C.B. HAUTE FREQUENCE
10 mars 2007
Le "café politique" de la permanence de l'UMP d'Angers a pris son rythme de "campagne". Toutes les semaines, de 18H à 20H, une personnalité UMP du Maine-et-Loire vient y débattre d'un thème pris dans les priorités de Nicolas SARKOZY. "Je veux être le Président qui lutte contre les injustices" était le sujet à l'ordre du jour du café d'hier soir. Invité : Christophe BECHU, notre jeune Président du Conseil Général.
La permanence refusait déjà du monde à 17H30. C'est dire qu'à 18H, on s'y pressait comme dans le métro à 6H du soir à la gare Saint-Lazare. Si Christophe était inquiet pour sa popularité au sein de la maison, le voilà rassuré. Le sujet à traiter : il lui va comme un gant ! Il est justement un Président (de Conseil Général) qui lutte contre les injustices, avec un souci affirmé de l'efficacité de chaque denier dépensé. Son expérience lui apporte tous les exemples concrets dont il a besoin pour commenter les positions de Nicolas SARKOZY. On le sent en parfaite adéquation avec le candidat président. "Pas d'allocation, sans activité en compensation", mais à condition de ne pas stigmatiser le bénéficiaire ! Cela lui permet de souligner les multiples incohérences des textes qu'il doit appliquer et les trésors d'imagination qu'il faut avoir pour ne pas faire d'un RMIste un assisté à vie. Comment avec 7 conseillers emploi-formation recrutés par le département on a beaucoup plus de résultat et pour moins cher que ce que demandait l'ANPE pour le faire... car il aurait fallu que le département paie pour que l'organisme prenne en charge ses RMIstes ! On cauchemarde !
Pour Christophe BECHU, il n'y a pas besoin de moyens nouveaux, il suffit de bien utiliser l'argent et d'être cohérent avec les principes. La prestation dépendance pour les personnes âgées sans plafond de ressource amène à verser de l'argent à des gens qui sont loin d'en manquer... Les sans-papiers, le handicap, il y a tant de sujets d'intervention. La solidarité ne doit pas être confondue avec la générosité surtout quand il s'agit d'argent public et il stigmatise la gratuité généralisée : ce n'est pas forcément la justice sociale ; il faut davantage se préoccuper de la solidarité dans les faits et faire attention qu'elle ne génère pas de l'indifférence.
Le débat qui suit est riche et permet de souligner une autre injustice sociale : celle qui consiste à décourager celui qui travaille par rapport à celui qui ne fait pas d'effort.... Et aussi d'apprendre qu'un jeune féru de foot aimerait que l'ISF ne concerne pas les footballeurs, pour que les grands champions jouent en France au lieu d'aller à l'étranger ! Johnny-Lilian, même combat !
En conclusion, la phrase de référence : "la politique, ce n'est pas l'art du possible, c'est rendre possible ce qui est nécessaire !"
Merci Christophe !
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