Oh Aix ! Oh Aix ! L’union
ne fait pas tout…
La Maire d’Aix-en Provence, après avoir fait près de 44% des voix dès le 1er
tour l’a finalement emporté d’un cheveux au 2nd tour, face à une coalition à laquelle
il va falloir s’habituer : PS-Modem-Verts. Mais il ne suffit pas d’unir
les couleurs (rose+orange+vert = pas terrible –essayez, vous verrez !)
pour additionner les voix. Il semble bien que la coalition n’ait pas récupéré toutes
celles du 1er tour. Il est possible que des électeurs modérés du
centre aient fui cet assemblage hétéroclite pour revenir à leur inclination
naturelle plutôt à droite. Par contre, méfions-nous de la « dynamique »
du 1er tour : avec 44% en cas de forte mobilisation électorale
et le seul appoint des abstentionnistes, la soudure à 50% reste aléatoire. ll
importe donc que l’UMP renforce son attractivité en étant au plus près des
préoccupations des Français.
Un jour comme les autres ? Non, le dimanche n’est pas un jour
comme les autres et il ne doit pas être banalisé. Il peut être utile de donner
de la souplesse quand des raisons objectives sont réunies. C’est ce que tente
de faire la dernière loi votée. Mais à vouloir contenter tout le monde tout en
réformant quand même, on aboutit à une nouvelle usine à gaz. Je lis ici que
partout le travail sera compensé et payé double, et là que dans certaines
zones, il sera payé normalement. Qu’on définisse des périmètres où il est rendu
possible, mais de grâce qu’on établisse une seule règle de compensation sur l’ensemble
du territoire ! C’est la seule façon pour qu’il ne devienne pas un jour,
un jour travaillé comme les autres.
Terre brûlée. C’est la politique que semble avoir décidé de mener Fabius au
sein du PS. Il avait déjà mené contre l’avis majoritaire de son parti, le
combat pour le « non » au traité de constitution européenne. Il a
soutenu Martine Aubry au congrès de
Reims pour qu’elle devienne la patronne du PS, et on découvre aujourd’hui qu’il
se sert de son influence pour pratiquer en interne une politique de la terre brûlée.
Il a imposé sa motion de censure (qui a pourtant été un flop) et il
inspire une ligne dure à la 1ère Secrétaire pour mieux l’isoler et…
la liquider le moment venu. Il a en tête lui aussi une candidature en 2012. Démoniaque !
(on savait).
Où est-il donc passé ? Patriiick… Ce n’est pas de Bruel qu’il s’agit,
vous l’aurez compris, mais de Devedjian.
Notre Ministre de la Relance est tellement discret qu’on se demande s’il sert à
quelque chose. Lui qu’on voyait au début
de sa nomination comptabiliser les projets et sur le terrain en train de les
mettre en place, a disparu de la scène médiatique. Serait-on au bout de la « relance » ?
Une communication sur le sujet serait pourtant la bienvenue au moment où le
moral des Français retombe dans les chaussettes et les prévisions de
consommation au plus bas pour la rentrée… A moins qu’il ne se réserve pour
ce moment-là !
La guitare qui démange. Carla Bruni a retrouvé la scène
pour gratter sa guitare et faire profiter de sa voix douce les admirateurs du
vieux Mandela, réunis pour l’occasion dans une des plus prestigieuses salles de
New York. Il faut dire qu’elle était en bonne compagnie et que la cause était
noble. La 1ère Dame de France a donc fait honneur à notre pays. Ce n’est
pas son Président de mari qui s’en plaindra. On a surtout découvert à cette
occasion qu’elle n’a pas renoncé à son métier d’artiste et que « la
guitare continue de la démanger », comme dit Yves Duteil.
Les drôles de draps de Dray. Même si le procédé n’est pas très
réglo sur le plan de la procédure, la publication dans la presse du rapport de
la brigade financière sur les mouvements de fonds du compte de Julien Dray
semble l’accabler. Voilà un homme qui a beaucoup de chance : il vit
largement au-dessus de ses moyens grâce à des « prêts » de ses amis. Des
sommes considérables dont il semble établi qu’elle provenaient d’associations
dont il avait été le Président. Le tout sans aucun papier de garantie. S’il s’agissait
de 500 €, on comprendrait. Les sommes évoquées s’élèvent à 350 000 € entre
2002 et 2005 ! Les adhérents des associations considérées apprécieront !
Pour l’instant, le Julien est présumé innocent et n’est l’objet d’aucune
poursuite (précision indispensable).
PS sauce béchamel. BHL (« Béchamel » dirait d’Jamal) a lancé
un pavé dans la mare qui n’en finit pas de faire des ronds et lui vaut quelques
répliques des éléphants. En affirmant que le PS était mort, l’intellectuel de
gauche a réveillé les spectres qui gardent le tombeau de la rue de Solférino. Les
vivants, eux continuent de s’exprimer, mais en réunissant leurs multiples
chapelles. Tous appellent à l’union ! (à condition qu’elle soit à leur
profit). La patronne doit commencer à regretter d’avoir cédé à ceux qui l’ont
poussée à barrer la route à Ségolène. Un calvaire que sa concurrente savoure à
distance alternant les « absences » significatives et les « soutiens »
solidaires (tu parles). On attendait que la mayonnaise prenne. Pour l’instant c’est
la béchamel !
Panne en courant. Voilà un homme qui accumule les contraintes d’un
agenda démentiel, encaisse les décalages horaires, se déplace à travers la France,
s’astreint à un régime draconien, et qui prétend en plus faire son jogging du
dimanche, sans parler de sa vie de couple. Nicolas est-il surmené ? Il
pourrait l’être. C’est ce qu’on pourrait croire quand on lui entend prescrire
du « repos ». « Enfin, une faiblesse » ont dû penser en chœur
Martine Aubry et François Bayrou qui se sont fendus d’un communiqué de « prompt
rétablissement ». Inquiétant, le malaise du Président ? Moi, il me
rassure plutôt : c’est la preuve qu’il est bien humain et que ce n’est pas
un extra terrestre comme on aurait tendance à le penser couramment.
Mille sabords !
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