On pourrait traduire par Nul Quotient Intellectuel. Il s’agit en fait d’une Nouvelle Querelle Inutile, inventée par la gauche. C’est
la protestation contre le « délit
de solidarité », qu’ils disent. De fait, ceux qui viennent en aide à
des « sans-papiers » pourraient s’exposer aux rigueurs de la loi. Sauf
que celle-ci n’a pas prévu leur cas : elle vise, avec des peines d’emprisonnement
à la clé, ceux qui s’activent pour faire venir les immigrés clandestins chez
nous, c’est-à-dire les « passeurs ».
Qu’y a-t-il derrière ce nouveau procès d’intention ? Peut-être la
volonté de nuire à Eric BESSON, le « traître » qui s’affaire
maintenant aux « basses besognes de Sarkozy ». Plus sûrement, celle
de maintenir un climat social tendu dans lequel la « haine » prend le
pas sur le rationnel. Je ne suis pas sûr que ce mouvement rencontre l’assentiment
majoritaire des Français. On peut comprendre des motivations humanitaires. Mais
derrière ce « bon-sentimentalisme » se cache l’idéologie
internationaliste qui ne reconnaît ni pays ni frontière, et qui combat toute autorité.
La traduction la plus violente nous en a été donnée par les « black block »
de Strasbourg. A moins qu’il ne s’agisse de naïveté : on ne peut pas ignorer,
en effet, que plus on aidera ces pauvres gens, plus ils viendront en nombre. Or,
c’est bien l’inverse que l’on recherche, aussi bien pour eux que pour nous.
Il faut dire que l’Etat est en partie responsable de la situation, à force
de remettre dans la nature des gens don on ne sait que faire, faute de pouvoir
les raccompagner quelque part.
Nous ne pouvons pas nous contenter d’observer sans réagir ces campements
sauvages où les candidats à l’exil anglais se relaient sans discontinuer,
vivant dans des conditions périlleuses. Le Ministre a promis de trouver des
solutions. Espérons qu’elles arriveront vite maintenant, sauf à voir se
développer sur ces cas de détresse humanitaire une exploitation politicienne de
bas étage.
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