Certains trouveront le mot un peu fort. Et pourtant, à bien y
regarder, et surtout à les écouter, le noyau dur des écologistes constitue bien
une avant-garde régressive. Ce que Laurent Cabrol appelle avec humour « le
retour à la calèche ». C’est à mon avis bien plus grave. Le combat qui est
mené contre la science s’apparente à celui des détracteurs du chemin de fer au
XIXème siècle : « le corps humain ne supporterait pas les
vitesses folles du train à vapeur » (25 km/h) affirmaient-ils
sans ambages, en remuant toutes les peurs possibles et imaginables. Des lignes
ont été déviées, certaines n’ont pas vu le jour…. et les villes non desservies
s’en sont mordu les doigts ensuite. Citons pour l’exemple les anomalies d’Orléans
ou de Tours.
Ce que nous observons aujourd’hui est du même genre. Sous
couvert de préservation de la nature, de lutte contre le réchauffement
climatique, d’application du principe de précaution, ces nouveaux barbares s’attaquent
aux nouvelles technologies, continuent de dénoncer sans nuance le nucléaire, dévastent
manu militari les champs d’expérimentation, font des OGM le mal absolu sans
aucun discernement, empêchent par la force la tenue les forums sur les
nanotechnologies…. parce qu’ils ont décidé qu’elles étaient néfastes sans en
avoir aucune preuve. Ils génèrent dans la population une angoisse de l’avenir. Ils
agitent les peurs les plus invraisemblables et finissent par rendre l’opinion
méfiante face à la science. Si on les laisse faire, on passera bientôt de la
méfiance à l’hostilité.
Leur origine d’extrême gauche se retrouve dans leurs méthodes
et leurs discours totalitaires. Aujourd’hui, ils sont les alliés objectifs des
obscurantistes. Leur combat contre le progrès et la science dénote une vision rétrograde
assise sur la décroissance économique et une organisation sociale utopique.
Leur démarche est contredite par l’histoire
humaine et le développement des civilisations, fondées constamment sur le
progrès ; et cela même quand elle connut des retours en arrières sous la
poussée de peuples arriérés –épisodes provisoires toujours suivis de nouveaux
départs-.
L’écologie peut être utile. La vraie écologie est celle qui
met l’homme au cœur de la vie sur Terre, avec son génie et ses inventions. C’est
celle de l’Homme au service de l’Homme. Et non pas l’Homme au service de la
nature. Celle-ci est d’ailleurs assez forte pour se défendre elle-même et rappeler
l’Homme à sa modeste condition. Il n’y a pas d’écologie possible sans la
science. Au contraire ses apports sont déterminants pour mettre en place les
techniques et les technologies qui permettront à l’être humain de s’adapter aux
changements climatiques, aux cultures de nourrir une population qui aura doublé,
et grâce à eux de préserver l’environnement.
Vous y aller un peu fort avec vos nouveaux barbares .
Qui a exploité sans discernement les forêts de la terre , polluer l’air à tire larigot , depeuplé la mer de ces richesses , et j’en passe ?
Cel ne serait pas plutôt certains capitalistes sans vergogne et sans âme qui seraient les barbares .
Et je ne suis pas contre le capitalisme ni contre la technologie . .
Rédigé par : Chris | 27 mars 2010 à 17:03