L’UNION EST UN COMBAT !
23 juin 2009
Mais qu’est-ce qu’ils lui reprochent
donc ! Pourquoi cette haine rentrée qui confine à l’autisme ? Je veux
parler de la gauche face à Nicolas Sarkozy, et particulièrement du PS.
Pourtant, elle ferait bien de balayer devant sa porte, la gauche. Tout le monde
a bien vu hier, que le groupe PS à l’assemblée a pris la fuite pour ne pas
participer au débat qui suivait l’intervention du Président de la République. La
vraie raison ? C’est tout simple : « la » leader du PS
ne siégeant pas à l’assemblée, le président du groupe n’avait pas
l’autorisation de parler pour son parti. La confiance règne. Elle le fera
sûrement dans quelques jours par une conférence de presse… quand on en est
rendu à ce point, on ne donne pas de leçons aux autres.
Et pourtant, les gens de gauche ont
tort de faire ce procès permanent. Les Français voient bien que leur posture ne
colle pas avec la réalité. Quel président à ouvert autant son gouvernement à
des personnes venues « d’en face » pour mettre en œuvre dles
projets qu’ils portaient ? Qui a donné autant de pouvoirs à l’opposition et aux
élus de la représentation nationale : maîtrise de l’ordre du jour de
l’assemblée, présidence de la commission des finances, pouvoir
d’amendement…Quel président a consulté autant les chefs de parti, les
représentants syndicaux, avant de prendre ses décisions ? Martine Aubry
quand elle a mis en place les 35 heures ? Qui a donné autant de place aux
partenaires sociaux pour faire aboutir des réformes importantes comme celle du
contrat de travail ou de la représentation syndicale…
Dans son discours d’hier, et face à
la gravité de la crise dont il n’est pas plus responsable que la gauche, le Président
de la République a adopté le ton rassembleur propice à l’unité nationale dont
le pays a besoin pour faire face aux difficultés qui nous attendent. Pas un mot
qui fâche. Hier, le Président se voulait au-dessus de la mêlée. La main est
tendue à tous ceux qui voudront participer à cet effort indispensable pour
définir, si possible dans le consensus, les grands objectifs stratégiques. Qui
peut dire de quelle couleur est un « grand emprunt national » que les
socialistes auraient pu proposer, la taxe carbone portée par les écologistes, le
souci de former les chômeurs, la nécessité d’adapter le financement des
retraites ?
Qui ne voit que le concept de
« justice sociale » par l’impôt sur les plus riches auquel s’accroche
le discours du PS est complètement dépassé par la réalité. Même en doublant
l’impôt sur le revenu, on ne dégagerait que quelques milliards supplémentaires
qui sont loin de faire le compte de ce qui est nécessaire…et on tuerait avec
certitude la reprise et en même temps le retour à l’emploi ! Une trêve de
deux ans, au nom de l’intérêt national, est-elle inconcevable ? Il sera
bien temps de repartir en campagne dans la dernière année du quinquennat, non ?
Car, en l’état actuel des choses, l’oxygène de la vie politique, c’est Nicolas Sarkozy qui le procure. On en trouvera encore demain dans l’annonce du remaniement gouvernemental, avec, à la clé, une nouvelle « ouverture » (vers les verts ? vers le centre ? vers la gauche ?) qui devrait élargir l’assise politique d’un gouvernement qui devra porter dans les deux ans des réformes vitales dont certaines seront de toutes façons douloureuses. Car, le Président nous a prévenus, les temps difficiles s’annoncent et « plus rien ne sera comme avant » (sauf peut-être encore la gauche) !
autant, je suis favorable à un gouvernement d'ouverture, autant en ces moments de crise, je trouve que c'est un pur caprice de dépenser 400 000 € pour parler à ses fidèles sachant ses opposants n'écouteront pas!
Rédigé par : NBT | 23 juin 2009 à 17:43
Daniel, j'admire vos efforts pour défendre l'indéfendable.
Mais bon sang, on va frôler les 10% de déficit à la fin de l'année, le taux de chômage va dépasser les 10 % et Sarkozy joue aux chaises musicales dans un Gouvernement peuplé d'incapables.
Réveillons-nous ! Il est tard...
Rédigé par : lucien martin | 23 juin 2009 à 21:37
L'absence de sens civique de l'opposition ne doit pas empêcher le fonctionnement des rouages démocratiques. Il était important que le président s'adresse aux élus de la nation plutôt qu'ils apprennent ses intentions par une déclaration télévisée ou une conférence de presse. D'autant plus quels assemblées auront un important travail législatif à mener pour les mettre en oeuvre. C'est une marque de considération de l'exécutif pour le législatif. L'opposition préfère la politique de la chaise vide. C'est son affaire et ça ne la grandit pas !
Lucien, on peut toujours dire que ceux qui gouvernent sont des incapables et faire comme si la crise qui nous est tombée dessus n'existait pas.Moi, je trouve qu'on a de la chance à côté de ce qu'on aurait pu avoir en échange en 2007....
Daniel
Rédigé par : Daniel HOULLE | 24 juin 2009 à 10:36