HISTOIRE
JE DIRAI MÊME PLUS…
POUR CEUX QUI DISENT QUE SARKO N'A RIEN FAIT...

LES CONTRE-VERITES QUI ONT LA VIE DURE


SARKOZY DETRUIT L’ECOLE PUBLIQUE

 

LA PLUS BELLE ARNAQUE DE LA GAUCHE !

 

Grâce à la connivence des journalistes et des parents d’élèves de la FCPE, la gauche et les syndicats d’enseignants ont réussi à faire croire que l’école publique était en voie de démantèlement avec la politique du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux.

Il faut dire qu’ils sont habiles dans la manipulation de l’opinion publique à coups de manifestations répétitives et orchestrées devant les portails des écoles. On nous fait croire aux classes surchargées, au manque d’enseignants, responsables de la dégradation des conditions de travail et donc… des résultats.

Le système éducatif va mal. Mais c’était déjà le cas avant 2007, et même avant 2002. les embauches massives sous le ministère de jack Lang n’y ont rien fait. La France a continué de reculer dans les classements internationaux. Nos enfants n’apprennent plus ou apprennent mal. 30% des élèves éprouvent toujours des difficultés à lire après 18 années de scolarité.

Les chiffres réels indiquent pourtant une situation bien différente de celle qui est présentée : en 2011, 2100 classes comptaient moins de 15 élèves, plus de 10 000 classes en avaient moins de 19, et la moyenne nationale se situait à 23,5 élèves par classe. En ratio, on a même 1 enseignant pour 14 élèves, le plus confortable du monde : 852915 prof pour 12 millions d’élèves. Manque de moyens ? C’est le premier budget de l’état et il a augmenté de 60 milliards d’euros depuis 1980 (en euros constants) avec 94% de dépenses de personnel.

Ce qui est en cause ce sont les 127 000 fonctionnaires occupés à d’autres tâches qu’à enseigner, ce sont les pratiques pédagogiques calamiteuses, des programmes vidés de leur substance, des innovations pédagogiques farfelues…

L’argument du manque de moyens avancé par les syndicats d’enseignants est un alibi soigneusement peaufiné pour dissimuler leur propre échec.

 

RIEN N'A ETE FAIT POUR REGULER LA FINANCE

FAUX ! 

Répétée par chaque intervenant socialiste dès qu'un micro se présente, et phrase phare du discours de François Hollande, au Bourget, voilà une nouvelle contre-vérité, un gros mensonge pour abuser les Français. peu de médias ont relevé la tartufferie.

La mesure de régulation la plus marquante depuis 2008 est vraisemblablement la définition d'un nouveau cadre réglementaire pour les banques, appelé Bâle III, qui doit entrer en vigueur progressivement à compter de 2013.

Ce corpus de nouvelles règles impose notamment aux banques de renforcer très nettement leurs fonds propres, multipliant quasiment par cinq le seuil minimum pour les plus grands établissements.

Il alourdit notamment le coût des activités de marché, considérées comme plus risquées, ce qui a incité l'ensemble des banques françaises à s'astreindre à une cure d'amaigrissement à l'automne.

Il les oblige également à conserver suffisamment de liquidités pour faire face à une crise de confiance majeure comme celle qui a frappé le secteur bancaire fin 2008.

Outre Bâle III, les banques françaises se sont engagées fin 2009, sous la pression du gouvernement, à encadrer les rémunérations variables des opérateurs de marché, dont les fameux traders, des règles ensuite gravées dans le marbre d'une directive européenne.

Concrètement, ces normes prévoient le versement d'au moins 40% des bonus, et jusqu'à au moins 60% pour les plus hautes rémunérations, de manière différée sur une durée minimale de trois ans. Elles prévoient aussi le versement de 50% de la rémunération variable sous forme d'actions.

A ces mesures spécifiques aux banques, peuvent être ajoutés le nouveau cadre réglementaire prévu pour le secteur des assurances, baptisé Solvabilité II, qui contraint également à un renforcement des fonds propres et à une approche par évaluation des risques.

