HISTOIRE

ARCHIBALD MET SON GRAIN DE SEL !

                                                                      

                                                                              


NOM PREDESTINE. Il s’appelle Dieudonné : tout un programme ! On le connaît surtout pour ses provocations. Mais c’est certainement son patronyme qui l’a poussé à trouver « humaniste » le dictateur Iranien, homme de « dieu » intransigeant par excellence. Un humanisme qui pousse à réprimer violemment les manifestations de contestation du peuple iranien. Décidément, il y a des coups de pieds au « chose » qui se perdent !

ET LE COUT ? Le gouvernement vient de décider d’étendre la prime de Noël aux parents « isolés » qui la toucheront pour la première fois cette année. C’est une bonne chose. Mais je ne peux m’empêcher de me faire la réflexion du coût exorbitant qu’inflige à la collectivité cette licence répandue que constitue l’instabilité des unions matrimoniales et leur multiplication. Il a fallu mettre en place toutes sortes d’aides pour ces mères (ou plus rarement, pères) qui élèvent seul(e)s leurs enfants, curieusement appelées « familles monoparentales », aides au logement, allocation de parent isolé, exemption de taxe d’habitation, et il faut même considérer que cela oblige à construire davantage de logements, puisque la « décohabitation » double le besoin …

Lapostenews

NOUVEAUX CANUTS ? Pas vraiment cédibles ; d’ailleurs « ils » n’étaient pas très nombreux à faire grève et à manifester. Je veux parler des enseignants et des postiers. Les premiers protestaient contre le non remplacement des collègues qui partent en retraite et –un leitmotiv- la revalorisation de leurs salaires. Les seconds sont contre « la privatisation » qui n’est pourtant pas prévue de leur entreprise publique « La Poste », avec en revendication secondaire, le refus d’ouvrir le samedi après-midi. Combat d’arrière garde. Ils feront quoi les postiers quand DHL aura installé son agence au café tabac du coin ouvert toute la semaine et jusqu’à tard le soir ?

Tour eiffel
PARIS MARTYRISE.  
Cher Paris !…Delanoë hausse tous les taux des impôts parisiens de 8% en 2010 ! Rien que ça ! Après une augmentation de 28% de la taxe foncière l’an passé… Et pourtant le maire annonce 50 millions d’€ d’économies sur le fonctionnement courant, heureusement ! Il financera beaucoup de logements sociaux, et aussi beaucoup d’aides sociales, on s’en serait douté. La vérité est que Bertand Delanöe et ses alliés verts et rouges ont gaspillé sans compter, portant par exemple le nombre de fonctionnaires municipaux à 48.000 fin 2008 contre 38.000 en 2001. Avec l’augmentation extravagante des impôts régionaux, les socialistes s’illustrent toujours par leur capacité en matière de dépenses à ne jamais se poser la question « est-ce bien nécessaire ? » ou « est-ce dans nos moyens ? ». C’est tellement facile avec l’argent des autres. Notez, j’en connais d’autres….

OBSCENE ET MONSTRUEUX ! Voilà des adjectifs qui sont devenus courants ces temps-ci, surtout dans la bouche des gens de gauche. Pourquoi ces superlatifs. Indécent suffirait dans bien des cas. Mais obscène est mieux. Mamère l’utilise à tout propos contre le gouvernement,  mais on le trouve aussi dans le vocabulaire de Royal, Mélanchon, Fabius …. « Monstrueux » s’est fait une place de choix avec les commentaires de Marie N‘Diaye que Eric Raoult aurait mieux fait de laisser glisser sur les rails de son mépris. Un linguiste l’analyse comment étant caractéristique de l’hyperbole familière à la « gauche moralisatrice ».

MA CASSETTE … L’avare en ferait une maladie si on la lui volait. L’or est plus que jamais une valeur refuge et son cours atteint des sommets. Une augmentation de 122% en cinq ans. Le lingot s’affiche à 24 000 € !!! Tant que le dollar décrochera, il ne faut pas s’attendre à une accalmie.

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REGIONALES
 : C’EST PARTI ! Nicolas Sarkozy en a donné samedi le coup d’envoi à l’occasion du Conseil National de l’UMP. La campagne sera nationale et sera l’occasion de faire la promotion de la politique de réformes sur le thème « la France Change ! » « Ma   Région aussi ! » Fiscalité, Sécurité, Ecologie populaire seront les thèmes mis en exergue. Une campagne éminemment politique qui fait dire à François Hollande, que le parti majoritaire se trompe de campagne. Voilà un amnésique qui oublie ce que l’opposition a fait en 2004 et qui lui a permis de gagner dans 20 régions. Mais voilà, le PS talonné par les Verts,ce n’est pas le pied !

 

                                               Mille sabords !

 


CHAUD DEVANT !

                                                     

 

Les socialistes enragent de ne pas avoir pu siffler le Président de la République au congrès des Maires où ils l’attendaient de pied ferme selon une organisation bien préparée et offrir ainsi au monde entier l’image d’un président hué. Ils ont dû se contenter du Premier Ministre ce qui n’a pas le même goût. Mais ils ont pris pour une reculade ce qui n’est autre que l’habileté politique à laquelle le locataire de l’Elysée nous a habitués. Il s’est donc arrangé pour les faire venir sur son terrain, avec une belle invitation en bonne et due forme. De dépit, Martine Aubry a donné l’ordre de boycotter. C’est finalement les socialistes qui repartent avec le blâme : pas très républicains, les camarades !

Le bon sens l’emporte enfin. Rama Yade a eu raison de ne pas céder. Elle sera donc n°2 sur la liste de son département où elle rendra assurément de meilleurs services qu’en étant parachutée dans le Val d’Oise où ses petits copains l’attendaient avec des fusils à tirer dans les coins. Santini-Yade, voilà un tandem qui a de la gueule ! Et le Maire d’Issy ne pourra pas tirer toute la couverture à lui. Il faudra qu’il compose avec la panthère (qui n’est pas rose, en l’occurrence).

Déserts la semaine dernière, les centres de vaccination de la région parisienne ont été pris d’assaut depuis vendredi dernier. Il a fallu malheureusement quelques décès à la une pour que les gens décident de se faire piquer. La « trouille » a été plus forte que l’influence des bêtises qui traînent sur internet. Sauf que les centre en question s’étaient adaptés à un flux modeste et se sont trouvés rapidement débordés. Et les « clients » de grogner contre la "mauvaise organisation"… Jamais contents ! On est en France ! Z’avaient qu’à y aller la semaine dernière, quand y’avait personne!

Main (suite). La main de Thierry Henry est pire qu’un séisme et n’en finit pas de faire des vagues. On a eu de la chance que les supporters irlandais n’aient pas été ceux du PSG ou de Marseille, car à la sortie du match, aïe, aïe, aïe !  D’ailleurs le vrai problème est là : où bien on ne met pas de caméras partout afin que les téléspectateurs ne voient pas plus que ce que voient l’arbitre et les spectateurs du stade, où bien on met tout le monde à égalité avec l’introduction de la vidéo dans l’arbitrage. Sinon, on va au-devant de graves déboires. La main n’est qu’un fait de jeu banal que seul le grossissement médiatique rend inexcusable.  Vaut mieux jouer au rugby !

Feuilleton. Passionnant les négociations que mène Laurent Gérault avec ses « amis » centristes. Le feuilleton que la presse nous en livre est palpitant et chacun y va de sa petite phrase assassine : alors, cap ? Pas cap ? Avec élan ? Sans élan ? Laisse donc tomber tous ces faux derches prêts à avaler la ciguë socialiste. Laurent réveille-toi, tu as mieux à faire que pactiser avec la gauche et les bobos les plus ringards du monde !

                                               Mille sabords !


ARCHIBALD S'EN MELE !


LE NOUVEAU PRESIDENT. Les médias nous avaient promis un psychodrame, annoncé que les 27 n'étaient d'accord sur rien, qu'il faudrait y passer la nuit... Et puis, vers 19H, avant même de passer à table, la désignation était bouclée et le grand public découvrait que l'Europe avait un  Président pour deux ans et demi en la personne d'Herman von Rompuy, le premier Ministre belge. Moralité, quand les journalistes ne savent rien, ils devraient se taire au lieu de se perdre en supputations !

Outrancier. L'inénarrable Cohn Bendit y est allé de ses commentaires : le choix fait par le Conseil européen des chefs d'état est celui du néant, à l'en croire, le Président désigné lui paraissant quelqu'un de terne. Evidemment, à côté de lui... Au contraire, c'est le choix de la sagesse. La personne a le bon profil pour rôder la fonction et a le mérite d'avoir la double caution de l'Allemagne et de la France. Au demeurant, on verra rapidement à qui on a à faire !

Curieux copinage. Pour rester sur le même thème, le tandem formé par le roi de l'agit'prop' et de la manipulation, en l'occurence le même Cohn Bendit, avec le "grand inquisiteur" Bayrou est des plus surprenants. L'alliance du gauchiste verre-rouge avec le porteur du goupillon, c'était quelque chose de franchement improbable. On ne peut même pas dire "qui se ressemble s'assemble !" ; quoique....

Ma Main... dessine dans le soir, l'ombre d'un espoir... A défaut, celle de Thierry Henry aura fait couler beaucoup d'encre et de bave. "C'est pas bien Thierry de ne pas s'être dénoncé à l'arbitre qui n'avait rien vu !"  Si le foot était un sport de premiers communiants ça se saurait. Mais enfin, en aurait-on autant parlé si l'équipe de France avait joué autre chose que la piètre prestation qu'elle a livrée ?  Et les Irlandais ont sûrement raison de protester, mais ils seraient plus crédibles si eux-mêmes n'avaient pas été bénéficiaires d'une grave erreur d'arbitrage en leur faveur contre la Géorgie et qu'ils se sont bien gardés de contredire.

Fête sur les Champs. Quand son pays est qualifié pour la phase finale de la coupe du Monde, c'est normal, on va faire la fête sur les champs Elysées. Et donc, ils étaient nombreux ces jeunes Français à manifester leur joie, drapeaux au vent. Pourtant, y' a un problème ! Les drapeaux étaient algériens, et au passage, quelques magasins de luxe ont été pillés.... par contre, on a vainement cherché d' "autres" Français qui sautaient de joie, la coupe de champ' à la main et brandissant le drapeau tricolore. C'est à des faits comme ceux-là qu'on voit bien que le débat sur l'identité nationale est nécessaire.

Chaises vides. Les élus socialistes avaient l'ordre, donné par Martine Aubry, de ne pas se rendre à l'invitation du chef de l'état, à l'Elysée. Dommage, les absents ont toujours tort ! Mais à quoi bon : on ne convainc pas des autistes, et ça a le mérite de faire faire des économies! Ils étaient tout de même sept cents maires à avoir répondu, qui ont pu poser leurs questions au Président de la République.

Scandaleux ! La relaxe générale prononcée dans le procès AZF manifeste l'impuissance de la justice à trouver des coupables de l'explosion de l'usine. Insupportable pour les victimes, et on les comprend. Le parquet a raison de faire appel. Une manière de sauver l'honneur de la justice pénale.

                                 Mille sabords !


