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TOUJOURS LE RECHAUFFEMENT

 

 

Le message de l'Année polaire internationale est fort et clair : ce qui arrive dans les régions polaires a des conséquences pour le reste du monde et nous concerne tous".

Photographe : Laurence Saubadu AFP/Infographie :: Carte de l'Arctique indiquant l'étendue minimale de la banquise en 1979 (année de référence) et en 2007

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Photographe : Laurence Saubadu AFP/Infographie :: Carte de l'Arctique indiquant l'étendue minimale de la banquise en 1979 (année de référence) et en 2007

photo : Laurence Saubadu , AFP

Photographe : Jim Elliott AFP/British Antarctic Survey/Archives :: Dislocation de la banquise en Antarctique en mars 2008

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Photographe : Jim Elliott AFP/British Antarctic Survey/Archives :: Dislocation de la banquise en Antarctique en mars 2008

photo : Jim Elliott , AFP

L'étude pour l'Année polaire internationale (API), menée sur le terrain en 2007 et 2008 par des milliers de scientifiques, a révélé que le réchauffement en Antarctique est "beaucoup plus étendu que prévu", tandis que les glaces arctiques diminuent et que la fonte du dôme de glace du Groënland s'accélère. La montée du niveau des mers et les changements de la température de leurs eaux annoncent des changements climatiques qui pourront être marqués par une augmentation des inondations côtières lors des tempêtes.

 

"Nous commençons à avoir des indices de changements des courants marins qui auraient un impact gravissime sur le système climatique mondial", a déclaré à la presse le directeur de l'API, David Carlson.

Les régions glacées des régions polaires sont considérées depuis longtemps comme l'un des baromètres les plus fiables des changements climatiques en ce qu’elles influencent les conditions générales des océans et de l'atmosphère. Les eaux océaniques autour de l'Antarctique se sont réchauffées plus rapidement que la moyenne mondiale, selon les premières conclusions de l'étude présentées par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Conseil international pour la science (CIS).

 

Outre l'accélération de la fonte de la couverture de glace du continent antarctique et au Groënland, les scientifiques ont confirmé une diminution de la glace de mer autour de l'Antarctique, tandis que celle de l’océan Arctique a diminué à son plus bas niveau depuis le début des observations par satellite. L'étude s'est  concentrée sur l'érosion des couvertures de glace en Antarctique et sur le Groënland car celles-ci représentent les plus importantes réserves mondiales d'eau douce. Quand elle a commencé voici deux ans, ces glaces étaient considérées comme assez stables en dépit de quelques signes préoccupants de fonte sur les marges. Elle montre aussi que le réchauffement du permafrost, les terres jusqu'ici constamment gelées, peut contribuer à accélérer le processus de changement climatique en libérant des gaz à effet de serre jusqu'ici piégés dans les sols. En effet, le permafrost recèle plus de puits de carbone que prévu, avertissent à ce sujet les scientifiques.

 

Enfin, les chercheurs ont découvert que le réchauffement climatique mondial a provoqué des changements significatifs dans la végétation arctique qui verdit ainsi de plus en plus. Les buissons gagnent sur les étendues d'herbe tandis que s'élève l'altitude jusqu'à laquelle poussent les arbres. De même, des espèces d'insectes et d'animaux remontent vers le nord.

Ces changements perturbent les espèces indigènes ainsi que les modes de chasse et de vie des populations autochtones.

 

                                                                                                            




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