(IM)POSTURE
24 novembre 2006
Les Français sont resté des Gaulois. Ils sont incapables de débattre sereinement d'un sujet. Et l'approche des élections n'arrange rien. Alors les postures l'emportent sur la lucidité. Que la gauche s'y cantonne, on a l'habitude. Ils sont spécialistes pour donner des leçons. Mais l'UDF aussi ne votera pas la loi de prévention de la délinquance : il faut bien que Mr Bayrou s'identifie autrement et il fait donner Lagarde (je n'ai pas pu résister). Les motifs invoqués sont conformes à ce que l'on sait du centrisme version 2006 : ni de gauche, ni de droite, mais ailleurs. Cela me rappelle Michel Jobert qui comme chacun sait a eu un grand destin politique.
De même, le maire de Télazé, M. Goua, ne veut pas porter le chapeau -de shérif- au nom de sa reconquête des quartiers et de son rôle d'arbitre. Il a mis en place tout un tissu de professionnels, il a réaménagé les espaces... un vrai travail de proximité qu'il estime payant. Personne ne le conteste, sauf qu'il serait plus honnête s'il n'oubliait pas de dire que tout ce dispositif a pu se mettre en place avec le soutien du Gouvernement et les moyens offerts par la loi de cohésion sociale dite "loi Borloo", et cela avec l'aide décisive du député de sa circonscription, Dominique Richard. De plus, la loi de prévention de la délinquance proposée par Nicolas Sarkozy ne va nullement à l'encontre de l'action déployée et qu'elle lui donne simplement des moyens supplémentaires pour agir et prévenir.
Oui, mais il est candidat aux législatives....
Il y a des moments ou la posture frise l'imposture !
François Bayrou serait-il devenu américain; en effet je lis Mr Bayrou habitude que beaucoup ont pris mais j'aime mieux M. Bayrou, pour Monsieur Bayrou excuse Daniel mais tu me connais
Marcel
Rédigé par : Marcel Moulan | 25 novembre 2006 à 08:31
Bonjour,
je découvre ce blog avec plaisir, il est toujours bon de voir l'Anjou sur la toile.
Je suis étonné du peu de considération que vous portez aux français "des gaullois incapables de dabattre"... Je trouve ça un peu léger.
Néanmoins je suis d'accord avec vous, le centrisme est ni de droite, ni de gauche, mais ailleurs, à mon sens "au dessus".
Au dessus du clivage, de la guerre stérile entre gauche et droite, des arguments "bétons" : battre la gauche, battre la droite. Le centrisme a changé, abandonnant le rôle de figurant complaisant, pour devenir combattant, "révolutionnaire".
Bien à vous.
Rédigé par : Anthony Lusson | 06 décembre 2006 à 16:30