ARCHIBALD EN APARTE : LE RETOUR DE CRUELLA

Royal Reims

L’égo de Royal est intact. Et la voilà de retour dans son meilleur rôle : celui de la femme fragile cruellement persécutée. Un moyen de combler le vide tragique de sa pensée politique et la gestion calamiteuse de sa région, érigée en « modèle par la preuve ». On ne peut pas mieux dire ! Elle a réussi au moins une chose : faire parler d’elle avec un moyen des plus simples dont elle sait que les médias sont friands : mettre le « bin’s » dans son parti et manifester son autorité, pardon, son autoritarisme. Il n’en faut pas plus pour que chacun de ses déplacements se fasse entouré d’une nuée de journalistes aux aguets et gourmands. Mais Vincent Peillon connaît mieux que personne la « bête » et n’a pas l’intention de se laisser faire. Il a même dit tout haut sur un plateau télé ce que d’aucuns pensent tout bas et que Frédéric Lefebvre avait déjà énoncé : son comportement relève du « psychiatrique ». Un peu fort, mais il est mieux placé que quiconque pour l’affirmer. Défense facile pour l’intéressée qui aussitôt le compare au porte-parole de l’UMP, ce qui évidemment relativise l’effet dans le camp de la gauche. Mais enfin, virer les gens alors qu’ils sont élus, n’est-ce pas le summum de la démocratie. A côté, Nicolas est un enfant de chœur !

                    Mille sabords !




ARCHIBALD SE LACHE !

Archibald vous le dit, à tous les gauchos de service, les grognons, les menteurs, les manipulateurs, les bonimenteurs, les prêts à tout pour dézinguer Sarko, les donneurs de leçons aux fesses mal lavées, les chroniqueurs de "bourriers"… Vos polémiques y’en ras le bol, mais on s’en tape !

ABCES.  On cherche des poux à coups de gros titres dans la presse : que cachent donc les contrats signés par Roselyne BACHELOT avec les laboratoires pharmaceutiques pour l’achat des vaccins contre A H1N1 ? Sous-entendez, elle s’en est mis dans la poche. Evidemment, vérifications faites par le député socialiste idoine (Baps), il n’y a rien d’anormal ! On aimerait que le démenti sur le soupçon soit écrit en aussi gros dans la même presse et redit dans les autres médias !

DICTATURE. Pour ceux qui en doutaient, l’Iran est bien sous le joug d’une dictature. Deux signes qui ne trompent pas : les négociations n’aboutissent jamais, elles ne servent qu’à gagner du temps, et toute personne étrangère qui peut être arrêtée est aussitôt accusée d’espionnage, qui est la prise en otage habituelle des régimes soi-disant persécutés et en fait peu sereins.

CARTON PLEIN. Attaque tous azimuts de Martine Aubry contre Nicolas Sarkozy et le Gouvernement dont aucune action ne trouve grâce à ses yeux. Si elle était de bonne foi elle pourrait au moins reconnaître qu’il y a quelques mérites aux résultats du plan de relance, ne serait-ce que dans la croissance de 2% du pouvoir d’achat cette année, malgré la crise. Non, décidément, elle ne veut pas de cette société qu’elle voit poindre à travers les réformes. En fait, ça tombe bien, parce que moi je n’ai pas du tout envie de celle qu’elle propose, où c’est toujours les mêmes qui payent et toujours les mêmes qui « touchent ».

UNION. Pour gagner les Régionales, le Premier Ministre appelle à l’Union de la Majorité. Parfait ! L’union fait la force, je suis donc pour….Mais à condition que tout le monde respecte tout le monde, sinon ça ne marche pas. Un simple rappel : elle doit se faire autour de l’UMP qui en est le pôle principal et pas à son détriment dans les dosages. Qu’il faille faire des concessions : forcément, qu’elle soit laminée : bonjour les dégâts ! C’est vrai, l’Union est un combat !

AU MUR ! Il y en a vraiment que ça gêne que Nicolas Sarkozy ait été au pied du mur de Berlin, le 9/11/89  et qu’il ait pioché dedans ! Il a pourtant deux témoins : François FILLON et Alain JUPPE. Qu’importe tout est bon pour jeter le doute et le faire passer pour un menteur. C’est de l’acharnement ! Il se retournera contre ceux qui s’y livrent. Ci-après, extrait du blog d’Alain Juppé : « 9 novembre ou quelques jours plus tard ? Quelle affaire ! Les personnes qui m’accompagnaient sont formelles: c’était le 9. Dans la “Tentation de Venise” qui remonte à 1993, je parle du 16. Je ne me suis pas depuis replongé dans mes agendas de l’époque. Ce qui est sûr, c’est que j’ai bien vécu sur place ces instants extraordinaires, exactement comme je les ai décrits. Et ce qui me sidère une fois encore, c’est l’extrême violence de certaines réactions…Il y a décidément quelque chose de déréglé, quand on ne sait plus faire la distinction entre l’essentiel et l’accessoire ! »  

Il y a des jours comme aujourd’hui où je déplore qu’il n’y ait pas un vaccin pour se prémunir contre les « cons » !  

Mille sabords !  

                                                           Archibald

 

 


LES MEDIAS S’INTERESSENT-ILS PLUS AU DOIGT QU’A CE QU’IL MONTRE ?

 

Les médias harcèlent le pouvoir en place. Dire le contraire serait mentir. Mais ils ne font pas preuve de complaisance à l’égard de l’opposition non plus, il faut bien le reconnaître. On ne peut pas le leur reprocher, c’est leur rôle que d’investiguer, enquêter, critiquer. De même qu’on ne peut pas s’étonner que la presse d’opinion exprime ses idéaux en soutenant ou condamnant selon son parti pris. C’est donc à tort que des ténors de la majorité ont pris les médias pour cible, en les accusant de mener une campagne systématique contre le président Sarkozy, contre ce qu’il dit ou fait, à chaque instant. Même s’il y a un peu de vrai, et que le ressenti en soit désagréable, cela fait partie des inconvénients de vivre dans un pays où la liberté d’expression est totale. Et de cela, on ne va pas se plaindre.

Les journalistes ont saisi ce prétexte pour crier au scandale et à la volonté d’asservir ou de brider leur activité. Ils crient bien plus fort, eux aussi, qu’ils n’ont mal. Car les attaques du pouvoir politique, quel qu’il ait été, contre les médias et la presse en particulier, accompagnent depuis longtemps la vie démocratique. Tout simplement parce que la liberté d’expression a toujours gêné les décisions gouvernementales et dans une période de réformes intenses, animée par un président qui a beaucoup d’idées et les met en action, il ne faut pas être surpris du concert de réactions en échos. Le gouvernement est dans la ligne de mire parce que son action compte bien plus que celle de l’opposition. Et comme la critique est un sport national, on trouve plus de commentaires de dénonciation que de soutiens positifs.

Néanmoins, ces dernières semaines, les journalistes devraient convenir qu’il y a eu des dérapages qui nuisent à leur crédibilité et justifient des récriminations. L’exagération, déjà courante pour des raisons évidentes de commercialisation, y a été portée au paroxysme : par exemple, l’importance accordée à l’affaire « Mitterrand » n’a aucune mesure avec les dossiers de politique intérieure et extérieure de la France et a donné lieu à des accusations lamentables. Les polémiques, que voulez-vous, sont tellement plus distrayantes que les conflits sociaux ou la misère du monde. Un autre mal sévit dans les médias : le mensonge ou l’approximation. Autant on peut admettre la critique, autant elle doit être fondée sur des réalités et des faits vérifiés et recoupés. A cet égard, l’affaire Jean Sarkozy, a révélé une certaine complaisance chez certains à véhiculer des informations fausses, même après qu’elles aient été signalées, à savoir qu’il ne s’agissait pas d’une nomination mais d’une élection, et que le poste n’était pas rémunéré mais bénévole. Quand Noël Mamère se complait à le répéter malgré tout, c’est de la mauvaise foi qui lui est habituelle ; quand c’est le fait d’un journaliste, c’est une faute professionnelle qu’elle soit intentionnelle ou le résultat d’une négligence. Les journalistes ne sont pas des saints, et pour certains, le prosélytisme leur colle aux semelles.

D’un côté, on a la recherche du scoop. De l’autre l’art de la provocation. La première peut conduire à des abus, des erreurs, des jugements prématurés. La seconde est une habile utilisation des médias : le « story-board » est là pour détourner l’attention ou la capter en permanence, comme on veut. Comme Nicolas Sarkozy excelle dans ce jeu, il est devrait éviter de se plaindre. Sauf que cela fait partie du jeu. D’ailleurs, il sait qu’il n’a rien à craindre : dans les médias, une idée pousse l’autre, une image pousse l’autre. Les mauvais passages sont vite oubliés, comme les meilleurs. Il y a un tel décalage entre le temps médiatique fait de fulgurances et la lenteur que met le temps politique à s’accomplir qu’il faut bien amuser la galerie.

Le Président montre de façon ostentatoire, avec son doigt, la direction qu’il suit. Mais les médias ne regardent trop souvent que le doigt… Pendant ce temps-là, les réformes se font.



HUMOUR

 

Etre le fils de Nicolas Sarkozy, c’est un privilège.

Etre la fille de José Bové, c’est naturel…

Nuance !

Ce soir sur la deux, Jean a été épadant ...


Réforme des collectivités locales : le nombre des élus va être divisé par deux (3 000 au lieu de 6 000). Si vous les interrogez, en majorité, ils sont contre. Cherchez l'erreur !

Et aussi : on nous explique qu'il sera difficile d'être à la fois au Conseil Général et au Conseil Régional. Alors pourquoi donc il y en a tant qui se font élire dans les deux assemblées et cumulent les deux mandats (et les deux indemnités)...






L’EURO FORT

Dollar_usYuan


Et voilà, l’euro renoue avec le seuil des 1,50 $, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour l’Europe, encore moins pour la France. L’euro fort, on en perçoit tout de suite l’avantage : le dollar à 0,66 €, c’est le pétrole que nos payons moins cher, et donc le prix à la pompe qui bénéficie de cet amortissement monétaire de la hausse du prix du pétrole. On peut aussi penser que comme notre commerce extérieur ne pèse que 6% vers les USA, et se réalise pour la moitié avec la zone euro, et que la pénalisation pour notre économie est à proportion. D’autant plus que, à ce niveau,  notre devise est avantageuse pour les importations, et donc aussi pour le maintien du pouvoir d’achat.

Les exportateurs français sont pourtant exposés plus qu’on ne le croie et la dépréciation du billet vert pourrait avoir des effets pervers sur leur activité, et donc l’emploi. La complication vient de la faiblesse du dollar et du yuan qui permet aux concurrents américains et chinois d’être plus compétitifs chez nos partenaires traditionnels. L’euro nous met à égalité avec nos partenaires européens mais ne nous protège pas d’un choc face aux entreprises extra-européennes exportant au sein de la zone euro. Et si nos propres partenaires perdent en compétitivité, celle-ci rejaillira indirectement sur les exportations françaises. Concrètement, si l’Allemagne voit son économie affaiblie par la montée de la monnaie, son carnet de commande vers la France s’en ressentira. Ainsi, EADS est atteinte davantage par la baisse du billet de l’Oncle Sam que par la crise, et au premier semestre, les effets de change ont amputé le résultat d’exploitation de 500 millions d’euros. Bref, selon l’OFCE, une appréciation de 10% du taux de change ampute la croissance française de 0,2 % à 0,5%. Or l’euro s’est apprécié par rapport au dollar de 17% depuis le mois de mars !

