OBAMA DAY
20 janvier 2009
« L’OBAMANIA » nous submerge au moment de
l’investiture de Barak comme 44ème président des « younaétides
stètes ».
Le titre de ce billet se veut le reflet de
la dimension de l’événement, de l’approbation quasi unanime des américains et
de son caractère planétaire. En Barak OBAMA reposent tant de nos espoirs !
Et surtout, si tout le monde a le regard tourné vers lui, c’est parce qu’on
sent bien qu’il est le seul qui puisse remettre le monde sur le chemin de la
croissance, tant le poids de l’Amérique reste encore déterminant dans le destin
du monde.
Son
investiture a d’abord une dimension nationale. Pour l’histoire des Américains, l’élection d’un
noir, fût-il métis, c’est un événement sans précédent et l’aboutissement d’un
long chemin pavé de secousses et de souffrances mais aussi d’espoirs. Cette
élection est de nature à les réconcilier entre eux (87% de soutien) au moment
où leur pays pourrait douter. Plus même : à les souder pour faire face aux
épreuves qui les attend car la crise économique est brutale et désastreuse.
Avec Barak OBAMA, c’est une nouvelle ère qui commence. Son parcours politique
est trop court pour qu’il ait été quelque peu perverti par le système. La
pureté que son discours exprime est de nature à rétablir la confiance dont ce
grand peuple a besoin. Il incarne l’unité nationale américaine.
Son
investiture a pris, plus que par le passé, une dimension planétaire. L’administration BUSH laisse une
Amérique en guerre, crainte ou haïe par de nombreux peuples et un monde enfoncé
dans une crise sans précédent partie des Etats Unis. C’était une erreur de
situer le combat contre le terrorisme comme une croisade du bien contre le mal.
L’Amérique arrogante dominait le monde et imposait sa vision. Le fait que
l’Amérique n’ait pas craint d’élire un homme de couleur rassure. Son discours
d’ouverture aussi. Sa volonté de retirer les troupes d’Irak est bien perçue,
comme celle de fermer Guantanamo. Un pays qui n’hésite pas à faire le ménage
chez lui, c’est plutôt sympathique non ? Avec l’élection de Barak OBAMA,
c’est un nouveau visage qu’elle offre à la planète. Partout, l’attente est
forte.
Enfin, son
investiture a aussi une dimension messianique. Cela tient à la fois de la nature religieuse de la
démocratie américaine et du contexte dans lequel Barak OBAMA arrive au pouvoir.
Il est attendu comme le Messie. Par les américains qui espèrent qu’il va les
sortir de la crise économique rapidement. Par les Européens qui comptent sur
lui comme partenaire pour mettre en place une régulation et une moralisation
des échanges internationaux. Par les Palestiniens qui espèrent de sa part un
engagement plus ferme pour la création de leur état… Mais son discours lui-même
est emprunt de messianisme, un discours qui annonce des temps nouveaux, rempli
de références aux valeurs qu’il porte : l’effort, la justice, la dignité
de l’Homme… Cet homme parle bien et surtout il parle juste. Il ne touche pas
que les cœurs, il touche aussi les âmes !
Souhaitons-lui
de réussir pleinement dans son mandat. C’est l’intérêt de son pays, certes, mais c’est aussi le
nôtre.
Faut-il
croire en OBAMA ? YES, WE CAN !
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