Comme quoi, "rien n'a été fait " !

 

NICOLAS SARKOZY, PRESIDENT DES RICHES 

 

UN MENSONGE DE PLUS !

 

D’accord, il y a eu le Fouquet’s et le yacht de Bolloré. Rien ne sert d’épiloguer : elles ont été des fautes de goût incontestables. Que le Président, laissant aller sa nature bouillonnante ait commis ainsi quelques erreurs en début de mandat, il a su montrer depuis qu’il était capable de contrôler son impétuosité et de se discipliner pour entrer dans un exercice de la fonction présidentielle conforme à ce que les Français souhaitaient.

Cela n’empêche pas la gauche et le PS de caricaturer son action par des critiques qui tournent en boucle depuis cinq ans, et en même temps tournent le dos à la réalité. C’est même une campagne mensongère à bien des égards, dans la forme et sur le fond.

Le principal argument en aura été tant qu’il a été en place, l’injustice du fameux « bouclier fiscal ». Une disposition parmi beaucoup d’autres de la loi Travail, Emploi, Pouvoir d’Achat (TEPA) qui coûtait 700 à 800 millions d’euros par an à mettre en relation avec les articles relatifs au « bouclier social » qui engageaient 22 milliards d’euros de dépenses. Une manipulation dont la majorité n’a jamais su déjouer le mécanisme infernal.

Ce que le PS décrit comme 75 milliards de cadeaux faits aux riches, sans jamais se poser la question de l’attractivité de notre pays pour retenir les capitaux ou faire revenir ceux qui se sont exilés (on dit que ce serait 1 milliard d’euros par jour  qui fuiraient en ce moment), n’est que mensonge et détournement de vocabulaire.

Ainsi, on trouve dans les soi-disant 75 milliards :

L’exonération des heures supplémentaires qualifiée de subvention au chômage, alors que ce sont près de 9 millions de Français qui ont pu bénéficier d’un supplément de salaire ; la suppression des droits de succession pour 95% des Français, les 5% les plus aisés en restant redevables ; les déductions des intérêts d’emprunts pour l’immobilier. Toutes ces mesures représentent sur cinq ans près de 43 milliards d’euros dont les Français modestes et les classes moyennes ont bénéficié. Affirmer que le prêt à taux zéro profite aux riches est une galéjade !

La refonte de la taxe professionnelle qui permet de réduire la charge fiscale des PME du secteur industriel, premières bénéficiaires, dont le chiffre d’affaire est compris entre 250 000 euros et 2 millions d’euros.

Quant aux 22 milliards de la « niche Copé » sur  cinq ans, c’est une évaluation fantaisiste que personne n’est capable d’expliquer, alors qu’il s’agit d’un outil de compétitivité et de stabilité des investissements, comparable à ceux existant à l’étranger dans 21 des 29 pays de l’OCDE. Elle a permis de stopper le départ des holdings hors de notre sol, et même d’accroître leur nombre. Il faudrait mettre en face de la dépense, le gain obtenu par les emplois et les rentrées fiscales générées par le dispositif.

C’est le Président de la République qui a pris la décision de maintenir tous les avantages sociaux au moment où les recettes de l’Etat s’effondraient de près de moitié, au plus fort de la crise en 2008.

C’est le Président de la République qui a souhaité que les Français les plus modestes soient exonérés du tiers de l’impôt sur le revenu.

C’est le Président de la République qui a souhaité que sa promesse de revaloriser de 25% les allocations « adulte handicapés » et « minimum vieillesse » soit tenue malgré les difficultés économiques.

C’est le Président de la République qui a tenu, contre vents et marées, à ce que soit mis en place le RSA, que le PS a refusé de voter.

