LES TROUVAILLES DE TRYPHON
23 janvier 2009
LE TRITIUM TRACASSIN
Depuis plus de vingt ou trente ans, les déchets nucléaires
contenant du tritium faiblement radioactif sont simplement entreposés et
surveillés sur les sites nucléaires du CEA. Ces 3 000 m3 se sont accumulés au fil des ans et forment une masse de 360 000 fûts. Mais
voilà que plusieurs études laisseraient à penser que le tritium ne serait pas
aussi inoffensif pour la santé humaine que les experts l’ont pensé jusqu’à
maintenant
Ce qui inquiète c’est que sa faible radioactivité a peut-être
des conséquences s’il est ingéré ou respiré. Selon des travaux britanniques, le
tritium parvenu au noyau d’une cellule peut provoquer des « dommages en
grappes » au sein de la molécule d’ADN… De quoi provoquer des cancers. D’autres
pensent qu’un embryon exposé pourrait connaître des malformations congénitales.
Pour bien faire, le CEA voudrait mettre en place de
nouvelles techniques d’entreposage de ces matières : les colis de déchets,
conçus de façon à être étanches, seraient mis sous terre, dans des puits de
béton équipés de ventilation et de filtration, sous une surveillance permanente
évidemment. Ces équipements seront
réalisés autant que possible sur place, là où ils se trouvent pour éviter le
transport de matières radioactives : Cadarache, Saclay, Marcoule, Valduc…
Ils y resteraient 50 ans en moyenne. Et peut-être aussi parce que trouver des
communes d’accueil…
Il n’est jamais trop tard pour bien faire.
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