D'OU QUI PUE DONC TANT ?
01 septembre 2009
Cette
formule célèbre de « Zazie » (celle du "métro" de Queneau) pourrait être reprise par les
Montpelliérains. « Amétyst » n’est pas le joyau annoncé à grands
renforts de clairons par l’agglo Montpélliéraine. Malgré de coûteux travaux
d’aménagement, 3,4 millions d’Euros, sur un équipement tout neuf, les riverains
continuent de renifler des mauvaises odeurs persistantes.
Ces « effluves » empoisonnent la vie quotidienne de tout le
quartier Garosud, dans un rayon de
Voilà un
équipement présenté comme « d’avant-garde » qui manifestement l’est
tellement qu’il n’est pas au point. Il s’agit d’éliminer et valoriser les
déchets en produisant courant électrique et compost agricole. Cela ne vous
rappelle rien ?
Non
seulement l’usine ne maîtrise pas les odeurs, mais les conditions de travail y
sont déplorables : à l’intérieur l’air est irrespirable, toxique, insuffisamment
ventilé. Les ouvriers se plaignent de saignements de nez, de malaises et
dénoncent l’incompétence de ceux qui n’arrivent pas à trouver les solutions
pour un fonctionnement correct.
De son
côté, la direction fait savoir qu’elle prend les mesures nécessaires pour
masquer les odeurs et qu’elle prévoit d’autres travaux pour résoudre les
dernières nuisances. Ils affirment avoir réussi à éliminer les mouettes, les
mouches et la majorité des odeurs. Le problème c’est que la diffusion
des « huiles essentielles » tueuses des mauvaises odeurs
provoque des irritations dans les gorges et sur les épidermes des habitants.
« Cette usine qui doit traiter à pleine charge
200 000 tonnes par an a été conçue sur le modèle d’une unité de
15 000 tonnes » dénonce François Vasquez, de l’association des
riverains de Garosud, et Martine Pannier, de l’association Garodéchets, vient
de saisir le préfet d’une demande d’arrêt des activités du site en attendant de
trouver les solutions techniques adaptées. De son côté, l’Agglomération de
Montpellier a refusé de signer la réception définitive…
J’en viens
à nos moutons : l’industriel concerné, c’est Vinci et le procédé utilisé
par l’usine de méthanisation c’est « kompogaz ». Justement, le projet
qui a été choisi par Angers avec le même promoteur. Aïe !
Voilà qui n’est pas très réjouissant pour le Biopole et ses riverains. Nous avions fait savoir en son temps que ce procédé n’était pas celui qui avait notre préférence…
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