Le sort actuel de notre monnaie commune complique la sortie de crise de toute l’Europe, au moment où elle est en pleine phase de reprise économique. La glissade du dollar favorise évidemment le redémarrage de l’économie américaine. Il s’est affaibli parce que l’effet « monnaie refuge » s’est estompé avec la fin de la récession, parce que le déficit américain a été multiplié par cinq en deux ans et parce les taux d’intérêts de la fed sont très bas et le différentiel avec l’euro (0,75) rend ce dernier plus attirant pour les capitaux. Or, cette glissade n’est par terminée.

Cependant la monnaie américaine pourrait se redresser dès le printemps prochain à la faveur d’une reprise plus vigoureuse que sur le vieux continent. Tout le monde en est d’accord : l’économie mondiale a besoin d’un dollar fort et d’un Yuan à sa vraie valeur. Les deux pays concernés ne sont pas pressés de procéder aux ajustements, allez savoir pourquoi ?  … C’est pourtant la clef d’une croissance plus équilibrée dans le monde !



LE PETIT NICOLAS A LA LOUPE (4)

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Taxe professionnelle :

« La taxe professionnelle était dénoncée de toutes parts comme un «impôt imbécile», qui taxait les investissements des entreprises. Cela a conduit à des délocalisations désastreuses, qui ont ravagé nos régions. La France doit rester une terre de production et d'industrie. Nous devons garder, préserver, défendre nos emplois. Pour cela, il faut supprimer la taxe professionnelle qui n'existe nulle part ailleurs en Europe. C'est une réforme difficile, qui suscite des inquiétudes dans les collectivités, mais elle est nécessaire. Une négociation s'est engagée avec les élus et je suis sûr que nous allons trouver des solutions. Mais, au même titre que l'Etat diminue ses effectifs, il va falloir que les collectivités corrigent des mauvaises habitudes : l'an dernier, leurs effectifs ont augmenté de 36 000 personnes, alors qu'aucun domaine de compétence nouveau ne leur a été transféré. »

 

Le commentaire d’Archibald :

Il faut du courage, dans un pays comme la France, pour aller au bout d’une réforme comme celle qui consiste à quasiment supprimer la taxe professionnelle. Cette taxe qui pénalise les investissements des entreprises et qui a tant poussé aux délocalisations, a eu comme autre inconvénient de donner aux collectivités territoriales et locales des recettes, indolores pour le quidam, leur permettant de financer des projets parfois très dispendieux. J’observe qu’il ne vient pas à l’esprit de beaucoup d’élus, notamment des maires, qu’il serait temps de devenir plus économes des deniers publics. Il y a un moyen de se passer de la taxe professionnelle : dépenser moins ! La crise c’est pour tout le monde. Ils feraient bien de prendre conscience que notre pays n’a peut-être plus les moyens de se payer tous les rêves contenus dans leurs programmes. Au demeurant, l’état s’est engagé à compenser la ressource perdue. Mais les collectivités avaient-elles réellement besoin d’augmenter autant le nombre des fonctionnaires territoriaux ?  Là encore, on est loin de la transparence : si tous les citoyens payaient à proportion de leurs revenus la taxe d’habitation, les élus seraient moins tentés d’augmenter les impôts pour financer quantités de services ou de subventions à des associations… A quand la réforme de la fiscalité locale !!!!


 


NOUVEL HABIT


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Avec la fin de la chaleur et le retour de la froidure, du vent et de la pluie, le bloc-notes change d'habits.

Pour saluer l'automne, je donne la parole à Verhaeren....

"Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre,
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds battant les bourgs,
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent.
Aux citernes des fermes,
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort dans leurs mélancolies.
Le vent rafle, le long de l'eau,
Les feuilles vertes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre;
Le vent mord dans les branches
Des nids d'oiseaux;
Le vent râpe du fer,
Et peigne au loin les avalanches,
- Rageusement - du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Dans les étables lamentables
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitre et de papier.
- Le vent sauvage de Novembre! -
Sur sa hutte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d'éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.
Les vieux chaumes à cropetons,
Autour de leurs clochers d'église,
Sont soulevés sur leurs bâtons;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.
Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes ;
L'avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes;
L'avez-vous vu cette nuit-là
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n'en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient comme des bêtes
Sous la tempête?

Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant.

Voici le vent cornant Novembre."


LE PETIT NICOLAS A LA LOUPE (3)

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Impôts :

« Je n'ai pas été élu pour augmenter les impôts et je ne les augmenterai donc pas. Nous avons fait ce choix déterminé pour rompre avec une politique menée depuis vingt ans et qui a conduit à détruire des emplois en handicapant la compétitivité de notre économie. Je ne toucherai pas au bouclier fiscal car je crois au principe selon lequel on ne peut prendre à quelqu'un plus de la moitié de ce qu'il gagne. Si on laisse passer une exception, comme par exemple la CSG, ce n'est plus un bouclier. S'agissant des niches fiscales, nous verrons au cas par cas. Certaines peuvent être modifiées. Dans l'immobilier, par exemple, il n'y aura plus d'avantage fiscal si l'immeuble concerné n'est pas labellisé basse consommation. »

Le commentaire d’Archibald :

Ce qui serait catastrophique, effectivement, ce serait de commencer à augmenter les impôts dès maintenant. L’effet serait immédiat sur la consommation avec une aggravation plus forte des déficits qu’entraînerait inéluctablement le ralentissement de la croissance et la baisse des recettes correspondante. Si cure d’austérité il doit y avoir, le moment serait économiquement très mal choisi de la commencer avant que la reprise soit certaine. Il faut arrêter aussi de crier « haro » sur le bouclier fiscal. Il est fait pour freiner la fuite des capitaux et si possible inciter au retour de ceux qui se sont mis à l’abri chez nos voisins Suisses ou Luxembourgeois, quand ce n’est pas plus loin. Les « fortunés » sont méfiants à l’égard de notre classe politique, ne pratiquent pas le patriotisme financier (ça se saurait), et vont là où on paie le moins. Le discours de la gauche et de certains de nos amis à droite n’est pas fait pour les convaincre de la durabilité de la mesure mise en place depuis 2007. D’où la nécessité de leur envoyer un message clair : tant que je serai là …C’est d’autant plus important que dans le même temps, Bercy fait la chasse à l’évasion fiscale et les décisions du G20 visent à combattre les « paradis fiscaux ». Quant aux niches fiscales, croire qu’elles sont des cadeaux est une vue erronée. Dans bien des cas, elles drainent des capitaux qui viennent s’investir là où la puissance publique serait bien incapable de le faire et stimulent l’économie en incitant à faire des travaux (exemple des économies d’énergie ou des énergies nouvelles). Il n’est pas d’économie sans croissance, d’autant plus que notre population augmente. Qui ne progresse pas, régresse. L’effort que nous devons faire, c’est « verdir » la croissance pour préserver la planète tout en augmentant raisonnablement notre richesse nationale.



LE PETIT NICOLAS A LA LOUPE

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Contexte :

« Je vous invite à comparer la situation politique dans laquelle nous nous trouvons avec celle de mes prédécesseurs au même moment. En 1967, deux ans après la réélection du général de Gaulle, la majorité de l'époque ne l'emporte que d'un siège aux législatives. L'année suivante, ce sont les événements de Mai 1968. Deux ans après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing, en 1976, il rompt avec son premier ministre Jacques Chirac. Son septennat ne s'en remettra pas. En 1983, deux ans après l'élection de François Mitterrand, c'est le tournant de la rigueur, qui se solde par l'échec de la majorité socialiste, trois ans plus tard. Deux ans après l'élection de Jacques Chirac en 1995, c'est la désastreuse dissolution. Deux après son élection de 2002, 20 régions sur 22 sont perdues par la majorité. La situation de l'actuelle majorité est bien différente puisqu'elle vient de gagner les élections européennes. Le front social est apaisé malgré une crise économique sans précédent. Quant aux élections partielles qui sont traditionnellement mauvaises pour le gouvernement en place, nous en avons gagné l'immense majorité et notre candidat David Douillet a fait 45 % au premier tour dimanche dernier. J'en tire la conclusion qu'il ne faut pas confondre le climat du milieu médiatique, qui est par construction politisé et agité avec la réalité de la société française qui attend du gouvernement qu'il apporte des solutions concrètes aux problèmes des Français : le chômage, la sécurité, l'éducation de leurs enfants, le pouvoir d'achat. »

Le commentaire d’Archibald :

Effectivement, même si elle est en-dessous de 50%, la cote du Président de la République est bien meilleure que celle de ses prédécesseurs au même moment de leur mandat, et cela alors qu’une grave crise mondiale s’est abattue, n’épargnant pas la France. Les études d’opinion montrent même des scores étonnants quand on interroge sur la défense des intérêts de la France ou la volonté de changer les choses. Nicolas ne laisse personne indifférent par son style et son caractère. Peut-être que le meilleur adjuvant pour sa majorité, c’est la violence des critiques sans nuances et obsessionnelles de l’opposition. Personne ne souligne que l’UMP, dont certains prédisaient que la fusion de ses composantes centristes, libérales et gaullistes ne marcherait jamais, est devenue aujourd’hui un grand parti majoritaire où tout le monde a oublié son origine. Et le pari du départ est en passe de réussir puisque elle réunit pratiquement toujours autour de 40% des suffrages dès le 1er tour de chaque élection. On comprend que ça agace la gauche !



LES COUPS DE GUEULE DU CAPITAINE

 

J’entendais avant-hier Cécile Duflot à la radio. Cette donzelle n’a d’égale à ses certitudes que son arrogance. Elle n’avait pas de mots assez durs pour dénoncer la désignation de Jean Sarkozy à la tête de l’EPAD (organisme gestionnaire de la Défense), estimant que son nom n’était pas pour rien (sous-entendu : c’est la volonté de papa), et faisait totalement l’impasse sur les procédures démocratiques auxquelles l’impétrant doit se soumettre. Mais c’est tellement facile de faire passer un département pour une république bananière parce qu’il n’est pas de la bonne couleur. Elle s’en est pris ensuite à Eric Besson, ce « traître » qui se renie tous les jours ! Elle oublie seulement de dire pourquoi il est parti du PS. C’est avec des gens de cet acabit, au jugement péremptoire pétri d’absolu, toujours prêts à Marat, qu’on fait les parfaites dictatures. La vie se chargera de lui apprendre à relativiser.

       

Ah ces « cagnottes », elles en font couler de l’encre et de la bave. Que d’indignations de gens qui, placés où ils sont, devraient pourtant se demander ce qu’ils n’ont pas fait pour en être au point où l’on se trouve de l’absentéisme scolaire. Puisque c’est de ça qu’il est question. Financer des projets collectifs qui soient susceptibles de redonner « envie » à des élèves de revenir au lycée mérite au moins d’être essayé. Et ce n’est même pas choquant !  Il n’a jamais été question de donner de l’argent à des élèves, comme se plaisent à le faire croire certains… qui sont peut-être aussi ceux qui ne se remettent jamais en cause et que ça dérange dans leur petit confort pédagogique et leurs jolis principes !

