HISTOIRE
LA NEWSLETTER DE PAUL JEANNETEAU
UN VIEUX MYTHE QUI VA FAIRE LONG FEU !

ET IL Y EN A QUI VEULENT LEGALISER LA CONSOMMATION DU CANNABIS !

 

On le suspectait, mais les derniers doutes sont en train de se dissiper : fumer du cannabis régulièrement depuis l'adolescence endommage irréversiblement le cerveau et peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée par une revue scientifique américaine.

Principal enseignement de cette étude, les consommateurs réguliers de cannabis dans l’adolescence ont vu leur QI baisser en moyenne de 8 points. 

La recherche effectuée sur 1 000 Néo-Zélandais, prenant en compte une période de 25 ans, a permis de comparer leur quotient intellectuel (QI) à 13 ans puis à 38 ans, les uns étant des consommateurs réguliers de cannabis, y compris après 20 ans ou 30 ans, les autres pas. Au bout de la période, un écart de huit points s'est creusé entre les fumeurs et les autres, affirme Madeleine Meier, psychologue à l'université Duke, en Caroline du Nord (sud-est), et auteur principale de cette étude publiée dans les Actes de l'Académie américaine des sciences. Or "le QI est censé être stable" à mesure que l'on vieillit, dit-elle. Pour les personnes n'ayant jamais fumé de cannabis, leur QI a même légèrement progressé de quelques dixièmes de points.

Des effets neurotoxiques…

Tout aussi inquiétant,  l’arrêt ou la diminution de la consommation ne suffit pas à restaurer  le « fonctionnement neuropsychologique » des fumeurs réguliers et précoces. En revanche, ceux qui ont commencé à fumer de l’herbe à l’âge adulte ne souffrent pas d’un tel écart intellectuel avec les non-fumeurs.

Les consommateurs de marijuana ont aussi montré de plus faibles capacités de mémoire, de concentration et de vivacité d'esprit, selon l'étude. Ceux qui avaient ralenti leur consommation l'année d'avant leurs 38 ans, moment du second test, n'ont pas pour autant obtenu de meilleurs résultats. En revanche, les fumeurs qui ont commencé seulement à l'âge adulte ne souffraient pas d'un tel écart intellectuel avec les non-fumeurs.

… Et de graves conséquences.

"On sait que le QI est un élément fort déterminant pour l'accès à l'université, pour le revenu gagné tout au long de la vie, pour l'accès à l'emploi, et la performance au travail", poursuit la chercheuse. "Quelqu'un qui perd huit points de QI durant son adolescence et à la vingtaine peut se retrouver désavantagé par rapport à ses pairs du même âge pour de nombreux aspects majeurs de la vie", et ce pendant de longues années, conclut-elle, soulignant que cette importante différence ne serait pas due à d'autres facteurs. Elle prend garde d’éliminer les facteurs associés – consommation d’alcool, éducation… – qui pourraient biaiser les résultats, souligne Marc Valleur, psychiatre, médecin chef de l’hôpital Marmottan. 

En 2011, une étude de chercheurs brésiliens publiée dans le British Journal of Psychiatry avait déjà montré qu’une consommation de cannabis avant 15 ans a des effets néfastes sur les fonctions cognitives, bien plus largement qu’une consommation tardive.

"L'adolescence est une période très sensible du développement du cerveau", indique Mme Meier. En utilisant des substances agissant directement sur le mental, les jeunes "peuvent perturber le processus cérébral normal", explique-t-elle.

Il faut renforcer la prévention.

L'étude n'évalue pas, par contre, les effets d'un arrêt ou d'un ralentissement de consommation plus tôt dans la vie, et ne précise pas non plus les quantités consommées mais elle a le mérite de porter sur une longue période. « C’est une étude sérieuse, qui porte sur une longue cohorte. Selon Madeleine H. Meier et son équipe, ces travaux devraient encourager la mise en place de politiques de prévention en direction des plus jeunes. Pour le médecin chef de l’hôpital Marmottan, ces résultats ne doivent pas faire oublier qu’il faut protéger les jeunes de toutes les sollicitations de consommations, qu’il s’agisse de la drogue, mais aussi de l’alcool, du tabac, des jeux et pratiques qui conduisent à des addictions, car avant 20-25 ans, les circuits cérébraux ne sont pas tous en place.

