UN DISCOURS FONDATEUR
22 juin 2009
Aujourd’hui, le Président de la
République en s’adressant aux parlementaires réunis en congrès à Versailles a
voulu prendre date des nouvelles conditions dans lesquelles notre pays va
devoir se débattre pour assurer son avenir. Il a aussi voulu envoyer aux
Français un certain nombre de signaux pour les alerter sur les difficultés qui
les attendent et les évolutions auxquelles ils devront s’adapter. Il a fixé les grandes lignes de la politique de son
prochain gouvernement pour permettre à la France de sortir « plus forte »
de la crise et a annoncé le remaniement « mercred
Qu’il s’agisse du modèle social issu
de la dernière guerre désormais condamné, que ce soit l’appel à tous, partis et
syndicats, à participer à la détermination des orientations stratégiques dans
les trois mois qui viennent, ou encore que l’on offre aux Français de
participer au r
En face, c’est le vide. L’opposition
a offert à la sortie du congrès un festival de ringardises. La vacuité des
propos n’avait d’égal que la mesquinerie de la critique. N’ayant pas de leader
qui puisse parler en son nom à opposer au président, elle ne peut que sombrer
dans l’inexistence de propos sans intérêts et la posture. Ce qui est grave c’est
qu’elle ne peut pas répondre parce qu’elle n’a pas d’idées à opposer aux propositions
présidentielles. Sa solution c’est la fuite ou la chaise vide. Et c’est comme
cela que le PS pense reconquérir des électeurs ? Plus terrible encore, il est pris de vitesse
par Nicolas Sarkozy. Martine Aubry s’est donnée six mois pour remettre son
parti dans le coup. Mais le grand débat ne va durer que trois mois. Dans six
mois toutes les décisions importantes seront prises. Le PS va-t-il encore rater
le train ? C’est un peu dommage de ne pas avoir de modèle à proposer en
face de celui qui est décrit dans ses grandes lignes par le Président de la République.
Le problème de Sarkozy est qu'il fait toujours des discours de candidat, pas des discours de Président. N'est-il pas au pouvoir depuis de nombreuses années, n'était-il pas Ministre d'état avant d'être élu Président.
En économie, il a un énorme défaut mais il est vrai qu'il n'y connait rien : il ne chiffre rien. Combien coûtera l'indemnisation des chômeurs à 80% du salaire brut pendant un an, de quel montant sera l'emprunt ?
On creuse la dette, on creuse, on fait des emprunts pour rembourser les dettes. Bientôt, on touchera le fond...
Rédigé par : lucien martin | 23 juin 2009 à 07:49
Le président nous annonce simultanément "un état moins dépensier" et le lancement d'un emprunt d'un montant indéfini et pour une utilisation assez vague. Mes pauvres enfants devront rembourser le manque de rigueur des gouvernements de tous bords depuis des années. Décevant. Je n'ai pas de solution miracle, autre que de mieux gérer pour ne pas courrir après la croissance et rester compétitifs.
Rédigé par : Dominique MASSON | 23 juin 2009 à 09:21
Comme le dit Dominique, il n'y a pas de solutions miracles. Et le Président l'a annoncé : il va falloir faire des sacrifices et accepter des mesures douloureuses (train de vie de l'Etat, dépenses de santé, retraites...).
Daniel
Rédigé par : Daniel HOULLE | 24 juin 2009 à 10:40
Je n'ai pas compris l'utilité des heures supplémentaires sans charges fiscales et sociales. Dans le contexte actuel ça me semble déplacé. L'état compense-t-il la perte des caisses maladie et santé de la sécu ? Ce serait toujours un trou à boucher mais chacun son trou ! D'accord pour revoir les retraites futures mais les retraités actuels, dont certains reçoivent en toute honêteté des pensions sans commune mesure avec leurs besoins, sont-ils volontaires pour participer à l'effort ? Les parlementaires de tous bords sont-ils prêts à revoir les avantages honteux qu'is se sont octroyés ? Pour être convaincant, il faut être exemplaire et crédible. La classe politique ne me le semble pas actuellement.
Rédigé par : Dominique MASSON | 26 juin 2009 à 11:37