                  

Et ce Vaclav Claus, le Président Tchèque, pour qui se prend-il, à refuser, seul, contre son parlement, de signer le traité de Lisbonne ! Quel jeu joue-t-il ? Il ne reste en effet plus que son pays à n’avoir pas ratifié le traité. Il est pourtant primordial qu’il entre en application dès le 1er janvier 2010. Je conçois qu’il ait ses opinions personnelles, mais son opposition est un déni de démocratie.  Son comportement est lamentable.

 

          

TONNERRE !

 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                                      

 

ECHOS DES CAMPUS. Les « universités de rentrée » ont continué ce week-end avec le Modem et l’UMP. A Montpellier, François BAYROU a confirmé sa main tendue à la gauche pour essayer de « construire une alternative », pensant probablement comme Jean-François KAHN, que sinon, « ils sont foutus ! »…. On a cru comprendre que tous les adhérents ne s’y retrouvaient pas. Dans les Landes, Du côté de l’UMP, les Ministres, les conseillers du Président et tout ce qui compte, sont venus faire leur numéro et participer au concours de l’applaudimètre. On dit que Jean-François COPPE s’est taillé un franc succès mais que le meilleur a été le premier Ministre, venu conclure. Il en a profité pour mettre fin au psychodrame qui agitait le « landernau sarkozien ». « Ceux qui veulent se servir du prix de la tonne de carbone comme baromètre des relations entre le Président et le Premier Ministre vont en être pour leurs frais »… C’est entendu !

FRET. Le service fret de la SNCF est complètement dans le rouge, faute d’avoir pu se réformer l’année dernière. Les syndicats restent vent debout contre une réforme qui revient sur le tapis et dont ils ne veulent pas entendre parler. Jusqu’à la mort ? Ils en seront aussi pour leur « fret » !

ECOTAXE. Cette semaine, Ségolène ROYAL a encore enfoncé le clou et persiste contre la « taxe carbone ». Elle reste en désaccord avec le bureau national du PS qui s’est prononcé en faveur d’une « contribution climat-énergie ». Elle gagne au passage la palme de la démagogie  et du reniement , puisqu’elle avait signé la charte de Nicolas HULOT.

REPRISE. Le signal vient des Etats-Unis dont l’industrie retrouve son niveau d’avant septembre 2008. Les banques ont commencé à se reprêter de l’argent. Le revenu disponible des Américains augmente et la consommation des ménages repart… Le tout maintenant est de savoir si ce sera durable. Là-dessus, il convient d’être très prudent

CROCS ROSES. Ce sont ceux de Roselyne BACHELOT. Je ne parle pas de sa denture mais des sabots qu’elle avait décidé de porter à la sortie du conseil des Ministres pour honorer un pari (plus de 40 médailles françaises). Elle a eu la généreuse idée de les vendre aux enchères au profit de l’association « les blouses roses ». Ils ont été à près de 900€. Tout de même ! L’histoire ne dit pas si l’heureux possesseur a l’intention de les porter avec leur dédicace. Succès garanti !

RENTREE. La rentrée scolaire s’est faite sans vagues inutiles. Le nouveau Ministre, Luc CHATEL  s’est dit prêt au dialogue et a confirmé qu’il maintenait le cap des réformes et des réductions d’effectifs. Marge de manœuvre : nulle. Il va lui falloir des trésors de pédagogie pour convaincre ses interlocuteurs. Je lui conseille d‘essayer le langage des signes, car il a affaire à des sourds qui ne veulent rien entendre. 

MEUH ! Christophe BECHU qui siège à la commission agriculture du Parlement européen, bataille pour une régulation des marchés et a décidé d’être le porte-parole des éleveurs de l’Ouest. Et de fait il ne mâche pas ses mots quand il parle des décisions de Mme Fischer-Boël, la commissaire européenne qu’il accuse de ne pas « avoir pris conscience de la crise économique et sociale qu’affrontent les producteurs laitiers ». On connaît sa détermination. Il ne lâchera pas le « pis » (de vache) comme ça ! On lui fait un « Meuh » d’honneur !

CDS. Le Modem devrait reprendre l’ancienne dénomination des centristes. Lors de l’expérience « Rocard », à l’UDF et au RPR de l’époque, certains disaient que cela voulait dire « Comment Devenir Socialiste ». Pierre Méhaignerie y avait renoncé rapidement. François BAYROU, lui, le fait !

 

TONNERRE DE BREST !


                                                       


 


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                            

 

NOUVEAU ! Dans le Maine-et-Loire, les centristes osent enfin franchir le rubicon et fondent dans le département le Nouveau Centre. Derrière le Sénateur Gaudin, on trouve des anciens de l’UDF, comme Christian Gillet, qui affirment leur appartenance au centre droit et que révulse une perspective d’accord avec une gauche dans laquelle on trouverait le PC. Ils se revendiquent d’ailleurs comme les héritiers de l’ancienne UDF. C’est évidemment une approximation, puisque une grande partie de cet ancien parti s’est fondue dans l’UMP, sans perdre son identité, comme pourrait le confirmer Dominique Richard ou Hervé de Charette. Il serait donc plus exact qu’ils se proclament comme les descendants des centristes de force Démocrate ou du CDS. Mais ne faisons pas la fine bouche : c’est une bonne nouvelle pour le département !

RIPOLIN ROSE. C’est le bon coup de ravalement du PS à son université de la Rochelle. Ravalement de façade, évidemment. Mais cela suffira-t-il pour ramener la sérénité dans les rangs du parti ? Quand on voit chacun des « monstres sacrés » faire son point presse dans son coin, on se dit que personne n’a renoncé à rien.  On aura appris tout de même que la fréquentation de François Bayrou serait possible … s’il prend sa carte (oui, j’exagère un peu) et que la position officielle sur la taxe carbone est d’être contre ! Comme quoi, y’a encore du boulot pour mettre les socialistes dans le XXIème siècle. Mais Aubry met le cap à gauche ! Voilà qui est rassurant !

GRIPPE A. la pandémie semble se préciser. En dehors du battage médiatique, et alors qu’on est encore en été, le virus continue de se transmettre à petite vitesse dans l’hexagone : 3000 cas par semaine, ce n’est plus anecdotique. Notre Ministre de la Santé a donc raison de faire prendre toutes les dispositions pour faire face à une épidémie à l’automne. Elle est approuvée en cela par 2/3 des Français.

A GAUCHE ! « Le Modem » serait désormais un parti de gauche. C’est Peillon qui le dit. C’est peut-être Marielle de Sarnez qui le lui a confirmé lors de son passage à «l ‘espoir à gauche » à Marseille. Ou bien il prend ses désirs pour des réalités parce lui convoitent d’en récupérer les voix pour son compte personnel. Il est vrai que dans les électeurs du Modem, lors de la dernière présidentielle, il y avait beaucoup de socialistes qui ne voulaient pas voter Royal…

COUAC. L’espace de deux heures, Frédéric Lefebvre, Ladislas Poniatowski et Paul Giaccobi se sont retrouvés au Gouvernement selon une source d’information du site du Premier Ministre. C’était une « erreur » de manipulation…. Les intéressés attendront que le Président soit décidé. Apparemment le moment n’est pas encore venu pour eux. Au moins, on sait qu’ils sont sur la liste d’attente.

C’EST CHAUD !  Voilà des chaussures chinoises faite pour la Sibérie ou le Pôle Nord. Le malheureux Marseillais qui les a achetées en a perdu la peau des pieds et a failli être amputé. La faute à ce produit dont on connaît les méfaits avec les fauteuils d’une célèbre grande surface d’ameublement : le "diméthylfumarate", interdit en Europe et toujours utilisé apparemment pour lutter contre les moisissures. Il faut dire que ces chaussures viennent de si loin ….

 

Mille Sabords !


                                   


LA TRISTESSE DU PELERIN BLESSE par JPR

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En apéritif de rentrée et pour élever le débat avant qu’il ne retrouve les bassesses terriennes, je vous livre ce très beau texte de Jean-Pierre RAFFARIN, qu’il me pardonnera de prélever sur son « carnet ».

« A Lectoure  j’ai rencontré un pèlerin de Saint-Jacques dont les blessures aux pieds interrompaient la marche.

Tristesse d’un jour qui se lève sans vous.
Triste rupture d’une chaîne dont un maillon craque.
Tristesse de l’esprit qui s’était habitué à ses bâtons.

Tristesse du coeur que la nature émerveillait.

A la cathédrale de Lectoure la prière à Marie a réconforté notre homme : « conduis-moi dans le pèlerinage de ma vie ». En effet l’essentiel c’est le pèlerinage de la vie. Quand la destination s’éclaire, il y a toujours une marche possible. Souvent la vie nous bloque, le projet nous libère.

Mes expériences de pèlerin me confortent dans une conviction : la mission du politique c’est le projet, pas la recette. Le pragmatisme est nécessaire mais pas suffisant. La réforme sans espérance n’a pas de sens…

A mon ami le pèlerin blessé je veux dire ce que j’ai appris : quand on sait où l’on va il y a mille façons de marcher. »

Jpr.

                                                               


ARCHIBALD EN VACANCES

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Dernière semaine de vacances et déjà la rentrée politique se profile avec les parties de coude-à- coude à qui mobilisera les médias le premier. C’est à gauche que ça remue le plus, avec les Verts à Nîmes, Montebourg et sa fête de la rose (fanée) du côté de la Bresse, et enfin Peillon à Marseille pour un forum de « l’espoir » réunissant les têtes pensantes de l’opposition en un large spectre, de Hue à De Sarnez en passant par l’ineffable Dany, jamais en mal d’idées, au point qu’on pourrait rapidement croire à une « galéjade ». Impayable ce Peillon ! N’oublions pas le NPA à Port-Leucate où Olivier a tendu la main à… Besancenot !

Vraiment, il est temps de ranger les tongs ! C’est bien dommage, parce que le temps, lui, veut rester en vacances, en tout cas, sur la côte où le soleil maintient sa domination.

La Faillite, les voilà ! Jolie farandole que nous ont offerte les prétendants au trône, samedi dernier à Marseille. N’en manquait pas un, comme à l’enterrement de Cornélius : à l’invitation de Vincent-le-bellâtre, avaient répondu Robert-le-Grincheux, Dany-le-rouge-devenu-vert, Marielle-la-grande-prêtresse du Modem, Taubi-la rad-de-gauche, et quelques têtes pensantes du PS venues observer pour le compte de leur patron. Un objectif : battre Sarko en 2012.  jusque-là, pas de problème. Attendons la suite …Demandez le programme ? J’aurais l’occasion d’y revenir très bientôt. Ce sera même mon édito de rentrée.

                      
70%...  des Français sont satisfaits de leurs vacances. Pas mal pendant la crise, non ? Il faut dire que même en serrant un peu le porte monnaie, ils ont fait profiter tous les métiers liés aux loisirs, un peu partout en France. Si Juillet a été plutôt moyen, août aura été franchement bon à en croire les professionnels. Et de fait, nombre d’établissements, le beau temps aidant, ont affiché complet sur les trois semaines fin juillet 15 août. Bah, à quoi bon se morfondre, ça ne changera rien à rien, alors autant profiter. Il sera grand temps à la rentrée de penser aux choses moins agréables.