Il faudrait évoquer encore la politique de soutien à la famille, qui permet à notre pays de garder un taux de natalité élevé, aux familles touchées par la maladie d’Alzheimer, etc…

En guise de conclusion (provisoire), le résultat global aura été la croissance continue du pouvoir d’achat. Cadeau fait aux riches ?

 

LA « DROITE BRUTALE »

UN MYTHE INVENTE PAR LA GAUCHE !

 « Face à une droite brutale, il faut une gauche forte » clamaient Martine Aubry et consorts. Nous avons entendu ce refrain pendant quatre ans et demi. Nicolas Sarkozy aurait mené une politique ultra-libérale, alignée sur celle de Bush, organisé la « casse » des services publics… « Le libéralisme, c’est le désordre » ajoutait doctement Ségolène Royal, et le désordre, c’est Sarkozy, bien sûr.

Le "libéralisme", horreur idéologique.

On pourrait ironiser sur la culture bien franchouillarde qui consiste à dénoncer comme « sans foi, ni loi » la doctrine économique qui a  été la première à poser des règles dans un monde où elles n’existaient pas, telles que le droit de la propriété ou celui de la concurrence. Manque de culture économique ou mauvaise foi, peu importe. Ce qui est grave, c’est que le terme « libéral » dans notre pays est devenu presque une horreur idéologique.

A plusieurs reprises, Nicolas Sarkozy ne s’est pas caché d’être libéral, en assortissant son affirmation systématiquement d’un « mais ». Son libéralisme s’exprime surtout dans la confiance affichée en l’individu et son souci du libre choix, qui s’est traduit par le célèbre slogan « celui qui veut gagner plus doit pouvoir travailler plus ». C’est moins vrai quand il s’agit des droits sociaux opposables devant les tribunaux concernant le logement, la garde des enfants, etc… ou du programme économique qui tourne le dos au crédo libéral avec par exemple le souhait « d’une préférence communautaire », des choix partagés par une grande partie de la droite qui ne sont pas teintés vraiment de l’ultra-libéralisme que la gauche lui reproche. Quel libéral se permettrait d’envisager de dicter sa conduite à une banque centrale ? Même la suppression des droits de successions n’est pas dans la ligne : pour les vrais libéraux, chacun doit bâtir sa propre réussite.

Le Libéralisme pragmatique à dominante sociale.

En fait, la politique suivie par le Président de la République est faite de pragmatisme, empruntant tantôt au libéralisme, tantôt à la sociale-démocratie, marchant souvent sur les plates-bandes de la gauche comme avec le RSA : Nicolas Sarkozy s’inscrit dans la tradition de la droite française, mi-libérale, mi-dirigiste. En ce sens, il est bien l’héritier de … De Gaulle. C’est lui qui a marqué la droite d’un courant étatique qui le dispute encore aujourd’hui au courant libéral. Il n’est que d’entendre les critiques d’Alain Madelin !

Alors, parler « ultra-libéralisme » au sujet de la politique menée depuis le début du quinquennat est un abus de langage caractérisé. Les exemples brandis par les syndicats et les partis de gauche touchent pratiquement tous à la privatisation des services publics ou à leur mise en concurrence. Mais cela, c’est l’effet des traités communautaires européens, signés aussi bien par la droite que par la gauche et qui porte un nom : « l’économie sociale de marché ». C’est tellement commode d’entretenir la confusion.

Plutôt que de « droite brutale », il vaudrait mieux parler de « droite sociale ». Voilà un autre beau sujet de démystification. Le procès en ultra-libéralisme n’est qu’un faux nez qui cherche à faire oublier la politique sociale volontariste du gouvernement depuis 2007 et le sectarisme en contrepoint d’une gauche campée dans une opposition systématique, qui a dit "non" à tout.

Quelques exemples :

-          Le RSA voté par la majorité alors que les partis de gauche, Parti Socialiste en tête, se sont abstenus. La droite, en son temps avait voté le RMI proposé par la gauche.

-         L’accès à l’accession à la propriété pour les ménages les plus modestes (avec le Pass Foncier notamment).

