QUELLES PERSPECTIVES ?
11 juin 2009
L'emploi salarié a reculé de 1,2% en
France métropolitaine sur les trois premiers mois de l'année par rapport au
quatrième trimestre 2008, avec plus de 190 000 emplois détruits dans les
secteurs principalement marchands, selon les données publiées jeudi par
l'Insee. Il s'agit du plus mauvais chiffre sur un trimestre depuis la récession
du début des années 1990. Sur un an, l'emploi salarié dans le secteur privé recule
de 2,3% avec 15.696.900 personnes occupées. C‘est 375.000 emplois de moins depuis
la fin du premier trimestre 2008.
"Jusqu'à présent,
l'économie française a tenté de braver la tempête grâce à la résistance de la
consommation des ménages. Mais on ne pourra espérer que de telles performances
soient réitérées au cours des trimestres à venir si une telle hémorragie se
poursuit sur le front de l'emploi", prévient Alexander Law, économiste
à l'institut Xerfi. Ce dernier anticipe une poursuite des destructions de
postes au moins jusqu'à la fin de l'année et "Dans ces conditions, les dépenses des ménages pourraient bien
finir par céder, limitant d'autant la capacité de reprise de l'économie
française".
Le Gouvernement prévoit une
contraction du produit intérieur brut cette année et une poursuite de la montée
du chômage mais espère une croissance de 0,5% en 2010 à la faveur notamment de
la résistance de la consommation. Aussi, la poursuite de la dégradation du
marché du travail accentuera-t-elle la pression sur l'exécutif pour de
nouvelles mesures de soutien à l'emploi. La présidente du M
Par rapport au quatrième trimestre 2008, l
Nous arrivons dans le « dur »
de la crise. Et si l’on en croit Jacques ATTALI (dans le rôle de Cassandre ou
de l’extra lucide ?) elle continue de s’approfondir. Heureusement, dans ce
monde fou, fou, fou, où les footballeurs déménagent à prix d’or, si le pire n’est
pas toujours prévisible, il arrive aussi qu’il ne soit pas au rendez-vous…
la nuit dernière, j'ai fait un cauchemar : Ségolène Royal avait été élue Présidente de la République en 2007. Deux ans après son élection, l'état des lieux était effrayant : la France était entrée en récession, le chômage était endémique, les déficits publics abyssaux, la déflation nous guettait et une hausse des impôts était inéluctable.
Heureusement, ma femme m'a réveillé et m' a rassuré : ce n'était qu'un cauchemar, Nicolas Sarkozy a été élu, rien de tout cela ne peut arriver.
Rédigé par : Lucien Martin | 12 juin 2009 à 16:11