Carbone. Le débat n’est pas commencé, mais Fifi a tranché. Il y aura bien une taxe. Le tout est de savoir à quel niveau elle s’élèvera et ce qu’elle frappera. Et quelles compensations elle offrira. Claude Allègre, jamais en retard d’un pavé dans la mare, est franchement contre, et n’y va pas par quatre chemins « une initiative catastrophique pour notre pays » et lui trouve trois inconvénients majeurs « inutile climatiquement, injuste socialement, nuisible économiquement ». C’est dit ! Comme dirait l’autre, ça se discute !

L’été de l’exécutif. Pas de fausses notes cette année dans les vacances gouvernementales. Et les Français renvoient l’ascenseur : une cote stable pour notre Premier Ministre qui ne décolle pas du 52% de satisfaits et quelques points de plus pour le Président qui s’est sagement reposé, non pas dans les bras de Morphée, mais de Carla. Avec quelques visites pour amuser la galerie comme celle du couple Chirac, un ami de trente ans, au moins. Reste à savoir si l’été indien qu’on nous prédit leur sera aussi profitable. De toutes façons les choses sérieuses recommencent mardi 25 avec le conseil des Ministres…Et le programme n’est pas de tout repos. Visiblement, à l’Elysée, on n’entend pas changer de braquet, sinon pour plus gros. Avis aux suivistes.

Grippe A.  Ceux qui ne prennent pas la pandémie qui se prépare au sérieux ont bien tort. Ils sont probablement mal renseignés. Notre Ministre de la Santé n’envisage pas d’attendre les bras ballants la catastrophe annoncée pour ensuite se lamenter sur les mesures qu’il aurait fallu prendre. Elle entend prendre les devants et mettre le dispositif de santé en capacité de gérer une crise grave. Il suffit de voir ce qui se passe dans les pays de l’hémisphère austral pour avoir une idée de ce qui nous attend à l’automne : de quoi enrayer une reprise économique qui se dessine. L’enjeu n’est donc pas minime. Saluons sa lucidité et la gestion au millimètre qu’elle diligente depuis l’apparition du virus.

Elargissement. L’été aura été mis à profit pour élargir un peu plus la base électorale de la majorité. Le ralliement de Philippe de Villiers n’est pas à négliger. On peut comprendre qu’il fasse grincer des dents, tout comme celui d’Eric Besson a pu le faire en son temps. Certes, le patron de la Vendée n’a pas trop le choix dans la perspective des Régionales, et son entrée dans le giron sarkozien n’est pas tout-à-fait désintéressée. N’a-t-il pas participé à la gestion des Pays de la Loire dans une coalition menée par le RPR et l’UDF, sous la férule de … François FILLON. Bruno Retailleau y avait fort bien trouvé sa place et accompli un travail remarquable. Ceci explique peut-être cela…Bon. Il faudra quand même qu’il accepte le leadership de Roselyne.


Mille sabords !


                                                     




A QUOI SERVENT-ILS ?


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Août s’éternise à vouloir accumuler les jours de beau temps. Aujourd’hui encore, ciel bleu, mer de même, et 30° à l’ombre. Les vacanciers en profitent, et les commerçants qui font leur saison ont, pour une fois, le sourire. La « crise » est loin. C’est l’heure de la marée haute et le petit port de Jard est rempli à ras bord. Demain, dit-on, le coefficient sera encore plus élevé. J’admire les bateaux qui se balancent dans le port et qui nous dessinent ce décor de carte postale qui nous a séduits il y a 15 ans maintenant. Qu’ils sont nombreux !

                        

Mais justement, à cette heure-ci, et compte-tenu du temps, ils devraient tous être en mer. Il y en a, bien sûr, mais si peu quand on comptabilise les trous dans les alignements du port et qu’on observe l’océan jusqu’à l’horizon. Alors, quand servent-ils ? Ou plutôt à quoi servent-ils, ces bateaux ventouses dont le nombre augmente à partir de Pâques et diminue invariablement à partir de la Toussaint ? Combien de fois confrontent-ils leur coque aux vagues hors de l’abri de la jetée qui les protège contre les vents du Nord-ouest ? On peut se le demander, car nombreux sont ceux qui semblent ne jamais quitter leur ancrage. Cela arrive sûrement, mais sur de courtes périodes. On me rétorquera que je ne suis pas toujours là moi-même.

Pourtant, tout cela a un coût loin d'être négligeable, mais ce n’est pas le principal constructeur vendéen qui s’en plaindra. Les anneaux sont très disputés, même dans un port qui connaît le rythme des marées. Qu’est-ce que cela serait s’il était en eau profonde ? Je devrais plutôt me féliciter de leur immobilité. Leurs propriétaires sont sans doute pour la plupart des marins occasionnels (des marins d’eau douce dirait Archibald) qui font des parties en mer comme moi du vélo : à condition qu’il ne pleuve pas et qu’il n’y ait pas trop de vent…. Des sorties fréquentes les exposeraient à utiliser des secours qui sont déjà bien occupés avec les baigneurs imprudents.

                         

Résidences secondaires fermées une partie de l’année, bateaux orphelins dans le port, voilà les signes de notre opulence de société riche. Il faut avoir les revenus qui permettent d’en assumer les nombreuses charges et à voir la manière dont ce patrimoine est entretenu, les moyens ne manquent pas ! Mais le plaisir de posséder n’est-il pas le moteur de notre mode de vie ? Et la simple possession apporte parfois plus de satisfaction que l’usage lui-même…

 

 

                                                       


SOURIEZ, C’EST L’ETE !

 

«  LA GRASSE MAT’ »

Déjà huit heures en chiffres rouges sur le cadran du réveil. Mais ce matin, ce sera grasse mat’ et je me retourne et cale consciencieusement la tête dans le moelleux de l’oreiller. Le prétexte : un sommeil séquencé par les beuglements de jeunes installés à cuver leurs « mètres » de bière, jusqu’à trois heures, là-bas au bout du port, près de la plage. Mais qu’est-ce que ça porte, la nuit, les braillements !

                      

Aussi, histoire d’avoir mon compte, je me complais dans la torpeur sirupeuse d’un demi-sommeil à peine troublé par la pénombre que le volet roulant pas complètement fermé pour laisser passer l’air, adoucit de rais de soleil insinués dans les interstices. Les bruits de l’extérieur me parviennent, cotonneux mais identifiables : cris des mouettes, chocs de tables et de chaises du restaurant du dessous qui installe sa terrasse, vrombissement d’un vélomoteur…

                             

Et la gravité reprend ses droits : le corps pèse de tout son poids sur le matelat, jusqu’au bout des pieds. Volupté de sentir tous les muscles des membres s’étirer. L’esprit, lui vagabonde. Il gomme le déplaisant pour se réfugier dans une rêverie doucereuse, mélangeant allègrement souvenirs et imagination. Le temps est suspendu et d’ailleurs n’a pas de valeur dans ce monde éthéré où l’esprit flotte au gré des idées qui s’entrecroisent sans logique : lubrique, ludique, objets, personnes, situations… défilent au gré des fantasmes d’un mystérieux chef d’orchestre que je ne connais pas et qui m’impose sa fantaisie.

                              

Un air frais réussit à traverser les minuscules espaces entre les lattes du volet et vient par petites touches me caresser le visage, histoire sans doute de me faire apprécier un peu plus la moiteur de l’oreiller. Et puis insensiblement le sirop devient plus épais. Je me suis bel et bien rendormi. La sonnerie cristalline du four à micro onde retentit. Neuf heures trente passées !

                                          

Ce coup-là, je me lève. La tête est un peu lourde et engourdie. J’aurai finalement eu mes huit heures pleines. « Cool ! », dirait mon petit-fils !

                

               

 


ARCHIBALD EN VACANCES

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Août a vraiment pris ses quartiers d’été. Les Français sont sur la côte, ou ailleurs. Ils sont en vacances. Cette année, les campings sont bondés : un choix dicté par la conjoncture autant que par la mode. Camper c’est tendance ! Mais les vacances, c’est sacré, comme le cornet de glace ou de chichis. Et les vacanciers vaquent, le pull Lacoste négligemment jeté sur les épaules, chemise flottant sur le bermuda pour les uns, le « durillon de comptoir » en avant enveloppé d’un « marcel », sur lequel est solidement arrimé un gros furoncle noir, la ceinture banane, pour les autres. Dans la torpeur de l’été, l’actualité s’est aussi mise entre parenthèses. Même au plus haut niveau de l’Etat, on reçoit par haut fonctionnaire interposé….

 

MENACES. Le président Obama bat des records. Il reçoit une trentaine de menaces de mort par jour. De quoi mettre les services de sécurité sur les dents. Rien d’étonnant  dans ce pays où les armes sont en vente libre, et où tirer sur un président n’est pas une vue de l’esprit. Sa couleur l’expose autant sinon plus que ses choix politiques dans un pays que le racisme hante encore ici et là.

 

CHIENS DE FAIENCE. Géorgiens et Russes n’ont pas enterré complètement la hache de guerre il y a un an. Les deux territoires « autonomes » confisqués par l’Empire au petit poucet sont toujours en litige. Heureusement, l’Europe veille au grain en calmant les velléités du Président Géorgien. Il n’empêche, au moment de l’anniversaire du conflit, les rancoeurs attisent les tensions que 7000 soldats russes contribuent à tempérer. Du calme, Nicolas est en vacances !

 

THEOCRATIE. Les nouvelles qui nous viennent d’Iran le confirment. L’ampleur de la contestation n’était pas fondée sur une manœuvre politique de l’opposition, mais bien sur une fraude massive. Sinon comment expliquer la permanence d’une agitation, autrement que par le sentiment d’un peuple qui se sent trahi dans son vote. C’est certain, comme l’histoire de ce pays nous l’enseigne, l’évolution de la situation et l’organisation des forces en présence fera que l’on débouchera inéluctablement sur un changement politique. Le guide suprême le sait bien et n’a pas pu cacher son agacement lors de l’investiture d’Ahmadinejad. En Iran, la « théocratie » est en sursis.

 

BONUX. Les bonus sont de retour. L’opposition s’en est emparée aussitôt, obligeant le gouvernement à réagir. Il faut dire que la BNP n’a pas fait preuve de beaucoup d’opportunité en publiant au cœur de l’été une provision (virtuelle) de 1 milliard d’€ de bonus pour ses traders. S’il est vrai que les français ne peuvent pas jouer tout seuls dans leur cour, c’est quand même du plus mauvais effet. La bonne nouvelle, quand même, c’est que nos banques se sont refait une santé…. Grâce à leurs experts en trading, évidemment. La bonne réponse, c’est le G20.

CAC 40. Dopé par les bons résultats du marché de l’emploi… aux Etats-Unis, notre CAC a repassé la barre des 3500 points. Les investisseurs sentent la reprise et les gains qui vont avec, et reviennent à la corbeille. Elle retombera forcément, ne serait-ce que pour les prises de bénef, mais gageons qu’elle retrouvera la cote des 4000 points à la fin de l’année. Après être tombée à 2500, on voit le chemin parcouru depuis la fin de l’hiver !

 

 

Mille sabords !


