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REJETER SARKOZY ET HOLLANDE DOS-A-DOS : QUELLE INJUSTICE !

Sarko 2012

 

Huit Français sur dix.

Huit Français sur dix ne souhaitent pas voir Nicolas Sarkozy se présenter à l'élection présidentielle de 2017. Selon les sondages successifs, de moins en moins d'électeurs souhaitent voir l'ancien président de la République se présenter. Ils étaient 33% en juillet 2014 et 22% en février 2015. Autre constat, l’actuel locataire de l’Elysée et son prédécesseur font exactement jeu égal : seuls 24% des Français veulent qu'ils soient candidats à la prochaine élection présidentielle, 74% étant d'un avis opposé.

C’est ce constat qui me scandalise le plus.

Vous allez tout de suite penser que je suis un sarkozyste inconditionnel comme on en rencontre dans le noyau dur chez « Les Républicains ». C’est mal me connaître. Je peux comprendre que des électeurs n’aient pas envie de rejouer la même pièce qu’en 2012. Je sais que la multitude des « affaires » que la gauche lui colle sur le dos fait peser un inévitable soupçon sur le personnage. Je vois bien que le financement de sa campagne de 2012 n’est pas clair. J’admets que le personnage à des travers qui peuvent paraître détestables, sa vulgarité parfois, ses petites phrases assassines, ses manies que des stars du show biz ne désavoueraient pas. Mais je ne comprends pas la violence du rejet de certains, même dans mes amis. Ce sont le plus souvent des gens de la bourgeoisie aisée, ou membres de certaines corporations qui ont pu avoir à souffrir de quelques-unes de ses réformes. On ne fait pas d’omelettes sans casser les œufs. Ce ne sont pas les handicapés ou les personnes âgées qui ont vu indemnités et minimum vieillesse augmenter de 25% entre 2007 et 2012 qui viennent se plaindre. Et les Français, en général, devraient plutôt le remercier pour avoir pris les mesures qui s’imposaient en 2008, pour sauver les banques et donc leur épargne. C’est pourquoi renvoyer François Hollande et Nicolas Sarkozy dos-à-dos m’apparait comme une injustice, une ingratitude même. Il suffit de comparer les deux bilans pour en prendre conscience.

Bilan de l’action de l’actuel président :

Le chômage sous Hollande :

Sur cinq indicateurs clés, les résultats au bout de 43 mois de présidence sont plus catastrophiques que ceux enregistrés par son prédécesseur sur l'ensemble de son quinquennat. Son bilan en matière de lutte contre le chômage et de créations d'emploi est catastrophique.  C’est plus de chômeurs par mois, 16.351 chômeurs supplémentaires chaque mois soit près de 3000 de plus que lorsque Nicolas Sarkozy était à l'Élysée. En 2016 il affichera un aussi mauvais bilan en 4 ans que Nicolas Sarkozy en 5, la crise mondiale de 2008 en moins. C’est plus de chômeurs de longue durée, à fin novembre 2015, on ne compte 782.500, soit 254.700 de plus, au bout de 3,5 ans, que la hausse enregistrée pendant les cinq ans de mandat de Nicolas Sarkozy. C’est plus de chômeurs seniors : depuis mai 2012, Pôle emploi compte 294.400 demandeurs d'emploi de plus de 50 ans en plus, soit 40 000 de plus que le total atteint sous Nicolas Sarkozy, en cinq ans. C’est plus de destructions d'emploi : au troisième trimestre 2015, la France avait détruit pas moins de 191.000 emplois depuis l'élection de François Hollande, soit en 13 trimestres. Sur l'ensemble du quinquennat de Nicolas Sarkozy les compteurs se sont arrêtés à -255.200 emplois, soit en 20 trimestres. Ce qui porte la moyenne du nombre d'emplois détruits par trimestre à 14.692 pour l'actuel chef de l'État, contre 12.760 pour son prédécesseur. 2 000 emplois de plus détruits chaque trimestre qui passe.

Quelques réformes emblématiques :

Il serait fastidieux de passer en revue tous les aspects de l’action de l’actuel président et ses revirements. Retenons quelques réformes emblématiques : le mariage pour tous qui a déchiré la France, la justice en vrac avec Taubira, le matraquage fiscal avec la taxe à 75% heureusement abandonnée, une réformette des retraites qui n’a rien résolu, une réforme territoriale intelligente abrogée et remplacée par un redécoupage des cantons et des régions qui confine à l’absurde, des déficits publics qui ne se résorbent pas, une dette qui continue de croitre (il faudra encore emprunter plus de 180 milliards d’euros en 2016 sur les marchés), le nombre des fonctionnaires qui augmente sans cesse… Où est donc passé la présidence « normale » quand on prend l’avion pour aller inaugurer un cinéma à Tulle ? Et je ne parle pas des décisions prises puis abandonnées : on massacre l’apprentissage, pour le célébrer deux ans après, on surimpose les entreprises pour leur redonner ensuite des primes à l’embauche et des crédits d’impôts. Et que dire du taux de croissance en berne depuis 2012 et du pouvoir d’achat des ménages. Que retiendra l’histoire, sinon  celle d’un quinquennat zigzagant au gré des circonstances. Et tout cela sans crise majeure, ni financière, ni des dettes souveraines, ni de l’euro. Le pouvoir a, au contraire bénéficié d’une conjoncture heureuse dite « d’alignement des planètes », sans en tirer aucun profit pour notre économie. Une occasion gâchée. Sarkozy avait parait-il abîmé la France, alors que dire de l'état dans lequel Hollande va la laisser !

