HISTOIRE
HOMO CYBERNATUS
"L'INCONTOURNABLE !"

D'OU QUI PUE DONC TANT ?

Amethyst

Cette formule célèbre de « Zazie » (celle du "métro" de Queneau) pourrait être reprise par les Montpelliérains. « Amétyst » n’est pas le joyau annoncé à grands renforts de clairons par l’agglo Montpélliéraine. Malgré de coûteux travaux d’aménagement, 3,4 millions d’Euros, sur un équipement tout neuf, les riverains continuent de renifler des mauvaises odeurs persistantes. Ces « effluves » empoisonnent la vie quotidienne de tout le quartier Garosud, dans un rayon de 500 m autour de l’usine et concerne plus de 1 000 habitants, obligés, selon certains de rester « calfeutrés chez eux ». En été, à Montpellier !

Voilà un équipement présenté comme « d’avant-garde » qui manifestement l’est tellement qu’il n’est pas au point. Il s’agit d’éliminer et valoriser les déchets en produisant courant électrique et compost agricole. Cela ne vous rappelle rien ?

Non seulement l’usine ne maîtrise pas les odeurs, mais les conditions de travail y sont déplorables : à l’intérieur l’air est irrespirable, toxique, insuffisamment ventilé. Les ouvriers se plaignent de saignements de nez, de malaises et dénoncent l’incompétence de ceux qui n’arrivent pas à trouver les solutions pour un fonctionnement correct. 

De son côté, la direction fait savoir qu’elle prend les mesures nécessaires pour masquer les odeurs et qu’elle prévoit d’autres travaux pour résoudre les dernières nuisances. Ils affirment avoir réussi à éliminer les mouettes, les mouches et la majorité des odeurs. Le problème c’est que la diffusion des « huiles essentielles » tueuses des mauvaises odeurs provoque des irritations dans les gorges et sur les épidermes des habitants.

« Cette usine qui doit traiter à pleine charge 200 000 tonnes par an a été conçue sur le modèle d’une unité de 15 000 tonnes » dénonce François Vasquez, de l’association des riverains de Garosud, et Martine Pannier, de l’association Garodéchets, vient de saisir le préfet d’une demande d’arrêt des activités du site en attendant de trouver les solutions techniques adaptées. De son côté, l’Agglomération de Montpellier a refusé de signer la réception définitive…

J’en viens à nos moutons : l’industriel concerné, c’est Vinci et le procédé utilisé par l’usine de méthanisation c’est « kompogaz ». Justement, le projet qui a été choisi par Angers avec le même promoteur. Aïe !

Voilà qui n’est pas très réjouissant pour le Biopole et ses riverains. Nous avions fait savoir en son temps que ce procédé n’était pas celui qui avait notre préférence…

Commentaires

Vérifiez votre commentaire

Aperçu de votre commentaire

Ceci est un essai. Votre commentaire n'a pas encore été déposé.

En cours...
Votre commentaire n'a pas été déposé. Type d'erreur:
Votre commentaire a été enregistré. Poster un autre commentaire

Le code de confirmation que vous avez saisi ne correspond pas. Merci de recommencer.

Pour poster votre commentaire l'étape finale consiste à saisir exactement les lettres et chiffres que vous voyez sur l'image ci-dessous. Ceci permet de lutter contre les spams automatisés.

Difficile à lire? Voir un autre code.

En cours...

Poster un commentaire

Vos informations

(Le nom et l'adresse email sont obligatoires. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)