HISTOIRE
LE CO2 A DU PLOMB DANS L’AILE
INTERMITTENCE

EXPLOSIF ??



La situation en banlieue inquiète de multiples élus qui appellent à la vigilance. La Seine-Saint-Denis serait « au bord de la crise de nerf », selon Claude Bartolone. Une opinion partagée par plusieurs élus de banlieues et même dans les rangs de la police, qui craint la petite étincelle qui viendrait rallumer une situation jugée explosive. Le plan Espoir Banlieues, lancé en juin 2008, est évidemment loin d'avoir résolu les problèmes notamment sur l'emploi et l'insertion des jeunes et les chiffres du secrétariat d'Etat à la Ville sont encore à moitié satisfaisants. Avec 26.490 contrats d'autonomie pour les jeunes, conclus au 15 avril 2010, avec une nette accélération ces derniers mois, on est encore loin de l'objectif des 45.000 contrats fixés au départ. Fadela Amara espère beaucoup dans le grand emprunt qui, avec 500 millions d'euros de budget octroyé pour l'égalité des chances devrait permettre d'obtenir 20.000 places en internats d'excellence contre 2.900 seulement aujourd'hui.

Mais avec l’annonce du gel des contributions de l’Etat aux collectivités, les maires s’émeuvent et craignent de manquer de moyen, n’hésitant pas à crier à l’abandon. Il est vrai que la concentration humaine de populations qui se sont ghettoïsées avec le temps ne simplifie la tâche. Et il n’est pas sûr que des moyens accrus permettraient de régler le problème de l’intégration par la scolarisation d’enfants qui constituent 80% des effectifs des établissements scolaires. L’absence de mixité sociale est un handicap majeur. C’est pourquoi ils se sont retrouvés 44 à signer une pétition adressée au Gouvernement. Curieusement on y trouve la signature de Marc Goua, le député maire de Trélazé, toujours à l’affût pour faire mousser sa crinière blanche. Mais que ne retient-il pas, avec son pote Antonini, les leçons du passé, eux qui se sont lancés dans une hyperdensification de logements sociaux et construisent à tout va des « casbah » aux ruelles étroites… Les mêmes causes produisent pourtant les mêmes effets !

Eh bien, les maires de banlieue devront s'armer de patience. La réforme de la politique de la ville, et l’accroissement substantiel de moyens financiers pour les territoires urbains le plus en difficulté qu’elle prévoit, va encore prendre du temps. Face aux élus de ces villes qui lui demandent de faire davantage jouer la solidarité entre les communes, le Premier ministre se refuse à agir dans la précipitation. François Fillon, qui installait le nouveau Conseil National des Villes (CNV), une instance consultative placée sous sa présidence, a indiqué qu’un projet de loi serait préparé en 2011 et concernerait « à la fois le zonage de la politique de la ville, les modalités de contractualisation, mais aussi la péréquation et la dotation de solidarité urbaine ». L'enveloppe de cette DSU (1,2 milliard d'euros), alimentée par les communes au profit des communes pauvres de banlieue, « sera maintenue au même niveau en 2011 », a-t-il précisé. Une décision dont les associations d'élus les plus concernées ne se satisferont probablement pas, ayant appelé dans un récent manifeste le gouvernement à se mobiliser concrètement et financièrement en faveur des banlieues les plus difficiles.

Les temps sont durs pour tout le monde. La crise n’aide pas évidemment à résoudre aussi bien le problème de l’emploi que le financement des rénovations à mener. Pourtant, les choses avancent. Indéniablement. On voit aujourd'hui le coût de la densification....financier et humain !

 

Commentaires

lucien martin

Daniel, vous êtes mal renseigné, le pourcentage de logements sociaux à Trélazé depuis l'arrivée de Marc GOUA est en très nette baisse.
Pour être né à Trélazé et bien connaître la ville, je peux vous l'assurer.
Comme toujours, je demande de la précision et des chiffres précis, donnez-les. Sinon, on tombe dans l'à-peu-près et la vindicte, le Sarkozysme quoi...
Au fait, puisqu'on en parle, je croyais qu'il allait faire disparaitre avec ses petits bras musclés tous les trafiquants en Mercédès et BMW. A la Roseraie, ils tournent toujours.

Daniel HOULLE

Cher Lucien,
Il faut voir ce qui se construit à la Quantinière. C'est du délire. Le PLH de l'agglo est grotesque en regard de la démographie locale et départementale.
D'ailleurs on aurait un crack immobilier à Angers dans les années qui viennent que je ne serais pas étonné.

Daniel

Lucien Martin

Daniel, on aurait un crack immobilier en FRANCE dans les MOIS qui viennent que je ne serais pas surpris non plus.
Prix bullesques, aides des collectivités et de l'état (SCELLIER, PASS-FONCIER), salaires qui stagnent, emploi en berne, impôts locaux et cotisations sociales qui vont augmenter,... Qui achète encore aujourd'hui sans se mettre en danger ?

Houlbresque Jacques

L'hyperdensification prônée par l'équipe vert-rose de la Mairie d'Angers est une ânerie dont les Angevins payerons les conséquences sur 1 ou 2 générations.çà fait partie des termes à la mode comme la mixité (une mixité acceptée est bonne, une mixité subie est une ânerie). Quand va-t-on arrêter cette entreprise de démolition de la ville?

Lucien Martin

Un petit article des Echos sur la situation de l'Immobilier en France : http://www.lesechos.fr/info/analyses/020354131479-laissons-les-prix-immobiliers-s-effondrer.htm

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