ARCHIBALD EN VACANCES

                                                                 

 

COCACOLAC. C’est la dernière nouveauté : Coca-Cola lance une boisson lactée, probablement pour élargir son offre. A moins que le vieux standard à la caféine ne s’essouffle. Ce serait un mélange de lait écrémé et d’eau gazeuse aromatisée aux fruits exotiques, fruits des bois, pêche-mangue ou agrumes, comme il se doit. « Une expérience sensorielle rafraîchissante » : c’est ce que devront ressentir les New-Yorkais qui ont la primeur du nouveau breuvage. Son nom : « V ! o ». Traduisez comme vous voulez.  Sur la bouteille en aluminium aussi tendance que la chemise bûcheron au Canada on peut lire, paraît-il, « Vibrancy Drink ». Tout un programme.  Au chapitre diététique c’est moins flatteur : 120 calories, 1,5 g de matière grasse et 27 g de sucre par bouteille. Rien n’est prévu pour l’Europe : ouf !

RENOVATION. A peine porté sur les fonds baptismaux, le MODEM fait déjà l’objet d’une « rénovation » à laquelle procède François Bayrou, après la claque des Européennes. Sans perdre de temps, les fissures apparues nécessitaient un replâtrage rapide. Ainsi il a nommé dix nouveaux membres au bureau exécutif. Un geste qui n’est pas sans rappeler celui de Martine Aubry qui avait élargi son Bureau National avec le résultat que l’on sait. Au Mode, ce sont les écologistes qui ont la part belle. Autre changement : la cure de silence du chef permet aux seconds couteaux de monter au créneau. Histoire de se réserver pour la rentrée. On connaît la ficelle.

DECOUPAGE. Le découpage électoral, tel qu’il est prévu ne plait toujours pas aux socialistes. D’ailleurs, leur donnerait-il 50 députés de plus qu’ils trouveraient encore le moyen de s’y opposer. Que le FN s’émeuve du maintien du scrutin majoritaire, on le comprend et ce n’est pas nouveau. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour. Il ne s’agit que de mettre les circonscriptions en cohérence avec les modifications démographiques.

« ETE MEURTRIER ». C’est le PS (oui encore) qui utilise la « filmographie » pour communiquer. J‘ai d’abord cru qu’il s’agissait d’un éclair de lucidité et que le slogan s’appliquait à ses luttes internes. Comme quoi les caciques de la rue de Solférino ont l’humour involontaire. En fait il s’agissait de l’emploi dans nos entreprises. C’est moins drôle, en effet.

TELE REALITE. Savez-vous qu’il y a 5 millions d’accro à la télé-réalité romantique de « L’amour est dans le pré ». Accent du terroir et look « fermier » n’y changent rien. Par contre, les fans de Secret-Story sont en rage depuis que le « live » de 22H/24H a été supprimé. Une pétition circule ! Mais on ne verra pas, comme en Allemagne et en Angleterre des parents prêter leur bébé à des ados pour voir comment ils s’en sortent. A TF1, on a encore le sens des réalités…acceptables. Pour combien de temps ?

PROCES STALINIENS. L’Iran remet au goût du jour les procès staliniens avec aveux obtenus sous la torture, autocritique publique, absence d’avocats et de médias. Voilà le sort qui est réservé aux « émeutiers ». De quoi ternir un peu plus le blason de l’islamisme intégral de Ahmadinejad. Il n’en a cure, comme tous les dictateurs. Le peuple peut être étouffé et baillonné, mais pour combien de temps ?

 

Mille sabords !

                                    



SOURIEZ, C’EST L’ETE !

    Vacancier                                               

Le week-end noir des « grands départs » c’est à la fin de cette semaine. Le Gouvernement s’est mis en vacances jusqu’au 25 août, sauf catastrophe que personne ne souhaite. Le Président, l’air frais et la démarche sautillante paraît au mieux de sa forme et remis de son coup de pompe de dimanche. Même le chômage y va de sa statistique souriante. Alors je ne résiste pas au plaisir d’attirer votre attention sur quelques faits divers qui prêtent à rire plus qu’à pleurer.

Vous avez lu comme moi, dans la presse, que l’on peut rater son suicide en se jetant sous un train, mettre un beau cirque dans les horaires et les secours sur les dents… et rentrer chez soi se recoucher tout simplement. Avec une belle blessure au fessier et un bras cassé. Tout de même. Vous avouerez qu’il faut le faire ! Allez dire ensuite qu’une Alsacienne c’est pas costaud !

Ah, les masques pour se protéger de la grippe, c’est bien pratique… pour faire un hold up sans être reconnu ! Cela s’est passé en Bolivie. Les « tapabocas » très portés dans ce pays où la grippe porcine a déjà fait 6 morts, sont utilisés par les bandits pour commettre leurs méfaits, entre autres attaques de commerces en tout genre pour voler la caisse. On n’avait pas prévu le détournement d’utilisation de cet accessoire anti pandémie. Nous voilà prévenus : à l’automne, nos caméras de surveillance vont avoir du boulot ! Car les bonnes idées, c’est comme les virus….

Plus drôle : aux Arcs, dans le Var, des gendarmes faisant une patrouille découvre les clés sur la porte d’une agence bancaire et le courrier dans le sas. Evidemment, ils ont fermé la banque et mis en sécurité leur découverte. Ils ont rapporté le tout le lendemain matin. Un oubli ? Toujours est-il que le nom de la banque et la cause de cette situation n’ont pas été précisés. Mais ne vous étonnez pas si un employé habituel n’est plus là après les vacances…

Encore plus drôle : la Ministre de la Santé allemande s’est fait voler sa limousine de fonction pendant les vacances. Une Mercedes classe S à 90 000€ : pas rien et tentant, surtout ! Et surtout à Alicante ! Les malfrats s’apercevant probablement du caractère officiel de l’engin et craignant d’être facilement repérés ont préféré l’abandonner intacte. Beau scandale dont le SPD se serait bien passé dans un pays où l’on est sourcilleux sur l’utilisation des fonds publics. Nous, on n’imagine pas notre Roselyne partant crapahuter dans les Pyrénées à bord de sa C6 de fonction.  D’ailleurs ça ne lui viendrait même pas à l’idée !

Une dernière pour la route : c’est Berlusconi qui va être content. Une fête « I love silvio » est organisée en son honneur par la discothèque Le Globo avec la participation de Patrizia d’Addario, l’escort’ girl à l’origine du scandale. Pour l’occasion, l’établissement sera décoré aux couleurs de l’Italie et les serveurs porteront les couleurs du Milan AC ; et pour le fun des masques du « cavaliere » seront distribués…. Tout un programme ! Une pub qui ne devrait pas déplaire à l’intéressé qui n’a jamais caché son goût pour les (belles) femmes. De là à imaginer qu’il parraine l’événement…


                                                             


ARCHIBALD EN VACANCES

                                                                          

 

Oh Aix ! Oh Aix ! L’union ne fait pas tout… La Maire d’Aix-en Provence, après avoir fait près de 44% des voix dès le 1er tour l’a finalement emporté d’un cheveux au 2nd tour, face à une coalition à laquelle il va falloir s’habituer : PS-Modem-Verts. Mais il ne suffit pas d’unir les couleurs (rose+orange+vert = pas terrible –essayez, vous verrez !) pour additionner les voix. Il semble bien que la coalition n’ait pas récupéré toutes celles du 1er tour. Il est possible que des électeurs modérés du centre aient fui cet assemblage hétéroclite pour revenir à leur inclination naturelle plutôt à droite. Par contre, méfions-nous de la « dynamique » du 1er tour : avec 44% en cas de forte mobilisation électorale et le seul appoint des abstentionnistes, la soudure à 50% reste aléatoire. ll importe donc que l’UMP renforce son attractivité en étant au plus près des préoccupations des Français.

Un jour comme les autres ? Non, le dimanche n’est pas un jour comme les autres et il ne doit pas être banalisé. Il peut être utile de donner de la souplesse quand des raisons objectives sont réunies. C’est ce que tente de faire la dernière loi votée. Mais à vouloir contenter tout le monde tout en réformant quand même, on aboutit à une nouvelle usine à gaz. Je lis ici que partout le travail sera compensé et payé double, et là que dans certaines zones, il sera payé normalement. Qu’on définisse des périmètres où il est rendu possible, mais de grâce qu’on établisse une seule règle de compensation sur l’ensemble du territoire ! C’est la seule façon pour qu’il ne devienne pas un jour, un jour travaillé comme les autres.

Terre brûlée. C’est la politique que semble avoir décidé de mener Fabius au sein du PS. Il avait déjà mené contre l’avis majoritaire de son parti, le combat pour le « non » au traité de constitution européenne. Il a soutenu Martine Aubry  au congrès de Reims pour qu’elle devienne la patronne du PS, et on découvre aujourd’hui qu’il se sert de son influence pour pratiquer en interne une politique de la terre brûlée. Il a imposé sa motion de censure (qui a pourtant été un flop) et il inspire une ligne dure à la 1ère Secrétaire pour mieux l’isoler et… la liquider le moment venu. Il a en tête lui aussi une candidature en 2012. Démoniaque ! (on savait).

Où est-il donc passé ? Patriiick… Ce n’est pas de Bruel qu’il s’agit, vous l’aurez compris, mais de Devedjian. Notre Ministre de la Relance est tellement discret qu’on se demande s’il sert à quelque chose.  Lui qu’on voyait au début de sa nomination comptabiliser les projets et sur le terrain en train de les mettre en place, a disparu de la scène médiatique. Serait-on au bout de la « relance » ? Une communication sur le sujet serait pourtant la bienvenue au moment où le moral des Français retombe dans les chaussettes et les prévisions de consommation au plus bas pour la rentrée… A moins qu’il ne se réserve pour ce moment-là !

La guitare qui démange. Carla Bruni a retrouvé la scène pour gratter sa guitare et faire profiter de sa voix douce les admirateurs du vieux Mandela, réunis pour l’occasion dans une des plus prestigieuses salles de New York. Il faut dire qu’elle était en bonne compagnie et que la cause était noble. La 1ère Dame de France a donc fait honneur à notre pays. Ce n’est pas son Président de mari qui s’en plaindra. On a surtout découvert à cette occasion qu’elle n’a pas renoncé à son métier d’artiste et que « la guitare continue de la démanger », comme dit Yves Duteil.

Les drôles de draps de Dray. Même si le procédé n’est pas très réglo sur le plan de la procédure, la publication dans la presse du rapport de la brigade financière sur les mouvements de fonds du compte de Julien Dray semble l’accabler. Voilà un homme qui a beaucoup de chance : il vit largement au-dessus de ses moyens grâce à des « prêts » de ses amis. Des sommes considérables dont il semble établi qu’elle provenaient d’associations dont il avait été le Président. Le tout sans aucun papier de garantie. S’il s’agissait de 500 €, on comprendrait. Les sommes évoquées s’élèvent à 350 000 € entre 2002 et 2005 ! Les adhérents des associations considérées apprécieront ! Pour l’instant, le Julien est présumé innocent et n’est l’objet d’aucune poursuite (précision indispensable).

