LE PETIT NICOLAS A LA LOUPE
17 octobre 2009
Contexte :
« Je vous invite à comparer la situation
politique dans laquelle nous nous trouvons avec celle de mes prédécesseurs au
même moment. En 1967, deux ans après la réélection du général de Gaulle, la
majorité de l'époque ne l'emporte que d'un siège aux législatives. L'année
suivante, ce sont les événements de Mai 1968. Deux ans après l'élection de
Valéry Giscard d'Estaing, en 1976, il rompt avec son premier ministre Jacques Chirac.
Son septennat ne s'en remettra pas. En 1983, deux ans après l'élection de
François Mitterrand, c'est le tournant de la rigueur, qui se solde par l'échec
de la majorité socialiste, trois ans plus tard. Deux ans après l'élection de
Jacques Chirac en 1995, c'est la désastreuse dissolution. Deux après son
élection de 2002, 20 régions sur 22 sont perdues par la majorité. La situation
de l'actuelle majorité est bien différente puisqu'elle vient de gagner les
élections européennes. Le front social est apaisé malgré une crise économique
sans précédent. Quant aux élections partielles qui sont traditionnellement
mauvaises pour le gouvernement en place, nous en avons gagné l'immense majorité
et notre candidat
David Douillet a fait 45 % au premier tour dimanche
dernier. J'en tire la conclusion qu'il ne faut pas confondre le climat du
milieu médiatique, qui est par construction politisé et agité avec la réalité
de la société française qui attend du gouvernement qu'il apporte des solutions
concrètes aux problèmes des Français : le chômage, la sécurité,
l'éducation de leurs enfants, le pouvoir d'achat. »
Le commentaire
d’Archibald :
Effectivement, même si elle est en-dessous de 50%, la cote du Président de la République est bien meilleure que celle de ses prédécesseurs au même moment de leur mandat, et cela alors qu’une grave crise mondiale s’est abattue, n’épargnant pas la France. Les études d’opinion montrent même des scores étonnants quand on interroge sur la défense des intérêts de la France ou la volonté de changer les choses. Nicolas ne laisse personne indifférent par son style et son caractère. Peut-être que le meilleur adjuvant pour sa majorité, c’est la violence des critiques sans nuances et obsessionnelles de l’opposition. Personne ne souligne que l’UMP, dont certains prédisaient que la fusion de ses composantes centristes, libérales et gaullistes ne marcherait jamais, est devenue aujourd’hui un grand parti majoritaire où tout le monde a oublié son origine. Et le pari du départ est en passe de réussir puisque elle réunit pratiquement toujours autour de 40% des suffrages dès le 1er tour de chaque élection. On comprend que ça agace la gauche !
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