RECHAUFFEMENT : UN PEU D’HISTOIRE DE LA TERRE…
17 juillet 2022
En cet été brûlant, il faudrait être de mauvaise foi pour nier que la Terre se réchauffe. Mais ce n’est pas un phénomène nouveau ni une fatalité due aux activités humaines comme les écolos voudraient nous le faire croire.
Nous sommes entrés il y a 12 000 ans dans « l’Holocène ».
C'est une nouvelle période interglaciaire, courte période chaude entre deux glaciations, alternance caractéristique de l’ère quaternaire. Difficile d’affirmer que ce réchauffement était dû alors à l’humanité, et encore moins au CO2 ! Les causes, les géophysiciens et autres astro-physiciens, sans parler des paléontologues, des géologues qui font parler les roches, les connaissent bien : rayonnements et éruptions solaires, variation de l’orbite et rotation de la Terre, Lune, champs magnétiques et plaques tectoniques responsables des éruptions volcaniques, des séismes et des tsunamis …
Il y a 12 000 ans, donc, les températures remontent de 10° C dans l’hémisphère nord : fonte des glaces, débâcles, élévation du niveau des mers, la Grande-Bretagne devient une île, … Puis de –9 000 à -5 000 av. J.-C : + 2° à 3° en Alaska, peu ou pas de glace sur l’Arctique, Sahara vert, etc… Ce réchauffement est dû à une nouvelle variation de l’oblique de la planète sur son écliptique, une augmentation de 2% de l’irradiation solaire et au passage de la Terre au plus près du soleil (périhélie) alors que l’hémisphère nord entre dans l’été. Point de CO2 en cause ! Mieux, au cours de cette période, notre planète s’offre une gigantesque catastrophe froide de 400 ans, il y a 8 200 ans. En cause, la calotte glaciaire des Laurentides cède et des millions de m3 d’eau se déversent dans l’Atlantique et font baisser la température jusqu’à -3° au Groenland, provoque une hausse de 4 m du niveau de l’Océan Atlantique. Et inattendu, l’événement déclenche la sécheresse en Afrique de l’Est et l’Aridité en Afrique du Nord (entre autres).
Les changements climatiques continuent.
Vers -2 200 une terrible sécheresse se répand jusqu’à l’Amazonie et rend désertique le Sahara. A cette époque, le CO2 est inférieur à celui que nous connaissons aujourd’hui et pourtant il fait plus chaud. En -535 et -536, Rome connait un refroidissement : le premier est dû à l’éruption du Krakatoa, en Indonésie, le second à des météorites. Vers l’an 950 après JC, un réchauffement plus important qu’aujourd’hui commence et dure jusqu’en 1270, on l’a alors dénommé « optimum climatique médiéval ». Puis, la Terre continuant de tourner, elle offre un nouveau « petit âge glaciaire » dans l’hémisphère nord de 1270 jusqu’en 1500 suivi d’un réchauffement de 1500 à 1560, puis d’un nouvel épisode glaciaire de 1560 à 1830 suivi à nouveau d’un réchauffement… En attendant le prochain « petit âge glaciaire » qui devrait arriver vers 2030-2040.
Ce que disent les sciences.
De ces variations, la vraie science, celle des gens compétents qui ne gomment pas 4,5 milliards d’années de l’histoire de la Terre, en connait les causes : affaiblissement de l’activité solaire, variations de l’orbite terrestre et de son obliquité, éruptions volcaniques… Il fait plus chaud, c’est la faute aux humains, il fait moins chaud, on efface les données. Les experts du GIEC ne retiennent que les événements qui vont dans le sens de leur hypothèse. Ainsi, Madagascar n’aurait jamais connu des chaleurs aussi intenses qu’en 2021 : c’est faux, celles de 1928 et de 1931 étaient pires.
Entendons nous bien, il y a un réchauffement climatique et il y a une élévation des gaz à effet de serre et même du CO2. Mais l’histoire de notre planète le prouve, il n’y a pas de corrélations, le réchauffement fut pendant des centaines de millions d’années plus élevé qu’aujourd’hui. Les gaz à effet de serre sont une conséquence des mouvements terrestres, souterrains et célestes, pas l’inverse. Les hommes n’y étaient pour rien, et pour cause.
Le CO2 est peu en cause.
Enfin, il faut cesser le procès fait au CO2 qui n’est pas vraiment responsable, alors que c’est la vapeur d’eau qui joue un rôle bien plus important dans le réchauffement climatique au moins à 60%, plus de 80% si l’on ajoute les effets des nuages, et jusqu’à 90% lors des éruptions volcaniques intenses. Il y aurait beaucoup à dire sur la manière dont les experts du GIEC apprécient par exemple, les rejets des volcans (vapeur d’eau, anhydride sulfureux, monoxyde de carbone, sulfure d’hydrogène, azote, méthane…) qu’ils feignent d’ignorer et par rapport auxquels les rejets humains sont dérisoires. Ce sont des climatologues très forts pour annoncer la météo et commenter le temps qu’il fait, mais leurs calculs ne risquent pas d’aboutir même si l’humanité cessait totalement ses émissions de CO2. Leur base est tellement étroite par rapport à l’histoire de la planète que cela les rend myopes. Et je n’ai abordé que quelques arguments. Le livre d’Yves Roucaute est très riche et propose des pistes pour l’avenir de l’humanité.
La transition énergétique pour rien !
Alors quand on voit qu’on va dépenser des milliards d’euros pour tuer notre industrie automobile alors qu’au même moment (2035) pourrait s’établir un « petit âge glaciaire », on a envie de hurler. Mais voilà l’idéologie verte a décidé que les savants comme Yves Roucaute étaient de doux rêveurs, conteurs de billevesées. Cela s’appelle de l’aveuglement, ou plutôt de l’obscurantisme. Ce qui est grave, c’est que les écologistes, par idéologie, ont en tête de détruire l’économie de croissance seule capable d’apporter à l’humanité les solutions pour s’adapter en permanence aux caprices de Gaïa. Un exemple : une éruption volcanique monstrueuse nous pend au nez en Méditerranée dans les « champs phlégréens » : ainsi, au cours du mois de mars de cette année, l'INGV a enregistré 339 secousses, avec une magnitude maximale de 3,6 et une profondeur maximale d'environ 3,7 km ; sans parler du volcan géant immergé au large de la Sicile dont on sait qu’il explosera un jour ou l’autre. Peut-on les empêcher ? Non, mais grâce au progrès et à la technologie, on peut les anticiper un peu et sauver des vies humaines. Mais les conséquences modifieraient totalement les perspectives énoncées par le GIEC !
Si seulement Christophe Béchu, à qui on fait déjà le procès de ne pas être écolo de « sang pur », pouvait avoir la bonne idée de lire « l’obscurantisme vert », la véritable histoire de la condition humaine. Je suis certain qu’il en ferait bon usage.
(A suivre)
L'Obscurantisme vert, la véritable histoire de la condition humaine, Editions du Cerf.
J'adhère sur le fond au contenu de ce livre tel que j'ai pu l'apprécier par la lecture du calepin.
Quant à l'élu local devenu ministre, je reste réservé.
Rédigé par : Georges | 28 juillet 2022 à 16:40