HISTOIRE
EDITO DE RENTREE : « CA PROMET ! »
LE PS DANS L’ŒIL DU CYCLONE

RENTREE EN DEMI-TEINTE


  PIB France001                          

 

Les chiffres du chômage annoncés aujourd’hui ne doivent pas nous surprendre. La hausse n’est pas en décalage avec la croissance légèrement positive constatée pour le 2ème trimestre. Le décalage est classique entre la reprise économique et celle des embauches. Il est par ailleurs habituel de voir grimper les demandes d’emplois à partir de juillet avec l’arrivée des jeunes sur le marché. Pour autant, l’automne ne devrait pas être catastrophique comme certains le prédisent ou le voudraient.

La consommation des ménages qui a été jusqu’à maintenant le principal moteur de notre machine économique devrait se maintenir, notamment parce qu’une grande partie des mesures du plan de relance entrent seulement en application. Il reste encore 7 milliards d’investissements dans les infrastructures pour alimenter les comptes des entreprises, et la baisse des impôts sur le revenu pour les foyers concernés n’a été engagée qu’à hauteur de 200 millions au printemps, sur plus de 1,1 milliard. La baisse prendra son plein effet au retour des vacances. Comme globalement, ils n’ont pas augmenté, l’absence de ponction aura sa compensation économique. 

Le climat d’amélioration, visible à la bourse, qui n’est peut-être que conjoncturel, contribue à maintenir une atmosphère propice à la consommation. Il n’est pas anodin de constater que l’Allemagne a aussi des performances positives ce qui ne peut avoir que de bonnes répercussions sur l’activité de nos entreprises. N’oublions pas qu’elle est notre premier fournisseur, mais aussi notre premier client. C’est d’ailleurs parce qu’ils avaient sous-estimé le rebond de la demande étrangère que nos chers économistes avaient prédit un nouveau trimestre de récession.

Mais, tout n’est pas rose pour autant. Ce serait trop beau. D’abord, le chômage va continuer d’augmenter mécaniquement. Les embauches n’interviendront que si vraiment la reprise se confirme. Par ailleurs, nous avons probablement touché le plancher de la désinflation en juin. Le repli des prix constaté depuis le début de la crise devrait s’estomper à l’automne, d’autant plus que les tensions sur les matières premières et le pétrole seront à nouveau à l’ordre du jour. Nous avons évité la déflation, mais le retour de l’inflation pourrait venir ternir quelque peu un pouvoir d’achat boosté ces derniers temps par la baisse des prix et les soldes. Comme on n’aura pas grand-chose à attendre du côté de la masse salariale, entre la montée du chômage et la baisse du pouvoir d’achat, il pourrait y avoir une passe délicate à gérer pour le Gouvernement. Avec le gel prévisible des prestations sociales au 1er janvier 2010…

 

                                                             

 

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