HISTOIRE
A VOUS DE JUGER
C.B. HAUTE FREQUENCE

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Dimanche soir, Jacques CHIRAC va s'adresser à tous les Français, probablement pour annoncer qu'il ne demandera pas le renouvellement de son mandat. Il y a toute chance pour que le Président tire sa révérence. Une page de notre histoire politique va donc se tourner. C'est que le bonhomme aura occupé la scène depuis près de 40 ans, et je pense que l'on retiendra de lui, d'abord, l'incroyable énergie qu'il aura déployée pour conquérir le pouvoir suprême depuis 1981.

Après 12 ans à la tête de l'Etat, les jugements sévères ne manqueront pas. Et pourtant, il a lancé des réformes très importantes. Son impopularité ne s'est d'ailleurs développée que lorsqu'il a lancé les gouvernements successifs dans un effort laborieux de modernisation du pays : avec Alain JUPPE, Jean-Pierre RAFFARIN et Dominique de VILLEPIN, il n'a jamais cessé d'essayer d'appliquer les remèdes nécessaires : retraites, santé, éducation... en recherchant le point d'équilibre entre l'acceptation des réformes et le minimum de casse sociale. Et pourtant certains syndicats auront tout fait pour l'en empêcher. Bien qu'imparfaite, la réforme des retraites a été engagée, de même que celle du système de santé qui a, quoi qu'on en dise, arrêté l'hémorragie financière. De même celle de l'Education, élaborée par François FILLON et conduite avec efficacité par Gilles de ROBIEN. De même celle de l'Etat, qui se fait à petites touches par le non remplacement d'une partie des fonctionnaires qui partent en retraite.

Sur le front économique et social, malgré la morosité ambiante et le discours misérabiliste permanent de l'opposition et de certains partenaires sociaux, force est de constater que le pays a tout de même progressé avec quelques résultats tangibles : baisse sensible du taux de chômage, réduction du déficit budgétaire, diminutions de l'impôt sur le revenu, et aussi une meilleure visibilité de l'avenir. Et on peut ajouter que tout cela a été obtenu malgré le contexte peu propice de réduction du temps de travail à 35H, voulue par le gouvernement JOSPIN, décision qui a été une grave erreur dont le pays a beaucoup de mal à se relever.

De sorte qu'on peut difficilement lui reprocher de n'avoir pas fait toutes les réformes, ni de ne pas les avoir achevées. A moins d'oublier le fort mécontentement populaire auquel il a dû faire face à chaque initiative.

Il aura connu bien des échecs, commis lui aussi quelques erreurs magistrales. Chacun ne retiendra donc que ce qu'il veut bien voir : le verre à moitié plein ou le verre à moitié vide.

En tout cas, le bilan est loin d'être nul !

 

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