LA BATAILLE DU BILAN
09 mai 2011
Les Français ont la mémoire courte, c’est bien connu. Aussi, alors que Nicolas Sarkozy aborde sa dernière année de mandat, n’est-il pas inutile de faire le point sur son action. Je me souviens que lors de la campagne de 2007, A la fin de l’émission avec Arlette Chabot, celle-ci lui avait posé la question : « A la fin de votre mandat, si vous êtes élu, qu’est-ce que vous aimeriez que les Français retiennent ? » il avait répondu : « Il a tenu toutes ses promesses ! »
Le Président a-t-il tenu toutes ses promesses ? C’est à cette question que je vais tenter de répondre en faisant l’examen des réformes et des décisions prises pendant ces quatre années au travail législatif intense. Ce sera l’objet des prochains articles.
Au préalable, il me semble important de rappeler que le contexte de l’action qu’il a menée aura été marqué par des soubresauts auxquels il a dû faire face sans pour autant y être pour quoi que ce soit : 2008, crise financière des « subprimes », 2009 crise économique conséquence de la précédente, 2010 crise de l’euro liée à l’endettement des états, 2011 révoltes arabes et déstabilisation de la Méditerranée… Il ne manquerait plus que la sécheresse comme celle de 1976 pour que le tableau soit complet.
Face à ces crises, nous avons un Président qui tient la route. La Présidence française de l’Europe a montré, avec la guerre Russo-Géorgienne, sa capacité à agir, celle du G20 fait avancer le monde dans la voix d’une régulation plus équitable. Ces réussites internationales ne sont pas suffisantes pour rétablir un équilibre avec les effets négatifs que les crises citées plus haut ont eu sur l’emploi, le pouvoir d’achat et le moral des Français.
Diplomatie de crises, donc.
Sur le plan intérieur, il a fallu s’employer à limiter la chute de la croissance, juguler la hausse du chômage, relancer la croissance. Il y avait là de quoi occuper pleinement tout l’exécutif. Et pourtant, malgré toutes ces difficultés, l’action de réforme n’a jamais été aussi intense et a touché tous les domaines de la vie publique : Grenelle de l’environnement, carte judiciaire, redéploiement de l’armée, autonomie des universités, modernisation de la démocratie sociale, réorganisation profonde de notre dispositif de santé, simplification territoriale, financement des retraites et maintenant de la dépendance… et j’en oublie certainement !
En 4 ans la France a plus changé qu’en 50 auparavant. Cette action réformatrice en profondeur, il faudra plusieurs années pour en mesurer l’impact positif.
De ce point de vue Nicolas Sarkozy est le meilleur Président de la République depuis Giscard.
En tous cas pas le président de tous les Français:il n'a de cesse d'opposer les Français les uns aux autres, de stigmatiser tantôt les fonctionnaires, tantôt les musulmans, tantôt les Français les plus récents.Il encourage la xénophobie et le racisme, fond de commerce du FHaine.
Rédigé par : MASSON Christian | 10 mai 2011 à 08:19
Stigmatiser ... le mot à la mode dans la bouche de ceux qui ne savent pas comment argumenter. Rendez-vous compte de la signification même de ce mot "stigmatiser", un terme hyperbolique et signifiant la douleur du Christ sur sa croix ... je pense que tous les bien-pensants qui utilisent ce mot à longueur de journée devraient varier leur vocabulaire ou se rendre à l'évidence que mettre sur la table certains problème n'a rien de stigmatisant.
Nous n'avons pas élu notre président pour qu'il passe outre les difficultés, mais pour qu'il les affronte: il y a des problèmes dans la fonction publique, comme il peut y avoir des problèmes avec un certain nombre de musulmans. Ou est la xénophobie, ou est le racisme?
Arrêtons! C'est votre manière de crier au racisme à tout va qui fait prospérer le FN et qui divisent les français.
Rédigé par : Ambroise Poincloux | 10 mai 2011 à 10:58