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Bricoleur

 

Nous arrivons au bout d’un système.

La réalité de l’état de la France va forcément éclater au cours des prochains mois : les bombes à retardement occultées pendant la campagne présidentielle (budgétaires, économiques, sociales, identitaires, sécuritaires et civiques) vont exploser. Face à cette réalité les réponses ont toujours été celles d’un État surendetté. Or, la prochaine étape de l’inflation sera la hausse des taux d’intérêt. Et cette menace n’est pas virtuelle. La France est malade de sa bureaucratie et de son centralisme étatique ou jacobin. Il  est urgent d’essayer autre chose.  il faudrait une alternative claire et raisonnable, pour reconstruire une démocratie apaisée et mature. La droite peut porter cette alternative et montrer qu’elle a encore une utilité pour le pays et notre démocratie, et proposer autre chose, qui ne peut pas se cantonner à un choix entre le conformisme social-démocrate plus ou moins habile d’Emmanuel Macron et les offres illibérales  des  extrêmes de droite ou de gauche. 

L’emprise de l’État sur l’économie, la société civile et nos vies mêmes n’a cessé de s’accroître. C’est là une cause majeure du malheur français, et avec Macron II, cela ne va pas s’arranger. Ce ne sont pas des promesses, des chiffres, des listes de nouvelles réglementations, des dépenses non financées  à tour de bras qui peuvent sortir notre pays de l’ornière toujours plus profonde où il s’enfonce. Ce qu’il faudrait lui appliquer, c’est une bonne cure de  libéralisme économique.

Confier à un président et ses ministres la politique de notre pays pour cinq ans est un vrai choix de société. Mais ce choix ne peut  pas se limiter seulement entre cette forme de despotisme qui voudrait que le chef de l’État seul ferait le mieux possible et le populisme qui veut renverser la table, tout changer en ignorant le contexte mondial.  Il manque un choix plus profond, en rupture avec ce que nous propose la classe politique depuis des décennies, droite comprise.

Il faut une rupture avec le tout État.

L’État a tout envahi, et régit - entre autres - notre travail, notre revenu, notre santé, nos retraites, nos écoles, nos logements, nos transports, notre nourriture et jusqu’à notre culture et nos religions. Un Etat ventripotent et par conséquent inefficace dans toutes les prérogatives dont il s’est emparé. Regardez  la  santé  et l’hôpital !  Cet État que l’on nomme  volontiers « providence », au prétexte de justice sociale ne tient plus compte du mérite personnel, de l’effort, du savoir, de l’initiative. A la place, il finance l’assistanat, les privilèges, les fraudes et les corruptions. C’est un État jacobin qui dirige tout depuis les ministères de la capitale et ignore les réalités locales, préférant déconcentrer et déléguer à ses préfets plutôt que s’appuyer sur  les  collectivités pourtant plus responsables et  plus agiles que lui.

En revanche, cet État est incapable d’assumer les missions qu’on attend de lui et qui justifient son pouvoir de contrainte : protéger la vie, la liberté et la propriété des personnes.

C’est pourquoi la première réforme qu’il faudrait mener, et le plus tôt possible, serait de réduire la sphère de l’État : l’idéal serait qu’il se contente d’assurer ses missions régaliennes de police, justice, et défense. L’État ne devrait intervenir ailleurs qu’à titre subsidiaire, quand les membres de la société civile ne peuvent régler leurs problèmes par le jeu des libres contrats, des libres décisions.

Redécouvrir la subsidiarité.

Le principe de subsidiarité devrait devenir la règle générale : les élus nationaux ne devraient avoir à intervenir que lorsque les élus locaux, à divers étages, n’ont pas pu régler les problèmes qui concernent leurs collectivités, de sorte que ce soit les gens les mieux informés, les plus concernés, qui prennent les décisions et en soient les premiers responsables. Evidemment cela n’a rien à voir avec la planification centralisée et collectiviste qui prive les élus locaux de toute autonomie financière et réglementaire  et s’avère beaucoup plus efficace comme on l’a vu avec les masques pendant la pandémie. Mais pour exercer la subsidiarité, une deuxième réforme s’impose : l’ouverture à la concurrence. Bien calés dans leur monopole, les « services publics » deviennent vite irresponsables, déficitaires, donc subventionnés. On le  vit  quotidiennement. Rien ne justifie ce monopole, sinon une conception très dirigiste du « bien public », celui qui ne pourrait être fourni par des personnes privées, dans le cadre d’entreprises marchandes ou d’associations volontaires. Dans bien des cas, privatiser permet de stimuler la découverte et le progrès, et de mieux répondre aux besoins de la communauté. Les administrations elles-mêmes s’améliorent dans un climat de concurrence, pour peu qu’on admette l’autonomie de leur gestion, et la liberté des administrés de choisir leur établissement, leur caisse, leur compagnie. Quand un maire s’occupe  de gérer une cantine scolaire avec sa municipalité, c’est  à lui qu’on vient faire les remontrances et il ne peut faire de reproches qu’à des subordonnés qui bien souvent sont inamovibles ;  s’il délègue le service à un prestataire privé, sur appel d’offre concurrentiel, il a les moyens de faire pression pour obtenir des améliorations ou changer d’entreprise. Et la subsidiarité peut aller de paire avec un État fort.

Il est temps d’amorcer un recul de nos  administrations publiques, les plus dépensières (57% du PIB), les plus spoliatrices (45% du PIB) et parmi les plus endettées (113% du PIB) de tous les pays dits libres. Ce sera difficile, car beaucoup de gens vivent de l’État, par l’État, par ses commandes, par ses aides. Et  il est facile de distribuer des chèques (actuels ou futurs) aux différentes clientèles électorales. Mais Il est temps pour les Français assujettis de reprendre espoir en retrouvant leur liberté, leur responsabilité et leur dignité !

Seule la droite peut porter cette nouvelle vision.

La droite doit être capable de proposer une nouvelle vision, celle de la liberté et d’un capitalisme populaire. Bien évidemment,  cette cure  de  libéralisme ne pourrait se mettre en place que progressivement.  Plus tôt on pourra la commencer, mieux ce sera. Face au wokisme et au racialisme, nous devons affirmer une fierté culturelle et une ambition éducative. Face au laxisme sécuritaire et à la déconstruction régalienne, la droite doit opposer la défense d’un ordre juste. Elle doit non seulement se démarquer face à l’offre du second tour de la présidentielle en incarnant l’universalisme républicain, mais aussi combattre ces dynamiques dangereuses qui ont émergé à l’occasion du scrutin présidentiel.  La droite doit être la force politique de la performance publique au service de l’humain. Elle seule peut redonner sa grandeur à la liberté et à l’initiative individuelle, être le parti de tous ceux qui veulent maîtriser leur destin.

 

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