HISTOIRE
LA REPUBLIQUE DEFIEE
ELOGE DU BEAU

EPILOGUE

La liberté guidant le  peuple bis

 

Et maintenant…

pour parodier Bécaud, que faut-il faire ? La présence des forces de l’ordre dans les zones à risque pourrait durer tout l’été. Les réseaux sociaux, principal instrument du désordre, continuent en effet à diffuser des messages de haine. Et la moindre étincelle … La justice doit passer pour ceux qui se sont fait prendre et on attend des peines sévères. Mêmes si elles se veulent exemplaires, il y a peu de chances qu’elles soient prises pour telles par les individus concernés. Alors que faire ? Il est pourtant facile d’identifier au moins trois causes, tellement elles sont évidentes : la submersion migratoire, car être Français ne veut pas dire forcément « assimilé », l’effondrement éducatif, que la moyenne d’âge des émeutiers met en évidence, et l’explosion de la cellule familiale dont le vide béant prend l’allure d’un gouffre. Donc il faut agir d’urgence sur ces trois causes, en priorité.

L’effondrement des institutions.

Ce qui est hallucinant de constater, en même temps, c’est l’effondrement de nos institutions : la police est privée de son aura et ne fait pas peur aux émeutiers, pire elle est accusée de tous les maux par les gauchistes ; la justice est considérée comme une justice de riches et peu considérée au vu de l’impunité qu’elle produit ; les élus et tout ce qui représente une autorité, sont bafoués, vilipendés, attaqués, notamment les maires, parce qu’ils sont en première ligne et donc des gêneurs. La famille, première cellule d’un grand corps malade, est aux abonnés absents et les parents sont devenus des enfants auxquels ils obéissent, et on se demande souvent où sont les pères (argument patriarcal) ; enfin, la réalité alternative a pris le dessus sur la vérité et contribue à fausser le jugement. Le monde politique paraît dépassé : La France insoumise confirme son rôle pervers en refusant de condamner les émeutes, on ne change pas une vision perdante, et continue de parier sur le grand remplacement de son électorat perdu ; le RN se frotte les mains en surjouant la « carte républicaine » pour mieux resserrer le nœud coulant le moment venu ; les autres semblent perdus, incapables de s’entendre sur le moindre compromis qui pourrait restaurer un peu de confiance.

Une révolte contre rien ni personne.

Nous avons assisté à un déferlement de violence sans objectif particulier, en dehors de la destruction et du pillage d’opportunité.  On doit s’interroger sur le financement forcément coûteux des mortiers d’artifice, arme de prédilection des jeunes des quartiers, pour viser les forces de l’ordre et bouter le feu aux bâtiments choisis. On aura remarqué aussi l’existence d’une chaîne logistique d’approvisionnement pendant l’action non seulement en mortiers mais aussi en cocktails molotov et combustibles en tout genre. Dans beaucoup de circonstances, la volonté de tuer était manifeste et c’est miracle que nos forces de sécurité et de lutte contre les incendies n’aient pas eu à déplorer de victimes autres que des blessés. Dans ces conditions, le motif de la misère paraît bien mince.  

La République doit montrer qu’elle ne tremble pas.

Le plus mauvais message à envoyer aux émeutiers serait de faire comme s’il ne s’était rien passé : effacer les traces au plus vite, reconstruire les bâtiments détruits et continuer comme avant. Cet épisode montre pourtant qu’il existe bel et bien des « territoires perdus » où la loi républicaine ne s’applique pas, remplacée par celle des caïds de la drogue ou celle des mollahs. De multiples signes nous montrent pourtant que ces quartiers vivent dans un monde parallèle. Comment reprendre la main, s’il n’est pas trop tard pour les faire revenir dans le giron républicain ?  Trois axes déterminés : celui de l’immigration, en mettant fin de manière radicale à l’arrivée constante de nouveaux venus dans un tissu urbain déjà saturé, afin de mettre en œuvre des actions déterminées visant à l’assimilation, la seule « intégration » n’étant pas suffisante ; rétablir la présence permanente de l’Etat à travers toutes ses institutions, en mettant l’accent sur l’éducation nationale, avec une volonté ferme d’imposer la scolarisation et l’apprentissage des codes de la société et de la langue française (y a du boulot) ; agir enfin sur la responsabilité parentale, en accompagnant les familles dépourvues parce qu’elles sont monoparentales ou trop loin culturellement de la réalité française et défaire l’emprise sociétale islamique.

Respect de soi, respect des autres, respect des choses.

C’était les trois critères du « vivre ensemble » que je mettais en place chaque début d’année, pour le bon fonctionnement de mes classes. J’enseignais alors dans un collège de ZUP. Ce cadre réglait notre vie commune tout au long de l’année. Respect de soi : comment puis-je donner de moi la meilleure image par mon assiduité, mon hygiène, le soin dans mon travail, mon comportement ; respect des autres : à commencer par le professeur, mais aussi les camarades par la manière dont je m’exprime ; respect des choses : il s’agissait de la classe et de son mobilier mis à disposition, mais c’était valable aussi pour tout ce qui était identifié comme bien commun à l’extérieur de la classe et du collège. Inutile de dire que toutes les règles et comportements qui en découlaient s’appliquaient aussi à ma personne : ponctualité, respect des élèves, sérieux des corrections … Rien de bien compliqué comme on le voit.

La reprise en main ne sera possible qu’à deux conditions : sortir du déni sur l’immigration et renvoyer les islamogauchistes à leurs délires ubuesques, manifester une volonté politique ferme et déterminée ce qui suppose une forte cohésion gouvernementale et des ministres convaincus, et sortir le système éducatif du wokisme  et de la sous-formation des personnels.

Dire que la tâche du gouvernement est immense, c’est prononcer une évidence. Rien ne serait pire de croire qu’il suffirait de discours et de ne rien changer.

 

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