GROTESQUE !
26 octobre 2011
Voilà ce que déclare « Ch’mol » le fortiche : Ah, c’est facile d’être très fort !
« Ce sommet européen serait, paraît-il, celui de la dernière chance. Mais pourquoi s'être mis dans une position aussi dramatique, quand de bonnes décisions auraient pu être prises plus tôt, plus vite, plus fort ? » interroge le candidat du PS à la présidentielle : « J'avais, dès juillet dernier, souligné combien l'accord d'alors était certes nécessaire mais profondément insuffisant. J'avais souligné, comme l'affirmait à juste titre la partie allemande, que la réduction de la dette grecque, au travers d'une décote de 21 % de sa valeur, était insuffisante. J'ai, dès cet été, affirmé que, pour faire face à la difficulté, il fallait recapitaliser le secteur bancaire. J'avais, au coeur de l'été, déploré la grave erreur de Nicolas Sarkozy qui condamnait alors l'émission d'euro-obligations pour enrayer la contagion à d'autres pays européens du défaut de la Grèce. Pourquoi le président français, après tant d'erreurs stratégiques, après avoir contribué à affaiblir la position française en creusant les déficits à coups de cadeaux fiscaux, fait-il preuve de tant d'arrogance, lui si faible dans ces convictions et si bruyant dans ces proclamations ? Dès lors, la France ne peut que participer à un accord a minima, qui, une fois encore, risque d'être insuffisant et trop lent dans sa mise en oeuvre. L'Europe doit pouvoir disposer d'un fonds de stabilisation puissant, simple et rapide dans son utilisation. C'est le seul moyen de décourager la spéculation et de redonner de la stabilité aux Etats, au système bancaire et aux entreprises. »
Sauf qu’il oublie que c’est Nicolas Sarkozy qui a convaincu Angela Merkel qu’il fallait aider la Grèce alors qu’elle ne voulait pas en entendre parler.
Sauf que la création du Fonds de Stabilité est une idée française dont l’Allemagne ne voulait pas …
Sauf que les euro-obligations auraient mécaniquement fait monter nos taux d’intérêt pour les emprunts de 2 ou 3 points, augmentant la facture annuelle des intérêts de 30 à 45 milliards, alors qu’elle est déjà de 48 milliards.
Ce sont les propos irresponsables d’un candidat qui n’a aucune expérience des conseils des chefs d’états européens.
Un carabinier d’Offenbach, quoi !
Mille sabords !
Accumuler en un seul moment, avec l'assurance des ignorants, autant d'erreurs ou de vérités déjà actées, cela ne fait pas une pointure politique bien sérieuse
On a désormais dans la classe politique Française , "le "grec" auquel il faudra tout apprendre et tout contrôler pour savoir s'il append bien ses leçons... sous l'oeil vigilant de la dame du perchoir !
Rédigé par : jibe124 | 27 octobre 2011 à 00:04