Les Etats Généraux sur la violence à l’école n’ont pas
accouché d’une souris, mais les mesures annoncées par le Ministre pour
intéressantes qu’elles soient ne me paraissent pas à la hauteur du problème. Que
les syndicats abonnés à l’angélisme rousseauiste du mythe du bon-sauvage-gâté-par-la-société
qu’il faut éduquer se réfugient dans le « pédagogisme » comme
solution idéale et dénoncent le « tout-sécuritaire », rien d’étonnant.
Mais le discours de Luc Chatel en reste trop aux bonnes intentions.
La décision le plus intéressante concerne la formation des professeurs
à la « gestion des conflits et à la prévention de la violence ». Il
aurait fallu y inclure des données sur les « codes culturels » des
populations scolaires auxquels ils seront confrontés. Le module consacré à « l’art
de bien tenir une classe » me laisse sceptique par son caractère
lénifiant. Il y aurait de quoi écrire une thèse …
Une bonne idée aussi que celle de donner la liberté au chef
d’établissement d’une centaine de collèges et lycées de recruter les
professeurs. Mais j’y vois deux écueils : d’abord quel accueil sera fait
par le corps enseignant au moment de sa mise en œuvre (on connaît les
réticences et les mauvaises habitudes), ensuite qui recrutera-t-on et comment
assurera-t-on la stabilité dans la durée de l’équipe ainsi formée sans carotte
financière ou d’avancement ?
Enfin les « équipes mobiles de sécurité » restent pour
moi l’exemple de fausse bonne idée. J’ai déjà dit qu’elles étaient condamnées à
jouer le rôle des « carabiniers d’Offenbach ». Doublées ou pas, elles
arriveront toujours après « la messe », puisqu’on ne les appelle qu’une
fois le drame accompli.
En fait, le Ministère ne tranche pas entre le mythe de l’ouverture
des établissements sur leur environnement et le réalisme de la « bunkérisation »
que les circonstances imposent. Tant qu’on n’assurera pas à l’intérieur des
établissements une seule et même « discipline » appliquée à tous par
tous, une pédagogie homogène et la triple règle du respect de soi, du respect des
autres, et du respect des choses, je parie qu’on n’obtiendra pas d’avancées
significatives en matière de résultats scolaires et de violence.
Pourquoi ne pas s'attaquer sérieusement aux ghettos créés depuis les années 60 ?
A quand des HLM à Neuilly sur Seine et la mixité dans le 93 ?
M. GILLES, longtemps maire de St Barthélemy d'Anjou a su développer harmonieusement la commune avec 30 % de logements sociaux mélangés aux pavillons en accession. Il n'y a pas de gros immeubles, pas de zones déshéritées.
Les écoles et le collège sont calmes...
Les élèves de toutes origines et de toutes conditions sociales se fréquentent et s'apprécient.
Il faut de la répression car des comportements et des actes sont inadmissibles mais aussi revoir l'urbanisation.
La suppression de la carte scolaire n'est qu'une fausse solution à un réel problème.
Rédigé par : ARSOUILLE | 12 avril 2010 à 16:11
-Monsieur Gilles et son équipe (Mr Doré, Mr Burgevin etc...) ont intelligemment accompagné et ordonné l'évolution démographique et foncière de la commune. Cela n'a pas empêché cette même équipe, emmenée par le Dr Burgevin d'être refoulée par une gauche sans projet autre que de prendre le pouvoir et battre la droite... On sait ce qu'il est advenu ensuite avec Mr Pillet, incapable de fédérer autour de lui une équipe qui a fini par l'abandonner. Maintenant, entre autres on doit supporter un coeur de ville qui n'est qu'un parking de super-marché ! et une fontaine coûteuse et inutile heureusement cachée par de gros pots de fleurs... Il faudra s'en souvenir longtemps.
Rédigé par : Jibe 124 | 16 avril 2010 à 09:18
L'épisode Pillet est regrettable. Dommage que Jean Gilles n'est pas installé Guy Burgevin pendant son dernier mandat. Je trouve l'opposition droite/gauche ridicule et néfaste au niveau d'une commune de la taille de St Barthélemy d'Anjou. Jean-François Jeanneteau a réuni une équipe d'horizons différents et a été réélu largement après avoir battu Gérard Pillet.
Il y avait aussi des gens de valeur et de bonne volonté dans l'équipe Pillet. Ce dernier n'a jamais su les écouter et les dirigeait de façon autocratique. Il avait pactisé avec des élus qui, avec 5% des voix, voulaient tout régenter à leur guise. La politique politicienne ne sert pas les habitants.
Rédigé par : ARSOUILLE | 20 avril 2010 à 08:48