L’enjeu reste de taille à l’heure où l’on reparle d’une possible dépénalisation du cannabis dont on sait que celui qui est aujourd’hui sur le marché contient un taux de THC bien plus fort que celui des pétards des « ancêtres » quarante-huitards. L’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) publiée par L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies au printemps dernier soulignait que 6,4 % des jeunes de 13 ans et 28 % de ceux de 15 ans ont déjà fumé de l’herbe. Près de 3 % des adolescents de 15 ans déclarent des usages réguliers de cannabis. L’enquête HBSC faisait aussi apparaître la précocité et la prédominance de l’alcool dans les usages des plus jeunes.

Sans oublier que la consommation du cannabis est un facteur déclenchant de la schizophrénie !!!

 

Commentaires

Fred

je suppose que c'est la seule étude sur le cannabis que vous avez retenue, dommage pour vous, vous seriez plus instruit sur cette plante vous seriez en mesure d'épiloguer un peut sur le sujet mais là, ce que vous dites dans votre billets ne sont que des rapports NON sérieux que vous vous empresser de répéter à la lettre , vous savez les dégâts que l'alcool provoque sur le cerveau si l'on boit 2 vers/jours ??


Chris

La modération et la non-addiction que ce soit à l'alcool ou au cannabis est la régle d'or à suivre .
L'état de conscience est modifié que ce soit avec l'alcool ou le cannabis .
Fumer son joint tous les jours est probablement autant préjudiciable à la santé physique et mentale que de boire une bouteille de vin par jour .
En tout cas les substances euphorisantes et avachissantes tel que l'alcool ou le cannabis sont complétement incompatibles avec le travail ou la conduite d'une voiture , activités qui demandent une attention de tous les instants .
Legaliser le cannabis limtera peut-être les trafics mais en augmentera son utilisation parmi la population . C'est ce qui s'est produit avec l'alcool .
Legaliser augmentera probablement les pathologies chez les fumeurs de joints addictes au cannabis .
De légaliser le cannabis peut sembler l'oeuvre d'un esprit soit disant 'ouvert, progressiste ou jeune' comme Cécile Duflot .
Mais franchement fumer du cannabis on peut s'en passer et je trouve que la mode est passée .Fumer des joints pouvait avoir un certain attrait dans les années 60 70 80 ( tiens les 30 glorieuses )pour différentes raisons ( faites l'amour pas la guerre..... )
Personnellement je préfère la clarté de l'esprit et un apéro ou un verre de vin de temps en temps .

Chris

Finalement tolérons le cannabis sans le légaliser me parait une formule intermédiaire intéressante , un peu comme on tolére la prostitution sans la légaliser ( autrefois on appelait les maisons closes des maisons de tolérence ).

Donc tolérer et réguler sans interdire , puisqu'évidemment la prostitution ou l'utilisation de substances illicites ont toujours existés et existeront toujours .
Parfois je trouve qu'il n'est pas si facile d' avoir un avis tranché sur un sujet de société et que la solution se trouve peut-être simplement dans une solution intermédiaire avec un peu de flou .

Fred

pourquoi la France est le pays ou les jeunes fumes le plus ??
car c'est interdit !
à qui irai l'argent si une dépénalisation ce fessait ?
à l'état.
pourquoi le cannabis est t'il autorisé médicalement dans certain pays est pas en France ?
car l'état ni touche rien !

Le cannabis est certes un psychotrope , mais combien coutes à l'état la guerre contre cette plante ? depuis 40 ans ,on y fait la guerre, c'est un échec total, mais total, est il y en à encore qui veulent continuer dans cette politique là !! il faut changer , c'est sur.

les pays qui ont dépénalisé le cannabis n'ont pas vue d'augmentation de la consommation.

le gros problème en France, c'est hypocrisie du gouvernement !


Fred

http://www.ufcmed.org/

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