-          Pour aider les plus modestes à faire face à la crise de 2008 : la prime à la cuve pour l’achat de fuel, la suppression de 2 tiers provisionnels pour 6 millions de foyers, l’indemnisation du chômage partiel portée à 90 % du salaire net, la création du fonds d’investissement social, proposé par la CFDT et repris par le Gouvernement, destiné aux demandeurs d’emploi et aux jeunes qui souhaitent décrocher une formation adaptée.

-        La mise en place du chèque-emploi service universel qui permet à 1 300 000 familles d’être aidées à domicile.

-        Le minimum vieillesse augmenté tous les ans et dont la revalorisation atteindra + 25 % en 2012, comme Nicolas Sarkozy s’y était engagé, ainsi que l’augmentation de l’allocation versée à 814 000 adultes handicapés, avec l’engagement pris là aussi d’une revalorisation totale de 25 % en 5 ans.

Il faudrait ajouter l’effort sans précédent de construction de logements sociaux (120 000 en 2010), l’instauration du Prêt à Taux Zéro...

Quand la gauche affichera un tel bilan, elle pourra venir donner des leçons !

 

 

LA REPUBLIQUE ABIMEE

FAUX !

L’idée que la République aurait été abîmée par Nicolas Sarkozy est une antienne de Ségolène Royal et de Martine Aubry. Une accusation purement gratuite qui ne repose sur aucun fondement sérieux.

Au contraire, les réformes du quinquennat ont singulièrement renforcé les procédures démocratiques dans de nombreux domaines et élargis les pouvoirs de médiation et les contre-pouvoirs.

Une démocratie élargie et la République confortée.

Le Président de la République a tenu sa promesse que serait confiée à l’opposition la présidence de la commission des finances de l’Assemblée nationale et il n’a pas hésité, pour cela à faire violence à sa majorité. C’est le député Jérôme Cahuzac qui l’assume actuellement, et on ne peut pas dire qu’il soit tendre avec le gouvernement. De la même façon, après le décès de Philippe Seguin, il a nommé Didier Migaud à la présidence de la Cour des Comptes, prenant en compte, avant toute chose, les compétences de la personne avant ses opinions politiques. La gauche en aurait-elle fait autant ?  Il faudrait encore citer la nomination de Michel Charasse au Conseil Constitutionnel. Toutes les nominations auxquelles le Président a procédé l’ont été sur des critères de compétences, y compris pour la direction des chaines publiques.

La réforme constitutionnelle, votée avec une voix de majorité (celle de Jack Lang) a élargi les pouvoirs du parlement, notamment par le partage de l’ordre du jour de l’assemblée,  à égalité avec le gouvernement. Elle a amélioré et organisé le travail parlementaire et, innovation, donné la possibilité au chef de l’état de s’exprimer directement devant l’ensemble des parlementaires, sans nuire pour autant à la séparation des pouvoirs.

La défense des valeurs républicaines est aussi passée par la loi sur la laïcité : dans l’espace public, il est désormais interdit de porter une tenue visant à dissimuler le visage. La loi du 11 octobre 2010 a ainsi réaffirmé que l’égalité hommes-femmes n’est pas négociable en France et que les pratiques communautaristes visant à instrumentaliser la religion à des fins politiques ne sont pas acceptables.

Le « défenseur des droits » a remplacé les défenseurs de différentes causes, et chaque citoyen peut le saisir pour toute discrimination ou atteinte aux valeurs et aux principes républicains. Le médiateur de la République a vu son pouvoir de saisine des administrations renforcé, et on vient d’en avoir un exemple concret avec l’histoire des PV injustifiés.

Les libertés publiques ont été renforcées. Un justiciable peut saisir le Conseil Supérieur de la magistrature lorsqu’il estime que le comportement d’un magistrat est passible d’une sanction disciplinaire. L’introduction de la « question prioritaire de constitutionnalité »permet de contester la conformité d’une loi à la constitution. L’opposition ne s’est pas privée d’utiliser, à juste titre, cette procédure.

