignité du débat parce qu’un ministre a comparé « Ch’mol » à Babar, on a envie de lui éclater de rire au nez !

D’habitude, la fin novembre voit l’arrivée du vin nouveau. Cette année, Jean d’Ormesson nous offre l’arrivée du nouveau « Mollet ». Il s’agit du candidat socialiste. Double référence : à Guy Mollet, le chef de la SFIO sous la IVème République et « Mollet » pour le caractère de celui qui se présente déjà comme le prochain président. Ben voyons ! « Mollet » je trouve que ça lui va bien ; comme son illustre prédécesseur, il est dur dehors (ses discours) et mou dedans (ses décisions).

Venons-en au feuilleton de la semaine : quel suspense ! Les négociations entre les Verts et le PS achoppent sur le nucléaire. Je ne vais pas passer tous les épisodes en revue. On aura surtout vu une candidate qui pèse entre 3 et 5 % dans les sondages poser un ultimatum à son concurrent sur la construction de l’EPR. Là encore, on aurait envie de rire, s’il ne s’agissait du grave sujet de l’avenir énergétique de notre pays. On retiendra cette posture de terroriste, campée sur des certitudes uniquement idéologiques. Cela fait froid dans le dos. Cette femme est dangereuse. Christian Jacob a raison, avec elle, les Verts n’ont plus rien à voir avec l’écologie : c’est le gauchisme dans sa plus belle expression. Cependant, le point de chute des négociations est intéressant : l’accord consiste à constater les désaccords. Une tartufferie bien socialiste. On aura noté au passage comment on brade des centrales nucléaires contre des sièges de députés verts…

Ces donneurs de leçons ne paraissent pas effrayés par les échos qui résonnent ici et là sur le partage des postes : Ségolène aurait le perchoir, Martine aurait proposé un ministère à Montebourg… Bref, chacun s’y voit déjà. Et le respect de l’électeur dans tout ça ? En matière de démocratie, ils  sont pourtant à cheval sur les principes, d’habitude….

Côté UMP, la consigne semble assez bien suivie : la convergence des critiques sur le projet socialiste et ses mirages, et sur le candidat rose qui fait l’objet d’un  matraquage en règle. Juste retour des choses après un mois de délire médiatique. Mieux, le parti majoritaire diffuse un tract tiré à 3 millions d’exemplaires pour enfoncer le clou. Le président a repris quelques points, de quoi donner du cœur à l’ouvrage !

 

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