HISTOIRE
IRAN, IRAN…RANPATAPLAN !
L’UNION EST UN COMBAT !

UN DISCOURS FONDATEUR

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Aujourd’hui, le Président de la République en s’adressant aux parlementaires réunis en congrès à Versailles a voulu prendre date des nouvelles conditions dans lesquelles notre pays va devoir se débattre pour assurer son avenir. Il a aussi voulu envoyer aux Français un certain nombre de signaux pour les alerter sur les difficultés qui les attendent et les évolutions auxquelles ils devront  s’adapter. Il a  fixé les grandes lignes de la politique de son prochain gouvernement pour permettre à la France de sortir « plus forte » de la crise et a annoncé le remaniement « mercredi » de l'équipe dirigée par François Fillon, qui sera chargée de « réfléchir aux priorités nationales et à la mise en place d'un emprunt pour les financer ».

 

Qu’il s’agisse du modèle social issu de la dernière guerre désormais condamné, que ce soit l’appel à tous, partis et syndicats, à participer à la détermination des orientations stratégiques dans les trois mois qui viennent, ou encore que l’on offre aux Français de participer au redressement de la France par le biais d’un emprunt national, tout montre qu’on est à un tournant historique pour notre pays. Des transformations profondes sont à attendre dans les prochaines années, dans le prolongement des réformes qui sont déjà engagées : un état moins dépensier (la dette a doublé entre 2002 et 2007 sans qu’il y ait crise), des échelons territoriaux moins nombreux, le rapport travail-retraite rédéfini pour qu’il soit à nouveau supportable pour la répartition, la fiscalité refondée en allégeant celle qui pèse sur le travail, en même temps que par l’emprunt seront financés les investissements qui redonneront à la France un tissu industriel adapté à son temps…

 

En face, c’est le vide. L’opposition a offert à la sortie du congrès un festival de ringardises. La vacuité des propos n’avait d’égal que la mesquinerie de la critique. N’ayant pas de leader qui puisse parler en son nom à opposer au président, elle ne peut que sombrer dans l’inexistence de propos sans intérêts et la posture. Ce qui est grave c’est qu’elle ne peut pas répondre parce qu’elle n’a pas d’idées à opposer aux propositions présidentielles. Sa solution c’est la fuite ou la chaise vide. Et c’est comme cela que le PS pense reconquérir des électeurs ?  Plus terrible encore, il est pris de vitesse par Nicolas Sarkozy. Martine Aubry s’est donnée six mois pour remettre son parti dans le coup. Mais le grand débat ne va durer que trois mois. Dans six mois toutes les décisions importantes seront prises. Le PS va-t-il encore rater le train ? C’est un peu dommage de ne pas avoir de modèle à proposer en face de celui qui est décrit dans ses grandes lignes par le Président de la République.

 

                                                                               


Commentaires

lucien martin

Le problème de Sarkozy est qu'il fait toujours des discours de candidat, pas des discours de Président. N'est-il pas au pouvoir depuis de nombreuses années, n'était-il pas Ministre d'état avant d'être élu Président.
En économie, il a un énorme défaut mais il est vrai qu'il n'y connait rien : il ne chiffre rien. Combien coûtera l'indemnisation des chômeurs à 80% du salaire brut pendant un an, de quel montant sera l'emprunt ?
On creuse la dette, on creuse, on fait des emprunts pour rembourser les dettes. Bientôt, on touchera le fond...

Dominique MASSON

Le président nous annonce simultanément "un état moins dépensier" et le lancement d'un emprunt d'un montant indéfini et pour une utilisation assez vague. Mes pauvres enfants devront rembourser le manque de rigueur des gouvernements de tous bords depuis des années. Décevant. Je n'ai pas de solution miracle, autre que de mieux gérer pour ne pas courrir après la croissance et rester compétitifs.

Daniel HOULLE

Comme le dit Dominique, il n'y a pas de solutions miracles. Et le Président l'a annoncé : il va falloir faire des sacrifices et accepter des mesures douloureuses (train de vie de l'Etat, dépenses de santé, retraites...).
Daniel

Dominique MASSON

Je n'ai pas compris l'utilité des heures supplémentaires sans charges fiscales et sociales. Dans le contexte actuel ça me semble déplacé. L'état compense-t-il la perte des caisses maladie et santé de la sécu ? Ce serait toujours un trou à boucher mais chacun son trou ! D'accord pour revoir les retraites futures mais les retraités actuels, dont certains reçoivent en toute honêteté des pensions sans commune mesure avec leurs besoins, sont-ils volontaires pour participer à l'effort ? Les parlementaires de tous bords sont-ils prêts à revoir les avantages honteux qu'is se sont octroyés ? Pour être convaincant, il faut être exemplaire et crédible. La classe politique ne me le semble pas actuellement.

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