Un état plus efficace et moins coûteux.

Les réorganisations si décriées par l’opposition, ont été conduites, dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques), dans le but d’améliorer l’efficacité de l’action publique et simplifier la vie des usagers. La réforme des administrations a été une priorité : fusion des impôts et de la comptabilité publique, fusion ANPE-Unedic ; réforme des collectivités territoriales… Elle a pour but de réaliser des économies qui sont indispensables à la réduction de la dette de l’état. Cela passe par des aménagements, notamment en milieu rural, où des commerçants peuvent gérer certaines activités de services publics, passage obligé si l’on veut maintenir à la fois des commerces et des services dans certains territoires.

En face, l’opposition se caractérise par son attitude nihiliste et n’a qu’un discours démagogique à proposer, en sachant très bien que l’adaptation des services de l’état à nos moyens actuels nécessite des réformes, de l’astuce et de l’innovation dans les pratiques. Un exemple : justifier le maintien du Conseiller Général par son rôle de proximité est un piètre argument qui cache un poujadisme des écharpes et des doubles indemnités cumulées souvent avec le Conseil Régional…

Vraiment, le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, peut être fier de son action de modernisation de l’état, de ses efforts pour améliorer la vie démocratique et la transparence des fonctions (ainsi le budget de l’Elysée est-il voté par le parlement), de sa volonté de conforter l’esprit républicain.

Mais il y en a un qui a sérieusement abîmé l'image de notre République, et on frémit encore à l'idée qu'il aurait pu être Président de la République. Sofitel, Carlton, ... le libertin des grands hôtels et des restaurants d'alcôve nous a déconsidérés aux yeux du monde entier et l'étalage de fric qui en est résulté, une insulte à la pauvreté, de la part de celui qui naguère encore osait parler à un JT de grande écoute, d'injustice fiscale dans notre pays. A côté, le "Fouquet's" et le "yacht de Bolloré" que certains osent encore reprocher à Sarkozy, sont des babioles, au pire, des fautes de goût, rien de plus.

 

 LA TVA A 5,5% DANS LA RESTAURATION EST UN CADEAU FISCAL

Faux !

Alors que l’heure est aux économies et que sont particulièrement visées les niches fiscales, des voix s’élèvent en faveur de la remise en cause de la baisse de la TVA à 5.5% dans la restauration. Comme déjà l’an dernier, un discours simpliste et de mauvaise foi résume l’affaire : cadeau de 3 milliards aux restaurateurs, les consommateurs n’ont pas vu la baisse, 50% des restaurateurs n’ont pas joué le jeu …. Les chiffres de l’INSEE permettent de porter un éclairage objectif avec une triple perspective : les prix, l’emploi et les mesures sociales et le rapport du sénateur Michel Houel, adopté par la commission de l'Économie du Sénat, en dresse un bilan positif.

Deux ans après la mise en œuvre de ce dispositif, le Gouvernement est au rendez-vous des objectifs exigeants qui avaient été fixés :

-          en matière de prix, l'objectif d'une baisse de 3 % est atteint à plus des deux tiers, avec une baisse réelle des prix de 2,15 % observée dès août 2010.

-          en matière d'emploi : 29 500 emplois ont été créés en un an alors que l'objectif était de 20 000 emplois pérennes et de 20 000 postes en alternance en deux ans. Les syndicats de restaurateurs, UMIH (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) en tête, estiment que, au cours des douze premiers mois, elle a permis de créer près de 30.000 emplois, d’éviter 18.000 faillites et d’augmenter les salaires des employés du secteur de 5,5 %. Les professionnels avancent que la TVA rapporte 2 milliards d’euros par an à l’État du fait de la relance de l’activité permise par cette coupe fiscale.

