LE PETIT NICOLAS A LA LOUPE (2)
18 octobre 2009
Déficits :
« D'abord, avec
un déficit de 8,2% du PIB en 2009, la
France fera mieux en valeur relative que les autres pays. Ensuite, ceux qui
crient le plus fort sont ceux qui ont laissé déraper les déficits pendant des
années et qui, curieux paradoxe, critiquaient notre plan de relance jugé trop
timide. Avec la crise, la France a perdu 57 milliards d'euros de recettes, ce
qui explique la dégradation des comptes publics. Nous sommes maintenant sortis
de la dépression, mais si l'on relâche nos efforts, l'économie risque de
rechuter et la situation des comptes sera pire. Le G20 a d'ailleurs été unanime
sur ce point : il faut soutenir la croissance. Voici la priorité. C'est
ainsi que nous combattrons les déficits. Par ailleurs nous continuerons de
réduire les dépenses publiques courantes. Je rappelle que nous avons diminué de
100 000 le nombre de fonctionnaires, dont le coût représente près de la moitié
du budget de la France. Alors que la France avait créé un million d'emplois
publics depuis 1992. Qui pourrait imaginer qu'on puisse continuer
ainsi ? »
Le
commentaire d’Archibald :
Rappeler
que la France ne fait pas pire que les autres, n’est certes pas une
consolation, mais montre que face à la crise, il n’y avait guère d’autres
solutions que de faire appel aux fonds publics. D’autre pays européens ont une
dette encore plus élevée que celle de la France. Il n’est pas inutile de
rappeler que ceux qui dénoncent le plus fort ces déficits dans notre pays (la gauche et le Modem), sont
aussi ceux qui réclament plus de dépenses publiques, critiquaient naguère le
caractère « étriqué » du plan de relance et ne veulent pas entendre
parler de diminution du nombre des fonctionnaires. Allez comprendre !
Le
Président fait le double choix de la création de richesses et de la diminution
des dépenses de l’Etat pour les combler. C’est cohérent !
Le passage
difficile sera de diminuer l’apport de l’argent public en soutien à l’économie
et à la consommation au fur et à mesure que la demande privée prendra le
relais, afin de ne pas créer un trou d’air préjudiciable au r
Le plan d'aide aux banques était indispensable et n'était pas un cadeau aux établissements financiers contrairement à ce que certains, de mauvaise foi, veulent faire croire.
Maintenant, la croissance est-elle vraiment le remède à tous nos maux ? A court terme oui mais qu'elle planète laisserons nous à nos enfants et petis enfants ?
Quel est le bilan intermédiaire de la TVA à 5.5 % dans la restauration ? Quel est le coût de chaque empoi créé ?
Combien de postes de fonctionnaires nationaux ont-ils été supprimés ?combien de territoriaux créés dans le même temps ? Quel est le coût des services mis en délégation de service public après suppression des postes de fonctionnaires ? Ces fonctionnaires sont aussi des consommateurs qui stimulent la croissance ! Ne pas en remplacer, oui, les utiliser plus efficacement encore oui. A ce sujet,en est la simplification de la fiscalité ? La création d'une taxe carbone, véritable usine à gaz, remboursée à certains et une fois de plus à la charges des classes moyennes vat-elle dans ce sens ? Pourquoi ne pas supprimer les départements qui font double emploi bien souvent avec les régions ? Pour conserver les sièges électoraux de nos politiques ? Les députés de tous bords ne se sont pas gênés pour voter une loi leur garantissant des privilèges éhontés.
En conclusion,est-ce si rassurant de constater que nous semblons moins mauvais que nos voisins ?
Rédigé par : Dominique MASSON | 19 octobre 2009 à 14:01
Rappel : le déficit Public allemand est maintenant attendu en 2009 sous les 3%.
Donc, non, on ne fait pas mieux que les autres, ou alors l'Allemagne ne fait pas partie des autres, bien que ce soit notre 1er partenaire.
Rédigé par : lucien martin | 20 octobre 2009 à 06:38
Daniel, qu'en est-il du déficit public Allemand en 2009 ?
Est-il bien prévu inférieur à 3% ?
Merci
Rédigé par : Dominique MASSON | 20 octobre 2009 à 09:01
Mea Culpa, d'après les instituts, le déficit public devrait atteindre 3,2 % du PIB en 2009.
Les 2,9% sont la prévision du gouvernement.
C'est tout de même à comparer à nos 8,2%.
Rédigé par : Lucien martin | 20 octobre 2009 à 09:48