LE CO2 A DU PLOMB DANS L’AILE
25 mai 2010
Agrégé de physique, ingénieur des Mines et spécialiste des énergies
renouvelables, Michel Wohrer nous livre un examen scrupuleux du rapport
scientifique du Giec sur le climat. Il nous fait part de son scepticisme sur la
solidité des modèles utilisés pour prévoir l'évolution du climat et se dit « frappé
du poids des décisions politiques prises sur une base aussi fragile ».
Pour lui, il faut davantage se préoccuper du gaspillage des ressources en
hydrocarbures, de plus en plus rares, chères et stratégiques. Une conclusion
qui ressemble beaucoup à celle de Claude Allègre qui n’en demandait
probablement pas tant. Je vous fais partager l’article
paru dans « les Echos ».
« En tant que membre de la société civile et
« honnête homme » sans idée
préconçue sur le sujet, j'ai tenté de comprendre et d'apprécier la démarche
et les conclusions du Giec sur le changement climatique. Dans un contexte de
débats enflammés, je me suis attaché à lire les travaux du groupe de travail
n° 1 du Giec - relatif aux aspects scientifiques -et de nombreuses
contributions techniques sur les conclusions de ce groupe de travail. Cette
masse de textes est imposante mais scientifiquement pas inaccessible. J'en suis sorti étonné de la fragilité des
conclusions du Giec et par contraste frappé du poids des décisions publiques qui
ont été prises sur une base aussi fragile.
Dans leur démarche, pour estimer la
« réponse » du climat à une modification de la concentration en CO2,
les climatologues qui contribuent aux travaux du Giec ont introduit des modèles
numériques de simulation de notre planète. Ils ont à cet effet été contraints
de procéder à une « simplification »
de la physique pour pouvoir l'appliquer à des modèles numériques qui ont
l'ambition de représenter les phénomènes qui se produisent dans l'atmosphère et
les océans de la planète. Et cette simplification fait que les modèles ont un degré d'inexactitude bien plus grand que
la perturbation qu'on se propose de leur appliquer.
Plus encore, pour être capables de procéder à des
simulations sur de très longues périodes (quelques siècles), afin de répondre
aux besoins du Giec d'estimer le changement climatique - passé et à
venir -sur longue période, les météorologues ont créé, « à l'autre
bout du spectre en termes de complexité », comme l'écrit le Giec « des
modèles climatiques dits "simples" » encore plus imprécis.
Le point le plus fragile
et pourtant le plus essentiel de ces systèmes a trait à leur analyse du cycle
de l'eau dans l'atmosphère. En effet, dans les
modèles, le réchauffement est la conséquence non seulement de l'augmentation de
la teneur en CO2, mais surtout de la modification du cycle de l'eau,
vapeur d'eau et nuages, qui est supposée constituer une « contre-réaction
positive » qui vient amplifier le réchauffement de la planète. Au terme
d'une analyse détaillée, je suis parvenu à la conviction que l'existence de cet effet amplificateur
n'est pas démontrée par les travaux du Giec. Privé de ce point, tout
l'édifice est fragile : si la modification du cycle de l'eau a au
contraire pour effet d'atténuer les effets du CO2, c'est l'écroulement de la thèse du Giec.
Or, les modèles sont trop imprécis pour que l'on puisse vraiment savoir dans
quel sens va la « contre-réaction » globale du cycle de l'eau. C'est
dire que les prévisions alarmistes du GIEC pour le XXI e siècle sont
probablement infondées.
La démarche du Giec est avant tout une démarche
« top-down », où le diagnostic, établi par la résolution du
6 décembre 1988 des Nations unies, a précédé les mesures détaillées et le
travail approfondi des climatologues. Elle consiste à dire, en se fondant sur
la théorie, que les gaz à effet de serre (notamment le CO2) émis par
les hommes ont forcément un impact sur l'évolution de la température moyenne de
la Terre. Cette approche n'a pas varié depuis la création du Giec et depuis le
premier rapport (FAR) en 1990 : le Giec a une thèse et ses travaux depuis
vingt ans ont consisté à l'étayer.
On ne peut dès lors qu'être surpris de l'écart
considérable qui existe entre la fragilité réelle des fondations de l'édifice
construit par le Giec et les conséquences très importantes qui en sont tirées,
que ce soit en termes de prévisions à long terme ou surtout en matière de
politiques publiques.
En particulier, récents « compagnons de
route » des défenseurs des économies d'énergie et du développement des
énergies renouvelables, les tenants des thèses du Giec, en monopolisant
l'attention sur le CO2, ont fait perdre de vue les raisons beaucoup plus solides et essentielles qui
justifient aujourd'hui, comme il y a trente ans, au lendemain des chocs
pétroliers, de chercher à brûler moins
d'hydrocarbures : c'est un « gâchis », car on brûle des
molécules complexes, que la nature a mis des millions d'années à produire,
c'est cher car la ressource est devenue rare, et enfin cela rend vulnérable
stratégiquement.
Il faudra donc veiller, si la thèse de la responsabilité des gaz à effet de serre dans le réchauffement climatique venait à perdre sa crédibilité, à ce que « le bébé ne soit pas jeté avec l'eau du bain », et pour cela rappeler publiquement que c'est indépendamment de toute considération sur le CO2, qu'il est impératif de brûler moins d'hydrocarbures. »
Ce qui semble prouver que nos politiques se sont laisser berner par quelques verts...
Rédigé par : Houlbresque Jacques | 26 mai 2010 à 19:07
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