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C'est une proposition de Nicolas SARKOZY qui fait pousser des cris d'orfraie à tous les candidats de gauche : profiter des départs à la retraite pour alléger les effectifs de la fonction publique, notamment celle des Ministères, en ne remplaçant qu'un fonctionnaire sur deux. Plusieurs raisons y incitent.

La première c'est que c'est une solution non pénalisante : c'est le seul moyen pour l'Etat de corriger ses effectifs, les licenciements n'étant pas prévus dans les statuts.  Ainsi les 7500 suppressions de 2006 correspondent à des postes devenus inutiles , recherchés un peu partout (exemple de la déclaration simplifiée : 750 postes). Il ne s'agit évidemment pas de suppressions uniformes et aveugles.

La seconde c'est que le poids financier des fonctionnaires en activité auquel s'ajoutent les pensions devient insupportable pour l'Etat (45% du budget actuellement). Qu'on en juge : les départs à la retraite dans la Fonction publique vont s'accélérer ; dans les ministères civils, les départs de titulaires, qui se situaient en 2003 à environ 50.000 par an, augmenteront progressivement jusqu'en 2008, où un maximum sera atteint avec 64.000 départs environ, pour décroître ensuite au niveau de 62.000 en 2010, soit plus de 428.000 départs en retraite entre 2003 et 2010 ; le nombre de départs à la retraite dans la Fonction publique ne reviendra à son niveau actuel -par an- qu'en 2018. Le déficit de leur régime après réforme pris en charge par les impôts atteindra 14 milliards d'Euros par an en 2020.

Tout le monde est d'accord sur ce point : sans nouvelle réforme, le montant des pensions va irrémédiablement baisser pour éponger les déficits abyssaux à venir. En effet, c'est le budget de l'Etat qui équilibre le système de retraite des fonctionnaires. A effectifs constants, la situation n'est pas tenable, compte tenu du taux de remplacement maintenu à 75% du salaire acquis dans les six derniers mois.

Autrement dit, le seul moyen pour les fonctionnaires d'espérer maintenir le niveau actuel de leurs pensions pour les retraités et voir progresser leurs salaires pour les actifs, c'est la diminution du nombre global de  l'effectif. Ce que propose Sarko paraît équitable : partager le gain obtenu en deux moitiés égales, la 1ère étant affectée au remboursement de la dette, la 2ème à des augmentations de salaires et à la modernisation des postes, domaine où l'Etat n'a plus gère les moyens d'investir aujourd'hui.

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