-          en matière sociale, les accords sociaux signés en décembre 2009 permettent de redistribuer 1 milliard d'euros par an aux salariés de la restauration. Concrètement, cela s'est traduit par : une revalorisation de la grille salariale, avec une hausse moyenne des salaires de 3,04 % ; la création d'une prime TVA pérenne (prime égale à 2 % du salaire brut, avec un plafond à 500 euros); l'augmentation du nombre de jours de congés par an, avec deux jours fériés supplémentaires ; la création d'une mutuelle qui est opérationnelle depuis le 1er janvier 2011.

Malgré la crise, l'impact économique de la TVA à 5,5 % dans la restauration a été significatif, avec une augmentation du chiffre d'affaires de 2,75 % en volume entre juin 2009 et juin 2010. En baissant le taux de TVA de 19,6 % à 5,5 %, le Gouvernement a voulu redynamiser le secteur de la restauration en se fixant quatre objectifs :

-          mettre en œuvre un engagement de campagne du président de la République. La France s'est battue à Bruxelles pour l'obtenir et cet engagement a été tenu ;

-          rétablir l'équité dans un secteur où il existait des distorsions de concurrence entre la restauration rapide profitant déjà de la TVA à 5,5 % et le reste du secteur assujetti à une TVA à 19,6 % ;

-          soutenir un secteur particulièrement touché par la crise, avec des destructions d'emplois (14 000 emplois entre 2008 et mi-2009) et une forte augmentation des défaillances d'entreprises (+ 30 % entre l'automne 2008 et l'été 2009) ;

-          moderniser et développer un secteur stratégique pour la création d'emploi (secteur à forte intensité de main-d'œuvre créant des emplois non délocalisables), pour l'attractivité touristique et pour l'insertion sociale.

Cet accord "gagnant-gagnant" a permis de répercuter les gains obtenus sur l'emploi notamment. La TVA réduite dans la restauration a largement rempli ses objectifs en matière d'emploi, de salaires et de prix à la consommation. Avec cette mesure, l'État a consenti un effort financier important (2,4 milliards d'euros) qui a porté ses fruits

 

LE SAUVETAGE DES BANQUE EN 2008 A COÛTE AU CONTRIBUABLE

 

FAUX !

1) Tout d'abord, aucune banque n'a fait faillite en France. Cela signifie que, dans cette crise d'une violence extrême, grâce à la réaction du Gouvernement, aucun Français n'a perdu un seul sous de son épargne placée en banque. Parallèlement, la moralisation de la finance internationale est en marche. La gauche a longtemps fait des discours sur le sujet des paradis fiscaux, des bonus... Sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, les choses bougent, on va bien finir par s’en apercevoir.

2) Ce sauvetage n'a pas coûté un centime d'euro au contribuable: au contraire les intérêts des prêts ont rapporté 2,2 milliards d'euros d'intérêts à l'Etat. Et, aujourd'hui, les 20 milliards prêtés par l'Etat ont été remboursés.  

3) Les reproches sur le mode de sauvetage des banques, émis aujourd'hui par des socialistes bien peu réactifs à l’époque, sont donc infondés. Certains disent que l'Etat aurait pu gagner beaucoup d'argent en devenant actionnaire des banques alors que les cours étaient très bas et qu'ils ont désormais remonté... Mais qu'aurait-on entendu alors -et à raison !- si l'Etat avait joué l'argent des contribuables en bourse ?

D'autres, dans un accès de nostalgie mitterrandienne, affirment que l'Etat aurait dû nationaliser les banques. Mais la nomination d'un  haut fonctionnaire à leur tête aurait-il changé le cours des choses ?

4)  La mise en place du médiateur du crédit a été la réponse efficace à la réticence des banques à prêter aux entreprises en difficulté. En 2009, sur 11700 entreprises qui ont fait appel au médiateur, 8000 demandes ont été traitées favorablement ce qui a permis de sauver 160 000 emplois. Ce système a tant fait ses preuves que l'Allemagne a mis en place un dispositif similaire.

 

 

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