PS sauce béchamel.  BHL (« Béchamel » dirait d’Jamal) a lancé un pavé dans la mare qui n’en finit pas de faire des ronds et lui vaut quelques répliques des éléphants. En affirmant que le PS était mort, l’intellectuel de gauche a réveillé les spectres qui gardent le tombeau de la rue de Solférino. Les vivants, eux continuent de s’exprimer, mais en réunissant leurs multiples chapelles. Tous appellent à l’union ! (à condition qu’elle soit à leur profit). La patronne doit commencer à regretter d’avoir cédé à ceux qui l’ont poussée à barrer la route à Ségolène. Un calvaire que sa concurrente savoure à distance alternant les « absences » significatives et les « soutiens » solidaires (tu parles). On attendait que la mayonnaise prenne. Pour l’instant c’est la béchamel !

Panne en courant.  Voilà un homme qui accumule les contraintes d’un agenda démentiel, encaisse les décalages horaires, se déplace à travers la France, s’astreint à un régime draconien, et qui prétend en plus faire son jogging du dimanche, sans parler de sa vie de couple. Nicolas est-il surmené ? Il pourrait l’être. C’est ce qu’on pourrait croire quand on lui entend prescrire du « repos ». « Enfin, une faiblesse » ont dû penser en chœur Martine Aubry et François Bayrou qui se sont fendus d’un communiqué de « prompt rétablissement ». Inquiétant, le malaise du Président ? Moi, il me rassure plutôt : c’est la preuve qu’il est bien humain et que ce n’est pas un extra terrestre comme on aurait tendance à le penser couramment.


Mille sabords !


                                                


 


ARCHIBALD EN VACANCES


                                                        

 

Après quelques jours de repos forcé consacré à résoudre des avaries internet, le calepin reprend du service. Ce sera comme annoncé sur un rythme plus conforme à l’idée qu’on se fait du mois de juillet. D’ailleurs, beaucoup d’entre vous sont sûrement sur les plages de la côte à exposer leurs cuirs aux douces caresses des rayons du soleil (quand il y en a).         

CEPALAJOIE ! Le mère Martine s’est fendue d’une lettre à tous les chefs de parti sauf le facteur du NPA, pour appeler la gauche à se réunir (sous l’arbre à palabres) pour faire l’Union. Mais comme chacun sait l’Union est un combat. En réponse, sa main tendue s’est déjà pris quelques coups de règles du Parti Radical (de gauche), des écolos qui ne se sentent plus pisser et du « Mélanchon sauce tomate » (à cause de son penchant pour le rouge vif). 

VERVE. Comme elle tenait son stylo et qu’elle était en verve, la même Martine en a profité pour envoyer une missive à Valls pour le sommer de rentrer à na niche ou de quitter la barque PS. « Nuts !» lui a répondu l’intéressé : ni l’un, ni l’autre. Une réponse en guise de défi : prendra-t-elle le risque de le faire exclure ? Il n’est pas sûr qu’elle en ait les moyens tant le parti est divisé.

COUCHE DE FINITION (provisoire). C’est Le gars Julien qui a pris le pinceau pour peindre sur son blog un joli portrait de la patronne de son parti. Très coloré : « impuissance », « amateurisme »…En voilà un qui s’insurge. Répondrait-il à l’invitation de Manuel ? Vont-ils envoyer tout valser ?

GROSS PARIS !  Nicolas a chaussé ses bottes de sept lieues et mis des loupes binoculaires à son imagination. Il veut un Grand Paris qui va jusqu’au Havre avec comme RER un TGV ! Une vision pas tellement dénuée de fondement quand on voit la taille des grandes mégalopoles du monde. Mais est-ce le bon modèle de développement ?

LE FEU AU LAC. Des frigos qui brûlent, c’est comme le feu au lac ! Les frigos en attente de démantèlement chez Veolia ont servi de radiateurs aux voisins de la zone industrielle. Inattendu pour des frigos ! La fameuse chaîne d’élimination de ces encombrants, sous atmosphère spéciale de sécurité, a connu l’autre nuit, un épisode inédit avec l’incendie de ceux qui étaient stockés. La fameuse usine modèle ne communique guère sur les causes du sinistre. Comme quoi on ne prend jamais assez de précautions. Que n’a-t-on installé cette usine de l’autre côté de la zone industrielle, dans un endroit moins nuisant pour les riverains. En matière de précaution, voilà qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui préconisent des protections renforcées pour le site du Biopole. A bon entendeur …

PLU, POS ET Cie… l’amendement législatif proposé par quelques élus impatients pour tenter de remédier aux effets de l’annulation du PLU Angers Centre en accélérant les procédures de révision des POS a été rejeté au Sénat. Pour des raisons techniques, explique-t-on. Il faut dire que cette manière de légiférer en fonction des circonstances n’est pas très crédible et n’élève pas le niveau du travail de notre parlement ! C’est dit ! 


Mille sabords !

 
                                                                            


ARCHIBALD EN VACANCES


                                                                                                                  

JACK ! François Mitterrand avait mis à la culture Jack Lang. Un vrai succès. Encore aujourd’hui, le rôle lui colle à la peau. On en a même oublié qu’il a occupé d’autres postes. En nommant Frédéric Mitterrand à la culture, Nicolas Sarkozy réalise un coup double : l’intéressé a le bon profil pour le poste où il est déjà très à l’aise, et il porte un nom qui fleure bon « l’ouverture », même si celle-ci n’est que dans le patronyme. Bref, c’est le « jackpot » !

                     

GHETTO. « Mr Ghetto l’avait promis, des logements sociaux il en construit, … » C’est que pour compenser la défection des promoteurs privés, le Président de l’agglo pousse les bailleurs sociaux à racheter les dizaines de logements prévus. Le plateau de la Mayenne va-t-il devenir un nouveau ghetto par l’entassement des locatifs aidés ?  Des emplois pour aujourd’hui, des problèmes demain !

                     

TISSAGE. Dans une interview à Paris-Match, François Fillon nous dit qu’il a tissé des relations confiantes avec Nicolas Sarkozy. Impossible d’y trouver la trame d’une quelconque crise de gouvernance. De fil en aiguille on découvre comment les décisions sont prises. Mais on ne sait pas à quoi passe sont temps la discrète Pénélope…

                          

Jour J. Impossible de le manquer. C’était mardi dernier, la cérémonie en mémoire de Michaël Jackson. Un événement médiatique retransmis avec tout le battage pour en faire un spectacle planétaire. Un jour « J » quoi 

                           

BOUTIN. Avec le remaniement, la Ministre du logement s’est retrouvée à la rue et n’a pas caché son amertume. La manière dont cela se serait passé a donné lieu à polémique avec le Premier Ministre. Bon, Boutin a été boutée hors du gouvernement, elle n’est pas la seule, et les usages en la matière sont toujours un peu rudes. Pas de quoi crier au racisme anti catho ni au délit de sale gueule…

                            

LANGUE. Manuel Valls trouve que les dirigeants du PS parlent une «langue morte » que les Français ne comprennent plus. Il appelle les militants de son parti à une « révolte citoyenne ». A condition qu’ils n’y perdent pas leur latin (autre langue morte) ! Parce que pour l’instant, rue de Solférino, c'est la cacophonie continue. Et ça, c’est une langue incompréhensible !

                              

A L’EAU. L’ancien Ministre socialiste, Louis le Pensec, a accepté une mission pour le gouvernement, dans le cadre du Grenelle de la mer, concernant la pêche au chalut  pélagique et son impact sur le milieu marin. Voilà un socialiste qui n’a pas peur de se mouiller !  Le Pensec et l’eau, tout un programme pour le PS !

                       

                                   

Mille sabords !

                   

                                       


PETITE CHRONIQUE DE LA POLITIQUE QUI PASSE

 

                                                                                                      

 

Avec le mois de juillet, l’esprit est plus porté sur les vacances que sur les choses sérieuses. Pourtant l’actualité continue de nous apporter son lot de nouvelles qui obligent de renoncer à la somnolence. Enfin, au moins jusqu’au 14 juillet. La fraîcheur revenue du fond de l’air aidant….

 

Et d’abord Hénin-Beaumont. Rien ne prédestinait cette modeste ville du nord à occuper ainsi le devant de la scène. Elle était à gauche depuis si longtemps…. Mais voilà, un maire PS indélicat en a décidé autrement. Qu’il y ait un élu malhonnête dans le clan des « parangons de vertu », c’est déjà, en soi, un événement. Qu’en plus ce soit le Front National qui soit en passe de prendre la mairie, voilà de quoi faire sortir de la torpeur estivale tout ce que les médias comptent comme observateurs pas toujours objectifs. Cela dit, le FN a perdu. Le résultat final était inscrit dans ceux du 1er tour. Mais quand même, Marine Le Pen peut se targuer d’un beau score. Au passage, l’UMP avait appelé à voter contre elle : un acte symbolique plus courageux qu’efficace, compte tenu de sa très faible implantation locale. Au moins on aura annoncé  la couleur : le FN n’est pas fréquentable tant qu’il ne changera pas son programme. Le visage avenant que tente de lui donner la fille du père n’y change rien. Une attitude courageuse qu’on aimerait bien que la gauche prenne à l’égard de l’extrême gauche de Besancenot.

 

 A Perpignan, le maire invalidé a été reconduit. C’est que ses administrés n’ont pas confondu le geste un peu trop militant d’un inconditionnel avec la gestion de leur édile, et ils n’ont probablement pas cru à des consignes explicites de sa part pour frauder. D’ailleurs si l’élection avait été invalidée, le jugement ne l’avait pas rendu inéligible. On retiendra du scrutin que la gauche était divisée (sic) et que le Modem n’a pas contribué à la percée de la liste qu’il soutenait (resic). Le Front National, ici, a été éliminé dès le 1er tour. Gardons-nous d’en tirer des conclusions. Les élections municipales sont par définition « uniques » en cela qu’elles sont souvent très « locales ».

 

Benoit-Hamon-le-battu, toujours porte-parole du PS, a semé le trouble dans les rangs de son parti en faisant des déclarations un peu trop dans sa ligne à lui, sur la stratégie à suivre pour les prochaines élections. Ce qui vaut un concert d’appels à une trêve estivale, qu’Harlem Désir n’a pas dû entendre. Pathétique ! Et Aubry, dans tout ça ? Absente, comme dans le nord, d’ailleurs.

 

Nicolas Sarkozy vient de mettre en place un tandem inédit à défaut d’être improbable en désignant Alain Juppé et Michel Rocard pour présider la commission qui doit réfléchir à la destination d’un grand emprunt national. Nouveau coup médiatique diront les uns ! S’il n’a que Rocard, diront les autres ! C’est vrai que la tyrannie intellectuelle que fait peser la gauche sur ceux qui franchiraient le Rubicon, c’est quelque chose qui dissuade. Mais Rocard, lui, il connaît et il s’en tape probablement, il a déjà donné. Reste que le choix des deux anciens premiers ministres, par leurs compétences en économie, donne du crédit au groupe qu’ils vont co-présider. Quand admettra-ton que Nicolas Sarkozy, en bon président, cherche à prendre les meilleures décisions possibles avec le plus large consensus ? Qu’il y ait un calcul politique, c’est évident, mais ne réduisons pas la démarche à cet aspect mesquin.

 

On pourrait parler de Robert Hue qui refait surface ou du projet de loi sur le travail dominical qui revient devant l’assemblée…. Mais ça fait déjà beaucoup pour un début d’été, non ?

 

Allez, vous pouvez retourner à votre sieste, et prenez de forces parce que je vous parlerai bientôt de la nouvelle crise financière qui nous menace.

