HISTOIRE
D’UN MONDE A L’AUTRE
WOKISME ET DECIVILISATION

L’ACME DE LA DEBILITE DEMOCRATIQUE

Comment on demande

 

La  démocratie participative, initiée par Ségolène, la grande prêtresse du « boboland », est dans  l’air  du temps afin, paraît-il, de reconnecter le « citoyen » aux élus. Elle a désormais son « totem » avec  la municipalité de Saint-Barthélemy d’Anjou, qui peut prétendre à la médaille d’or en la matière. Sa pratique locale a pour nom « Convention Territoriale  Globale », et s’appuie sur  le « rucher », nom noble du comité consultatif de quartier,  pour  activer la participation citoyenne. Elle  utilise principalement un outil : le pipeau,  et un  langage : le « rablabla ».  J’ai eu beau lire attentivement  le dernier bulletin  municipal qui lui est consacré, je ne sais toujours  pas où est le supplément d’efficacité que cet empilement d’usines à parlottes  peut procurer. Je dois avoir  le cerveau qui ramollit, à moins qu’il ne soit  hermétique à la  langue de  bois administrativo-politicarde de la gauche bobo.

Ainsi, on ne répond plus à des besoins, mais on « structure des relations ». Ainsi on va amplifier les actions d’ « aller-vers » en direction des jeunes et des familles. Ainsi, par ses missions d’accompagnement(…) les enjeux de la « CTG » sont particulièrement importants pour le VPR ! Ah oui, je traduis : VPR = Village Pierre Rahbi, bizarre de qualifier de village un bâtiment administratif, autrefois centre social (trop banal)…  « Suivi stratégique, comité technique pour le pilotage, évaluation avec point d’étapes pour un partage du bilan avec les partenaires » : on n’en finit plus d’ajouter des circuits et des protagonistes. Bref, en langage courant, on appelle ça une usine à gaz. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.

Et si on revenait à  notre bonne vieille démocratie représentative, avec des  élus  en charge d’un projet validé par le suffrage universel, qu’ils mènent à  bien au grand jour. Point n’est besoin de toutes ces structures parallèles. Les commissions municipales sont faites pour traiter les dossiers et les approfondir, avant de les soumettre à la délibération du Conseil. Mais pour cela, il faut des élus bosseurs, compétents, et qui assument  pleinement leurs responsabilités devant les électeurs. Et au bout du mandat on rend compte de ce qui a été mis en place. Au moins quand le besoin n’est pas traité de manière satisfaisante, on sait qui « engueuler ».

Mais justement, c’est ce que nos adeptes  de la  « participation » veulent éviter.

 

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