J’ai été un ardent défenseur du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Le « calepin » en est le reflet et je ne pourrais pas dire le contraire. Je n’ai jamais compris pourquoi le bilan de son action n’a jamais été fait réellement, d’abord avant la présidentielle de 2012, et depuis, en dehors de l’initiative (partielle) prise par Valérie Pécresse. A plusieurs reprises j’ai évoqué les nombreuses réformes réalisées. Je l’ai fait d’abord par militantisme, puis c’est davantage le regard de l’historien qui a prévalu. J’ai même été tenté de comparer l’action des deux présidents les plus réformateurs depuis De Gaulle : Giscard et Sarkozy. Mais ce bilan de 2007 à 2012, pour qu’il soit crédible, il n’y a guère que Nicolas Sarkozy qui puisse le faire. Dans son livre peut-être ?

Jetons encore un bref regard sur la période 2007-2012.

On doit à Nicolas Sarkozy la réduction des pouvoirs du Président de la République au profit du parlement et des citoyens, la limitation à deux mandats de cinq ans pour le Président de la République, le droit pour les députés de fixer 1/3 de l’ordre du jour de l’Assemblée, la loi de représentativité des syndicats, l’autonomie des universités aujourd’hui battue en brèche, la réforme des collectivités territoriales qui devait s’appliquer en 2014 et qui fusionnait le mandat de conseiller régional et général, la réforme de la carte judiciaire, de la carte militaire, de la carte hospitalière, le Grand Paris, mise en place d’une même autorité pour les gendarmes et les policiers, création du service civique… Et puis la réforme des retraites qui a permis d’ajuster le dispositif, sauver son financement et sur laquelle il vit encore, Le service minimum dans les transports, le remplacement de la taxe professionnelle, la suppression de la publicité sur les chaines publiques. Les crises successives qui ont marqué les années 2008 à 2010, dont on sait la violence et les effets dévastateurs (50% de recettes fiscales en moins en 2009), n’a pas empêché la relance de l’économie par l’investissement, la réduction de 160 000 fonctionnaires, la mise en place de la rupture conventionnelle pour mette de la souplesse et de la flexibilité dans l’emploi,…  En matière de logement, entre l’action des années 2007-2012 et celle de Duflot, c’est le jour et la nuit : 2 millions de logements dont 600 000 logements sociaux en 5 ans. Sur le plan social, il ne faut pas oublier la  création du RSA, malgré le contexte inapproprié. Un dernier chiffre pour finir : augmentation du pouvoir d’achat de 4% malgré le contexte de crise. A ce bilan intérieur partiel (il y a eu 930 réformes), il faudrait ajouter l’action décisive du président en matière de politique extérieure : au sein de l’Otan, avec la création du G20, au moment de la crise Géorgienne, etc… Une France qui assure un leadership et qui est respectée. Peut-on en dire autant aujourd’hui ?

Alors, certes, son action n’est pas exempte de faiblesses et de reproches.

Ainsi la réforme de la justice n’a pas été menée jusqu’au bout, la réforme du financement des charges familiales par transfert sur la TVA est intervenue trop tard, la baisse de la TVA aux restaurateurs était discutable, sa volonté de débattre sur l’identité nationale a tourné à l’aigre mais aurait été bien utile pour aujourd’hui ! Je pourrais allonger le propos en prouvant qu’il n’a pas gouverné pour les riches comme la gauche a tenté de le faire croire en permanence avec la complicité des médias. Et il a tenu près de 80% de ses promesses. On ne peut pas en dire autant de Hollande.

Une fois que tout cela est dit, il faut vivre avec le réel.

Son passage à Angers lors des dernières régionales m’a laissé sur ma faim. N’ayant aucune aversion à son égard, je reste disponible, comme à l’égard des autres candidats que ce soit Juppé ou Fillon. A lui de prouver qu’il peut être encore le meilleur.

 

Commentaires

Jade Chapuis

Merci Monsieur
Je viens de lire votre écrit, et vous me confortez dans mes pensée Nicolas Sarkozy a été un des meilleurs Présidents que les Français aient pu élire.
Très respectueusement
Jade Chapuis

Richard VIAU

SARKOZY a été un formidable président. Son seul défaut être de droite face à la horde des journalistes qui n'ont cessé de tirer à boulets rouges pour le faire tomber. Les chaines info en continue ont contribué avec le lavage de cerveau à donner une image infecte de ce président qui s'est construit à la force du poignet.
En vieux loup de mer politique SARKOZY a manqué de tact pour le fouquet's, le yacht et le casse toi pauvre con. Il aurait dû savoir que tout ceci serait surexploité.

Aujourd'hui HOLLANDE bénéficie d'une relative indulgence de la part des médias qui se réjouissent de voir SARKOSY autant détesté.

SARKOSY a été un bon président. il a géré la crise niée par HOLLANDE l'a découverte LE 7 MAI 2012. Cherchez l'erreur !!!!!!!

je lui souhaite le meilleur pour lui et pour nous.

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