 

 

                                                                     


DEPART EN VACANCES

 

 

 

                                         

 

Comme de bien entendu, on était parti avec une heure de retard sur le « timing » prévu de longue date. Mais voilà, la voiture était chargée, le moteur fraîchement « révisé » prêt à vrombir, la « check-liste » dix fois vérifiée, il manquait encore une personne pour monter à bord : la maîtresse de maison qui n’en finissait pas de ses tâches diverses avant départ : arrosage d’une plante, coup de balai ou de serpillère, changement de chaussures au dernier moment….

 

Enfin, le tour de clé de la porte d’entrée est donné. La famille au complet peut s’ébranler. Il faudra peut-être modifier le plan de route et les arrêts prévus, mais enfin, ça y est, on est sur la route des vacances. On n’a pas fait dix kilomètres que le conducteur pose la question qui tue : « Tu es sure d’avoir bien fermé ? ». C’est que par les temps qui courent, il n’est pas bien prudent de partir en laissant une porte ouverte. Oui, elle est bien fermée. On le saura en revenant. Pas question de faire demi-tour pour aller vérifier. Mais le doute s’est installé et va nous tarauder pendant quelques kilomètres.

 

C’était évident qu’en partant à cette heure-là, on ne serait pas seuls sur la route. De fait ils sont dix mille devant et au moins autant derrière, ce qui ne facilite pas la progression, on ne peut plus ralentie, il faut bien le dire. On ne saura jamais si en partant plus tôt, c’eût été mieux. Et on est tout heureux qu’un coup d’accordéon permette pendant quelques minutes de faire du …110. Sur autoroute, naturellement. Quant aux aires de repos, elles ont pris un air de vacances elles aussi : mais c’est la version « grandes invasions barbares ». Des voitures dans tous les sens, des tribus qui ont planté le bivouac à côté d’un combi croulant sous un amoncellement de bagages entassés sur une galerie dont on n’aurait jamais penser qu’elle pût en supporter autant, des familles qui se sont accaparées les tables de pique-nique et, glaciaire posée triomphalement  au milieu comme un trophée, qui font la distribution des victuailles à leur progéniture…. Imaginer rejoindre la station relève du défi digne de la chasse au trésor ou d’une épreuve de Fort Boyard.

 

Et puis, chemin faisant, les vérifications continuent : « tu as bien mis mon fer à repasser dans la valise ? » ou « tu as mis ma petite sacoche de remèdes dans le coffre ? ». Et comme dans le feu de l’action, il est impossible de se rappeler, il faudra continuer jusqu’à la destination avant de savoir. D’ailleurs, il ne manque rien. Ou du moins ce qu’on a oublié d’emporter n’a pas fait l’objet du moindre questionnement… Et c’est mieux comme ça. Mais, c’est sûr, j’aurais du prendre les jumelles !

 

La radio rythme le voyage. Quand ce n’est pas France info qui répète en boucle les mêmes turpitudes, de quart d’heure en quart d’heure, c’est « autoroute FM » qui nous égrène ses conseils ou ses mauvaises nouvelles « un bouchon s’est formé suite à un accident… » mais, ouf, ce n’est pas dans notre sens de circulation. La musique permettra au moins de prendre son mal en patience.

 

Ces grands départs sont toujours les mêmes. Tout le monde se retrouve sur la route au même moment, pense-t-on, pour aller dans la même direction. Erreur. Le même constat serait fait douze heures plus tôt ou plus tard… Il y a tellement de monde à partir en vacances, ce rituel quasi sacré de nos sociétés occidentales.

 

On est quand même bien contents d’arriver à destination. On a mis deux fois plus de temps. Rien du « timing » n’a été respecté, mais l’essentiel, n’est-ce pas d’arriver !

 

 

                                                          

 


LA DEMOCRATIE FACE AUX FANATISMES

 

                                                    

                             

                                                 

Voilà un ouvrage que les membres de la commission d’enquête parlementaire sur la « burqa » devraient lire. « La guerre du doute et de la certitude » d’André Grjebine analyse les grandes religions révélées avec un esprit critique dénué de tout préjugé, ce qui peut en faire un ouvrage de référence. L’auteur, économiste de son état, n’en est pas à son coup d’essai. Ce dernier livre fait suite à deux autres (« Un monde sans dieu » et « le défi de l’incroyance »). Il s’inquiète du fanatisme religieux et de ses conséquences et sa quête s’appuie sur une érudition assez extraordinaire qui va de la Torah aux deux Testaments en passant par le Coran, voire d’écrits de spécialistes éminents des religions ou encore d’auteurs notoires comme Tocqueville. Cela ne rend pas son ouvrage d’un accès nécessairement facile, mais c’est une contribution remarquable sur un problème dont l’actualité n’est pas à démontrer.

                             

Il aboutit évidemment à une conclusion qui ne saurait nous surprendre, à savoir la supériorité de la raison sur la révélation, sans négliger l’apport des religions ni les condamner au regard de l’Histoire. Cette modération ne devrait pas dissuader les fervents croyants d’entrer dans la lecture de son ouvrage avec profit. Si nous savons déjà que la laïcité autorise toutes les communautés religieuses à cohabiter au sein d’une même communauté nationale, encore faut-il, pour la défendre avec obstination, être capable de savoir ce qui différencie un musulman d’un catholique, un juif des autres et un protestant des précédents…Une manière de nous souvenir que les haines religieuses sont très anciennes –rappelons-nous la St-Barthélemy- et que leur influence sur le comportement des nations a été permanente. La preuve : on en parle encore.

                                             

Grjebine nous démontre que les sociétés ouvertes sont vulnérables face aux sociétés « fermées », parce qu’elles pratiquent la tolérance dont le tout religieux peut se saisir. Et il explique « que la confrontation ne s’apparente pas à une guerre des religions, mais oppose la société ouverte aux mouvements politico-religieux les plus éloignés de la modernité… Nous sommes contaminés par l’intolérance religieuse ». La conséquence c’est que nous n’osons plus soumettre l’islam à l’analyse critique que nous faisons subir aux autres religions, avec l’inversion des valeurs et des rôles comme corollaires. Le choix de la laïcité reste donc impératif à ses yeux, car la bataille du doute et de la certitude n’est rien d’autre que celle, à armes inégales, du scepticisme contre le fanatisme. Quand un groupe brandit sa foi, ce n’est pas de Dieu qu’il tient sa légitimité, c’est de ce qu’il croit détenir de Dieu et dont personne n’a la preuve.

                                         

En résumé, ceux qui ne sont sûrs de rien ne peuvent opposer la même conviction mise au service de la force, à ceux qui se croient au service d’un Dieu au nom de qui ils peuvent commettre les pires méfaits ….

                               

Ceux qui iront jusqu’au bout trouveront un soutien intellectuel  et moral dans leur refus de céder à l’intolérance. Ce qui n’est pas mince !

 

                                                     Publié chez Berg International.

 

 

                                                                       


NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONT !


        Nos enfants nous accuseront                                    


Encore un sujet sérieux avant que le calepin soit gagné par la somnolence propre au mois de juillet et aux vacances.

Jeudi dernier, la salle du théâtre de Saint-Barthélemy était pleine comme un œuf pour la projection du film de Jean-Paul JAUD : « Nos enfants nous accuseront ». Une histoire qui démarre avec la décision du maire de Barjac d’offrir aux élèves de la cantine des repas 100% bio. Un fil rouge qui permet de découvrir l’enquête du narrateur sur les origines des cancers multiples qui se développent sur des sujets de plus en plus nombreux et de plus en plus jeunes. Un parcours qui nous fait passer par les conférences de l’Unesco et les constats alarmants des scientifiques nationaux et internationaux. En cours de route des images saisissantes de traitement en arboriculture ou en viticulture où l’on voit un agriculteur sur son tracteur équipé comme un cosmonaute suivi du brouillard jaillissant de sa machine… jusqu’à 29 produits ! Et des séquelles : problèmes neurologiques, saignements de nez, panne de vessie…

Je ne vais pas vous raconter tout le film. Allez le voir si vous en avez l’occasion. Je vous jure que vous regarderez différemment les pommes ensuite. Ce film est en parfaite concordance avec le livre qui vient de sortir, intitulé : « Vive la mal’bouffe ! ».

L’abus des pesticides menace gravement notre santé. Il est grand temps de réagir. L’agriculture bio (on devrait dire naturelle) gagne du terrain. Mais elle est en retard en France. La prise de conscience devrait aider à son développement.

 

                                                           


LA SEMAINE D’ARCHIBALD

                                      

 

OVERDOSE. Je mets France Info, Michael Jackson, je passe sur RTL, encore Michael, je zappe sur Europe, itou… Impossible d’y échapper. Quelques heures plus tard, je reprends la voiture, remets l’autoradio et vlan, c’est reparti pour un tour. On ne sait pas trop de quoi est mort Michael Jackson, mais vendredi, c’était l’overdose chez les médias. Les 2 JT du jour à pleins tubes, et tout et tout et tout…

IMPOT. Quasiment en catimini, la décision a été prise en conférence des maires de l’agglo : on aura bien un nouvel impôt à payer. Par 16 voix contre 6. On voudrait bien connaître les noms des 6 courageux qu’on leur remette une médaille pour refuser ce qu’il faut bien appeler « un impôt scélérat ». On aura l’occasion d’en reparler.  Choquant qu'une assemblée qui n'est pas élue au suffrage direct et où il n'y a pas le contrôle d'une opposition vote un impôt ! Qui lancera la pétition pour protester ?

BOUC… émissaire. Le Président frauduleux de l’Iran fait campagne active pour tenter de faire croire à un complot venu de l’extérieur. En ligne de mire le Royaume Uni, à cause de la BBC, me semble-t-il. Informer correctement n’est pas du goût du dictateur ultra conservateur. Il se trompe de clou. La contestation prend ses racines dans son propre pays, il ne tardera pas à s’en apercevoir.

RETRAITES. Si on interroge les Français, ils sont contre le relèvement des cotisations, contre la baisse des pensions et contre l’allongement de la durée du temps de travail. Est-ce surprenant. Il n’y a aucune solution agréable pour résoudre le casse-tête du financement qu’ imposent l’inversion de la pyramide des âges, l’explosion du pays boom et l’allongement de la durée de la vie. Il faudra pourtant bien en passer par l’une des 3 solutions, à moins d’une baguette magique.

HOLLANDE. Le camarade refait gentiment surface à petites touches. Ce week-end il mettait en place à Lorient son écurie en vue de la présidentielle de 2012, sur le thème « des idées pour le PS » (il en a bien besoin), « des solutions pour les Français » (ça on est curieux de les voir venir). Décidément on ne va pas s’ennuyer à gauche. "Allonz-à-Lori-ent, pêcher.."

SLIP. Un musée lui est désormais consacré. Ne cherchez pas, c’est belge. Logique. Une idée comme ça c’est aussi belge qu’une « lambic ». Les slips sont sous verre. Ils sont authentifiés du nom de celui ou celle qui l’a porté. L’article ne précise pas si les exemplaires exposés sont propres. Il y a paraît-il un string de l’ex star du porno Brigitte Lahaie. Sûrement pour inciter à faire du lèche-vitrine !