LA SEMAINE D’ARCHIBALD
25 janvier 2009
« OH !
BANANIA : Y’A BON ! » C’était du temps de mon enfance l’heure du petit déjeuner. La boite
jaune ornée de la tête d’un bon noir souriant coiffé d’une chéchia rouge et qui
disait « y’a bon ! » faisait partie du décor de la table du
matin. Le « politiquement correct » étant passé par là, le personnage
a perdu la parole et il est devenu une sorte de logo stylisé. Rien à voir,
évidemment, avec l’OBAMANIA qui rythme notre vie quotidienne sinon qu’on en
attend, comme avec la célèbre marque de cacao, « le plein d’énergie »…
Ceux qui me connaissent me pardonneront ce parallèle souriant avec ce qui n’est
qu’un mauvais calembour auquel je n’ai pas pu résister. Et il ne faut surtout
pas voir dans ce slogan qui fait partie de mon enfance une quelconque notation
raciste.
CIRQUE . La gauche est en train de
transformer l’hémicycle de l’Assemblée Nationale en grand cirque où tout est
permis. En cherchant à faire croire que la majorité veut les bâillonner, les
députés de l’opposition confondent obstruction parlementaire et débat sur tous
les textes et multiplient les « coups médiatiques » pour faire parler
d’eux. Méthodes que n’auraient pas désavouées les fascistes de Mussolini, mais
en fait directement inspirées de l’extrême gauche. Martine AUBRY aurait décidé
d’utiliser ses méthodes pour reprendre du terrain au « Tintin des
soviets ». A défaut d’idées… De quoi faire regretter aux parlementaires de
la majorité d’avoir abandonné l’usage du 49-3 dans la réforme de la
constitution. Ils sont servis !
PARTIALITE. Le Maire de Cholet, Gilles
BOURDOULEIX, qui n’a pas l’habitude de mettre sa langue dans
sa poche, s’en est pris publiquement aux « feuilles de chou »
locales, à savoir Le Courrier de l’Ouest et l’Ouest France, plus préoccupées de
soigner ses opposants que de rapporter objectivement les résultats qu’il
obtient. Il faut dire qu’il est gâté ! Il a dit tout haut ce que beaucoup
de gens qui ont voté pour lui pensent. Alain MACHEFER, Directeur départemental
de la rédaction d’Ouest-France, a cru bon de prendre la défense de ses
collaborateurs en se fendant d’un billet peu convaincant. Il ferait d’ailleurs
bien de veiller un peu plus à ce qui est écrit sous sa responsabilité. Parce
que rendre compte de la cérémonie des vœux de la fédération départementale de
l’UMP comme cela a été fait, on tombe carrément dans l’indigence
journalistique : le Président départemental, Marc
LAFFINEUR,
JUGES … ET
PARTIES. Les médias veulent savoir ce que les
gens pensent de la réforme de la justice. Comme ils s’imaginent que le citoyen
lambda a besoin d’être éclairé, ils ont pensé que le mieux était d’interroger
ceux qui l’exercent. D’un certain point de vue, on peut le comprendre. Mais il
ne faut pas être déçu des réponses. Si on s’adresse à la caste, elle est quasi
unanime pour… ne rien changer. Sauf à mettre en place une usine à gaz très
coûteuse et dont on n’est pas plus sûr que ça de l’efficacité : la
collégialité. Quant aux juges d’instruction, ils sont très majoritairement
contre. Ils ne sont pas les mieux placés pour donner un avis et leurs arguments
ne sont guère convaincants compte tenu de ce que l’on sait du fonctionnement
actuel du système. Ils n’ont pas compris qu’il faut changer de logiciel, d’urgence !
OBAMITUDE. On s’interroge toujours sur le sens
de la présence de Ségolène ROYAL à Washington, pour l’investiture de Barak
OBAMA, où il est de tradition qu’aucun étranger ne figure parmi les invités
officiels. Anonyme parmi la foule, elle ne représentait qu’elle-même selon
Pierre MOSCOVICI, jamais avide de
gentillesse pour les copines. Nouvelle forme de snobisme émotionnel ou
opération médiatique pour faire parler d’elle, histoire de faire une image avec
une belle écharpe rose tendre, ou tout bêtement de « l’Obamadôlatrie »
comme le soupçonne Frédéric LEFEBVRE …
SANS RANCUNE. Le Président veut que tout le
monde soit sur le pont pour lutter contre les effets de la crise. Il mobilise
les syndicats aussi. Il leu demande de suivre les entreprises en difficultés,
pour surveiller les comportements et cibler celles qui profiteraient de la
crise pour licencier sans justification, parfois dans les ateliers ou dans les
bureaux. L’histoire ne dit pas si « Sud » est concerné. Il est vrai
qu’on le trouve surtout dans les entreprises publiques, et particulièrement à
la SNCF.
Commentaires