55 FAUBOURG SAINT-HONORE
04 juin 2015
Ce pourrait être le titre d’un roman de Feydeau. Je vous en donne l’intrigue en quelques mots. D’abord, il faut un personnage haut placé. Très haut placé même. Enfin à cette adresse-là, vous voyez bien de qui il peut s’agir. Ensuite un thème : ça ne sera pas le mariage, puisque le monsieur ne connait pas ce lien, mais il est question tout de même de problèmes conjugaux. Et puis on est dans le vaudeville, il est facile d’imaginer les rebondissements, les quiproquos, les portes qui claquent, les entrées côté cour, et celles côté jardin pour des rencontres imprévisibles …
Premier acte. Nuitamment notre homme se rend à scooter chez sa maîtresse. La légitime du moment croit que l’élu de son cœur est dans son bureau absorbé par ses multiples dossiers. Jusqu’au jour où un gazetier indiscret clame son infortune à la face du monde, photos à l’appui. Pourtant toutes les précautions avaient été prises et la discrétion de mise, y compris des services chargés de la sécurité du personnage. Mais la rumeur, cette chienne de mauvaise vie, avait eu raison de tout cet arsenal mis en oeuvre pour garantir le secret de la liaison. Sauf que notre roi de la goguette oubliait de sortir avec son casque sur la tête au petit matin, sauf qu’il suffisait de suivre le garde du corps avec son sac de croissants chauds … Quel cirque !
Deuxième acte. Le drame ! La vérité ayant éclatée, l’apocalypse s’empara du domicile du couple. L’infortunée cocufiée piqua une crise de nerfs qui mit à rude épreuve, non seulement ceux de son concubin, mais aussi ceux de tout le personnel qu’il fallut appeler à la rescousse pour empêcher la femme trahie de commettre l’irréparable sur le mobilier et les multiples objets de valeur qui contribuaient à la décoration des lieux pour qu’ils tiennent leur rang (les lieux et le couple). Tentative de suicide, nécessité d’appeler le Samu … On imagine le tohu bohu au 55 ! La répudiation était inévitable.
Troisième acte. Où l’on apprend que la nouvelle conquête est une artiste de cinéma. Autrefois, on eût faibli pour une danseuse. Aujourd’hui, pour être à la page, il faut soulever (on dit aussi « sauter ») une starlette. Dans un premier temps pour ne pas tomber dans le ridicule, on fit mine de rompre la relation. Une feinte qui ne trompa personne. Un petit malin réussit à prendre une photo de l’intérieur du domicile des tourtereaux attablés dans le jardin, ce qu’un hebdomadaire dont on connait le choc des photos, s’empressa de mettre à la une. Nouveau rebondissement. La colère de la précédente n’en fut que plus violente et l’amertume encore plus forte. Tout cela se concrétisa dans un livre vengeur qui se vendit comme petits pains au congrès des marchands de rillettes. Comme quoi l’infortune n’empêche pas la fortune.
Dernier acte. Dénouement provisoire et inattendu : la visite d’amis espagnols est l’occasion de prendre la traditionnelle photo sur le perron de la maison. Et qui donc accompagne notre cocufieur pour la circonstance. L’actuelle maîtresse ? Que nenni. Tout le monde sait qu’elle vit dans la maison, mais ce n’est pas officiel, donc cela doit rester caché. Alors la précédente : y aurait-il eu réconciliation ? Tout est possible en ces temps badins. Non, pas plus ! Je vous le donne en mille : c’est le retour en grâce de « l’ex », qui plastronne à côté du père de ses enfants en majesté, j’allais évoquer une pose « royale ». Ce n’est pas vraiment une surprise, depuis le temps qu’elle ramait pour s’imposer à nouveau avec son air de dominatrice assumée. La question est : couche-t-il à nouveau avec elle ? Voilà de quoi alimenter les rumeurs et donner du piment à la farce.
Mais dans quel monde vit-on !!!
Bonjour,
Juste une petite remarque :
le livre de Valérie Trierweiler n' est pas un livre vengeur, elle a justement et simplement exprimé toute la souffrance et aussi le bonheur parfois qu' elle a vécu avec François Hollande et cela avec beaucoup de vérité.
J' ai lu son livre alors ce n'
était pas mon intention au départ et finalement J' ai été emmené par son récit.
Merci pour. ........ce livre.
Rédigé par : Chris | 08 juin 2015 à 18:34