LE TRAITE DE LISBONNE
14 décembre 2007
13 décembre 2007, une date pour l'Histoire !
La constitution s'appellera donc "Traité de Lisbonne". C'est une victoire pour la France.
Cet événement est aussi une victoire de Nicolas SARKOZY dont l'engagement sans faille sur le dossier européen est une nouvelle fois salué. Ce traité simplifié, c'est son idée. Il a su convaincre personellement un à un les autres chefs d'état européens. Il l'a portée tout au long de sa campagne électorale.
L’énergie, la détermination, la rapidité auront réveillé les consciences européennes assoupies ou effrayées par des opinions publiques inquiètes. Ce traité est absolument nécessaire : pour assurer un développement durable, promouvoir la protection des salariés, maîtriser les flux migratoires, seule l’Union peut faire la force ; seule l’Union peut faire ce dont aucun pays européen n’est capable individuellement : réguler la mondialisation, en dégager les bienfaits, en juguler les méfaits.
Ce traité n’est pas un succédané honteux de la défunte constitution : il tire les leçons des non français et néerlandais ; il est la réponse adéquate à la peur, qui s’était faite jour alors, d’une Europe au service d’une économie anarchique et injuste. Les instruments d’une Union efficace et juste sont aujourd’hui entre nos mains.
Le traité n’est qu’un début : il nous donne les moyens de réaliser ces grandes ambitions ; à nous d’être à la hauteur de la tâche. Le traité simplifié est plus qu’une étape majeure de la construction européenne ; c’est un nouveau commencement.
"Pour arriver à ce résultat, tous les gouvernements ont fait preuve de courage politique. Je vous invite maintenant à faire preuve de la même détermination pendant la période de ratification", a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Conscient du scepticisme grandissant vis-à-vis du projet européen, il a aussi appelé les gouvernements à "communiquer" sur les bienfaits du traité et à répondre à l'attente des citoyens, qui "veulent des résultats".
La France sera probablement le premier pays européen à le ratifier en janvier prochain. Un signal fort envoyé à tous ses partenaires, un exemple à suivre pour dire la bonne nouvelle : la France est de retour et active dans la construction européenne qu'elle avait mise en panne. D'autant plus active qu'elle va prendre son tour de présidence au second semestre 2008 et qu'elle est déjà à la tâche pour aider la Slovénie qui lui a demandé son assistance pour assumer la sienne au premier semestre.
2008, une grande année pour l'Europe.
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